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Pierre Fichter : « Nous avons besoin de joueurs d’expérience »
Après avoir fêté son accession en CFA, le club ludovicien doit s’atteler à construire une équipe compétitive. Il sait qu’il doit se renforcer, même s’il veut garder 80 % de son effectif.
L’attente a été longue samedi soir. Vainqueurs sur le terrain de Thaon (4-2), ce qui a permis de sauver l’ASIM de Cédric Decker, les joueurs du FC Saint-Louis/Neuweg ont dû patienter avant d’avoir l’assurance d’accéder en CFA, faisant partie des quatre meilleurs deuxièmes des huit groupes du CFA 2. « C’était difficile à vivre, il n’y a pas de terme exact pour décrire cette soirée , sourit Pierre Fichter, l’heureux président ludovicien. L a tension était extrême. Nous avons dû attendre le résultat entre Guingamp II et Lannion, qui n’avait besoin que d’un nul pour nous passer devant. Heureusement, Guingamp a joué le jeu jusqu’au bout. Nous allons d’ailleurs envoyer une caisse de crémant au club breton. Nous n’avons appris le résultat que 45 minutes après la fin de notre match, mais nous n’avons été sûrs de notre accession que vers 22 h. Nous étions dans le bus sur le chemin du retour ». Autant dire que les derniers kilomètres ont été fort joyeux.
« J’aime travailler sur le long terme »
Pierre Fichter, aux manettes du club ludovicien depuis octobre 2009, est aujourd’hui un homme comblé, même s’il rêvait de… National pour 2015. Dès dimanche, avec son staff technique, il s’est mis à plancher sur les contours de la saison prochaine, qui sera celle de la découverte. « Pour moi, le plus dur est passé en sortant du CFA 2. Nous allons évidemment jouer le maintien la saison prochaine, histoire de faire grandir le club. Nous serons ensuite plus ambitieux la saison suivante ».
Financièrement, le club ludovicien ne devrait pas avoir de soucis pour avoir un budget lui permettant d’assurer son maintien. « Il était déjà solide cette année, de niveau CFA, avec 950 000 euros, dont 400 000 euros de subvention municipale , indique Pierre Fichter. J’ai rendez-vous avec la municipalité en fin de semaine. Tous nos partenaires privés vont nous donner un coup de pouce supplémentaire, puisqu’il était acté dès l’an passé que leur aide augmenterait de 50 % en cas d’accession. J’aime travailler sur le long terme, ne pas être pris au dépourvu. Le budget devrait donc augmenter d’environ 10 % ».
Quant aux joueurs, la plupart devraient encore être ludoviciens la saison prochaine, même si rien n’est encore acté. Tous les joueurs seront d’ailleurs reçus aujourd’hui même en entretien. « Nous avions déjà un effectif de qualité, avec tous les postes doublés , souligne le président. Mais nous aurons certains renforts, c’est une obligation. Nous avons évidemment reçu des CV, des joueurs nous ont appelés. Nous avons certaines touches, avec des joueurs de calibre. Nous avons besoin de joueurs d’expérience pour nous permettre de nous asseoir au niveau supérieur. » Il se murmure d’ailleurs que plusieurs joueurs du FC Mulhouse seraient disposés à se rapprocher de la frontière.
Quant au staff, il ne bougera pas. Et pour cause, le FC Saint-Louis/Neuweg dispose déjà d’une structure digne de ce nom, avec un entraîneur, un adjoint, un entraîneur des gardiens, un préparateur physique, un kiné, un ostéopathe et un nutritionniste. Histoire d’être prêt d’entrée à affronter le CFA.
Aujourd'hui par Marc Wilb - L'Alsace
Après avoir fêté son accession en CFA, le club ludovicien doit s’atteler à construire une équipe compétitive. Il sait qu’il doit se renforcer, même s’il veut garder 80 % de son effectif.
L’attente a été longue samedi soir. Vainqueurs sur le terrain de Thaon (4-2), ce qui a permis de sauver l’ASIM de Cédric Decker, les joueurs du FC Saint-Louis/Neuweg ont dû patienter avant d’avoir l’assurance d’accéder en CFA, faisant partie des quatre meilleurs deuxièmes des huit groupes du CFA 2. « C’était difficile à vivre, il n’y a pas de terme exact pour décrire cette soirée , sourit Pierre Fichter, l’heureux président ludovicien. L a tension était extrême. Nous avons dû attendre le résultat entre Guingamp II et Lannion, qui n’avait besoin que d’un nul pour nous passer devant. Heureusement, Guingamp a joué le jeu jusqu’au bout. Nous allons d’ailleurs envoyer une caisse de crémant au club breton. Nous n’avons appris le résultat que 45 minutes après la fin de notre match, mais nous n’avons été sûrs de notre accession que vers 22 h. Nous étions dans le bus sur le chemin du retour ». Autant dire que les derniers kilomètres ont été fort joyeux.
« J’aime travailler sur le long terme »
Pierre Fichter, aux manettes du club ludovicien depuis octobre 2009, est aujourd’hui un homme comblé, même s’il rêvait de… National pour 2015. Dès dimanche, avec son staff technique, il s’est mis à plancher sur les contours de la saison prochaine, qui sera celle de la découverte. « Pour moi, le plus dur est passé en sortant du CFA 2. Nous allons évidemment jouer le maintien la saison prochaine, histoire de faire grandir le club. Nous serons ensuite plus ambitieux la saison suivante ».
Financièrement, le club ludovicien ne devrait pas avoir de soucis pour avoir un budget lui permettant d’assurer son maintien. « Il était déjà solide cette année, de niveau CFA, avec 950 000 euros, dont 400 000 euros de subvention municipale , indique Pierre Fichter. J’ai rendez-vous avec la municipalité en fin de semaine. Tous nos partenaires privés vont nous donner un coup de pouce supplémentaire, puisqu’il était acté dès l’an passé que leur aide augmenterait de 50 % en cas d’accession. J’aime travailler sur le long terme, ne pas être pris au dépourvu. Le budget devrait donc augmenter d’environ 10 % ».
Quant aux joueurs, la plupart devraient encore être ludoviciens la saison prochaine, même si rien n’est encore acté. Tous les joueurs seront d’ailleurs reçus aujourd’hui même en entretien. « Nous avions déjà un effectif de qualité, avec tous les postes doublés , souligne le président. Mais nous aurons certains renforts, c’est une obligation. Nous avons évidemment reçu des CV, des joueurs nous ont appelés. Nous avons certaines touches, avec des joueurs de calibre. Nous avons besoin de joueurs d’expérience pour nous permettre de nous asseoir au niveau supérieur. » Il se murmure d’ailleurs que plusieurs joueurs du FC Mulhouse seraient disposés à se rapprocher de la frontière.
Quant au staff, il ne bougera pas. Et pour cause, le FC Saint-Louis/Neuweg dispose déjà d’une structure digne de ce nom, avec un entraîneur, un adjoint, un entraîneur des gardiens, un préparateur physique, un kiné, un ostéopathe et un nutritionniste. Histoire d’être prêt d’entrée à affronter le CFA.
Aujourd'hui par Marc Wilb - L'Alsace
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