BRC site du club:tout va bien madame la marquise!

Marco a écrit:Je voulais donner mon avis sur le site officiel du BRC.
J'aimais bien y aller et j'y ai même posté.Je trouvais la politique de "com" de ce club pas mal.Pour un site officiel:lol: ,je trouvais les forums des supporters bien tenus et libres.Mais depuis les évènements récents du club ,c'est un modèle de pensée unique :épuration des topics génants pour la direction,liquidation des archives antérieures à aoüt 2009,webmestre pourtant si cool auparavant devenu agressif verbalement envers les contestataires pourtant lucides.
Sans parler de certains supporters dont l'amour,normal,pour leurs couleurs fait perdre le moindre sens critique.Tout est super extra méga cool on est en CFA non ?
Game reloaded !
Bref c'est le malaise sur fond de vrai fausse montée ...

Tu es en train de te faire "massacrer" sur le forum du BRC , non ?

lestrépublicain a écrit:BRC : vers un inévitable dépôt de bilan ?

En cessation de paiement, Besançon RC aura du mal, sauf coup de théâtre, à éviter le dépôt de bilan. Vincent Diaz se livre à une ultime plaidoirie.

Mis en ligne à 8h20. Commentez.

BESANÇON. _ Il parait probable que le BRC football vive ses dernières heures comme l'avoue Vincent Diaz.
- La situation ne cesse de se dégrader. Qu'en est-il ?

- C'est la vérité. Nous n'avons pas pu assurer les paies de juillet.

- Quid des 240.000 € que pourrait vous prêter la ville de Besançon pour éponger le déficit 2008-2009 ?

- Nous n'avons aucune nouvelle et je ne suis pas optimiste.

- Le Maire vous a pourtant incité à vous engager en CFA ?

- C'est ce que je ne comprends pas. C'est politique. S'il nous avait dit qu'il n'y aurait pas de porte de sortie, nous aurions arrêté lors de la décision du tribunal administratif.

- Pourquoi avez-vous présenté à la municipalité un budget prévisionnel 2009-2010 déficitaire de 500.000 €. ?

- Le 1er juillet 2009, nous ne savions pas à quel niveau nous allions évoluer : en National ou en CFA. Nous nous sommes engagés vis-à-vis des joueurs en signant des contrats de travail que nous devons respecter. Même si nous avons réduit la masse salariale de façon drastique, le prochain exercice sera déficitaire.

- Êtes-vous en situation de cessation de paiement , donc de dépôt de bilan ?

- Je le pense. Vis-à-vis des créanciers du club, il va falloir se prononcer rapidement, mais je ne le ferai pas seul.

- C'est-à-dire ?

- Je suis en déplacement professionnel au Maroc jusqu'à mercredi. J'attends la décision que prendra le comité directeur du BRC demain (lundi soir) et je me plierai à sa volonté.

- S'il y a dépôt de bilan, vous démissionnerez ?

- J'y serai obligé car c'est la loi. De toute façon, la Mairie ne tient pas spécialement à travailler avec moi. Nous sommes arrivés à un point de non-retour. C'est d'ailleurs Francis Felt-Levieu qui traite déjà avec elle.

- C'est une situation insoluble ?

- Connaissez-vous beaucoup de président du BRC depuis quinze ans qui se soient entendus avec la Mairie ? On ne parle jamais de la même chose. On n'est jamais dans le même timing.

- Êtes-vous sûr qu'il n'existe aucune solution ?

- Que la Mairie nous prête 500.000 € sur cinq ans ! On rembourse 100.000 € par an et on éponge le déficit des saisons 2008-2009 et 2009-2010. Si nous n'avons aucune aide palpable mardi (1) je crois que le choix s'imposera de lui-même.

- La Mairie n'est pas une banque ?

- Certes, mais n'oublions pas qu'une partie de nos problèmes devant la DNCG est venue du fait qu'aucune délibération municipale n'avait été faite en temps et en heure.

- Compte tenu de la situation actuelle, on comprend que la Ville nourrisse quelques doutes...

- On vient de traverser une crise financière terrible. On a touché le fond. Mais on sent aussi un net frémissement. Si les affaires repartent, ma société Créditec participera aux remboursements comme elle l'a fait ces dernières années.

- Vous avez néanmoins des difficultés à trouver des partenaires privés ?

- Avec le soutien et l'aide de la Mairie, comme cela se pratique pour le basket, on pourrait parvenir à intéresser des sociétés importantes comme Suez ou Néolia. Rien n'est figé !
- A priori, on vous reproche moins votre passion que votre gestion ?

- C'est un peu facile. Quand je suis arrivé, il y avait 820.000 € de passif. On a retrouvé l'équilibre en deux ans. Dans les trois dernières saisons, j'ai investi... 700.000 €.. Alors les leçons de ceux qui ne font rien.

- Certains faits sont troublants. Comme lorsque Pellissier (ancien directeur administratif du club) a par exemple annoncé fin décembre 2009 un solde positif de 62.000 € ?

- C'est exact. Cela s'est produit juste avant le passage devant la DNCG. Que voulez-vous, j'ai fait confiance à un professionnel... Deux mois plus tard, nous mesurions l'ampleur des dégâts au plan financier.

- La rumeur voudrait également que Créditec n'ait pas réglé un partenariat de 60 .000 € en direction du BBCD ?

-Je n'ai signé aucun contrat. Je ne dois rien à ces gens-là.

- Vous avez pourtant honoré une première traite ?

-C'était à leur demande, juste pour les dépanner temporairement.

- Cette traite a valeur de contrat ?

-On verra cela devant le tribunal !

- L'équipe pourra-t-elle se déplacer à Marck samedi prochain ?

-En l'état actuel des choses, je n'en sais absolument rien.

• (1) Réunion ce mardi de la commission municipale des sports
Frédéric VIAL
17/08/09