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Les SR Colmar
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- Message n°826
Re: Les SR Colmar
Pour lui les équipes de Ligue des Champions sont en CFA comme le BRC en 2008 !
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- Message n°827
Re: Les SR Colmar
Yatabaré connaît l'Alsace
BOULOGNE : YATABARÉ EN RENFORT. - Mustapha Yatabaré, qui a signé un contrat de deux ans et demi avec l'US Boulogne Côte d'Opale, sera présenté officiellement aujourd'hui. Il arrive de la CAN (il a marqué le but égalisateur lors du match d'ouverture face à l'Angola 4-4) et... de Clermont. La saison passée, il était entré en jeu lors de l'élimination de son club par Schirrhein.
INFIRMERIE ET SUSPENSIONS. - Alexandre Cuvillier et Olubayo Adefami sont suspendus pour le match de Colmar.
Quant à l'infirmerie, elle se désemplit petit à petit : Dorian Lévêque et Habib Bellaïd sont ménagés et restent incertains. Frédéric Da Rocha et Grégory Thil ont repris le footing, mais ne viendront pas en Alsace. Daniel Moreira et Zargo Touré sont encore out pour quelques semaines.
PRÉSIDENT MÉFIANT. - Jacques Wattez, le sémillant président du club de Boulogne, est méfiant. « Je n'ai pas vu les Colmariens à la télé, mais j'avais eu de bons échos sur eux avant même le match contre Lille. Il faudra assumer nos responsabilités. Ce ne sera pas facile. Il faudra un bon Boulogne par aller au bout de cette histoire », a-t-il déclaré à la Voix du Nord.
HORAIRE. - A quelle heure se disputera Colmar-Boulogne? Les deux clubs ne s'étant pas entendus (Colmar veut jouer à 19h, Boulogne à 18h), un arbitrage de la fédération (FFF) a été requis. Deux certitudes néanmoins: le match débutera entre 18h et 19h et il sera retransmis en direct sur Eurosport.
PROGRAMME. - 16es de finale en retard.
Ce soir
Auxerre (L1) - Sedan (L2)19h
Vannes (L2) - Grenoble (L1)
Demain
Colmar ( CFA) - Boulogne-sur-Mer (L1)18h ou 19h
Nancy (L1) - Plabennec ( Nat.)19h
Mercredi 3 février
Villefranche-sur-Saône (CFA) - Saint-Etienne (L1)20h
Restent à fixer (en fonction des matches du Mans, de Marseille et de Toulouse en Coupe de la Ligue):
Lens (L1) - Marseille ( L1)
Sochaux (L1) - Le Mans (L1)
Toulouse ( L1) - Brest (L2)
dna
Football
Billetterie: demain matin
Les billets pour le 16e de finale de Coupe de France Colmar - Boulogne seront en pré-vente demain au Stadium de 10h à 12h et de 14h à 16h. Les places des abonnés sont réservées jusqu'à 16h. Tarifs : 7 € (pelouse) et 17 € (tribune).
LES DOTATIONS. - A ce jour, les SR Colmar ont la certitude de toucher une prime de 82 500 €.
- Vainqueur d'un 1/16e de finale : 60 000 € (cumul 142 500 €).
- Vainqueur d'un 1/8e de finale : 130 000 € (cumul 272 500 €).
- Vainqueur d'un 1/4 de finale : 280 000 € (cumul 552 500 €).
- Vainqueur d'une 1/2 finale : 560 000 € (cumul 1 112 500 €)
- Vainqueur de la finale : 700 000 € (cumul 1 812 500 €).
PASSÉ. - Pour la sixième fois de leur histoire, les SR Colmar disputeront un 16e de finale de la Coupe de France. Deux fois, ils se sont arrêtés là (1947, 1949), deux fois ils ont poussé jusqu'en 8e de finale (1946, 2006) et une fois il sont allés en demi-finale (1948). A Lyon, le 18 avril, les Deckert, Battistella, Demuth et Jerusalem avaient été éliminés par le RC Lens (5-1).
BOULOGNE : YATABARÉ EN RENFORT. - Mustapha Yatabaré, qui a signé un contrat de deux ans et demi avec l'US Boulogne Côte d'Opale, sera présenté officiellement aujourd'hui. Il arrive de la CAN (il a marqué le but égalisateur lors du match d'ouverture face à l'Angola 4-4) et... de Clermont. La saison passée, il était entré en jeu lors de l'élimination de son club par Schirrhein.
INFIRMERIE ET SUSPENSIONS. - Alexandre Cuvillier et Olubayo Adefami sont suspendus pour le match de Colmar.
Quant à l'infirmerie, elle se désemplit petit à petit : Dorian Lévêque et Habib Bellaïd sont ménagés et restent incertains. Frédéric Da Rocha et Grégory Thil ont repris le footing, mais ne viendront pas en Alsace. Daniel Moreira et Zargo Touré sont encore out pour quelques semaines.
PRÉSIDENT MÉFIANT. - Jacques Wattez, le sémillant président du club de Boulogne, est méfiant. « Je n'ai pas vu les Colmariens à la télé, mais j'avais eu de bons échos sur eux avant même le match contre Lille. Il faudra assumer nos responsabilités. Ce ne sera pas facile. Il faudra un bon Boulogne par aller au bout de cette histoire », a-t-il déclaré à la Voix du Nord.
HORAIRE. - A quelle heure se disputera Colmar-Boulogne? Les deux clubs ne s'étant pas entendus (Colmar veut jouer à 19h, Boulogne à 18h), un arbitrage de la fédération (FFF) a été requis. Deux certitudes néanmoins: le match débutera entre 18h et 19h et il sera retransmis en direct sur Eurosport.
PROGRAMME. - 16es de finale en retard.
Ce soir
Auxerre (L1) - Sedan (L2)19h
Vannes (L2) - Grenoble (L1)
Demain
Colmar ( CFA) - Boulogne-sur-Mer (L1)18h ou 19h
Nancy (L1) - Plabennec ( Nat.)19h
Mercredi 3 février
Villefranche-sur-Saône (CFA) - Saint-Etienne (L1)20h
Restent à fixer (en fonction des matches du Mans, de Marseille et de Toulouse en Coupe de la Ligue):
Lens (L1) - Marseille ( L1)
Sochaux (L1) - Le Mans (L1)
Toulouse ( L1) - Brest (L2)
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Billetterie: demain matin
Les billets pour le 16e de finale de Coupe de France Colmar - Boulogne seront en pré-vente demain au Stadium de 10h à 12h et de 14h à 16h. Les places des abonnés sont réservées jusqu'à 16h. Tarifs : 7 € (pelouse) et 17 € (tribune).
LES DOTATIONS. - A ce jour, les SR Colmar ont la certitude de toucher une prime de 82 500 €.
- Vainqueur d'un 1/16e de finale : 60 000 € (cumul 142 500 €).
- Vainqueur d'un 1/8e de finale : 130 000 € (cumul 272 500 €).
- Vainqueur d'un 1/4 de finale : 280 000 € (cumul 552 500 €).
- Vainqueur d'une 1/2 finale : 560 000 € (cumul 1 112 500 €)
- Vainqueur de la finale : 700 000 € (cumul 1 812 500 €).
PASSÉ. - Pour la sixième fois de leur histoire, les SR Colmar disputeront un 16e de finale de la Coupe de France. Deux fois, ils se sont arrêtés là (1947, 1949), deux fois ils ont poussé jusqu'en 8e de finale (1946, 2006) et une fois il sont allés en demi-finale (1948). A Lyon, le 18 avril, les Deckert, Battistella, Demuth et Jerusalem avaient été éliminés par le RC Lens (5-1).
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- Message n°828
Re: Les SR Colmar
Football
Retour sur le parcours en Coupe des SR Colmar
« Ne pas s'arrêter là »
Derrière la grande Histoire, celle qui s'enrichira d'un nouvel épisode demain soir contre Boulogne, se cachent les petites. Six moments de vie qui ont ouvert les portes des 16es de finale aux Colmariens.
Pour se hisser en 16es de finale, les Colmariens ont éliminé tour à tour Bartenheim, Neuhof, Munchhouse, Baume-les-Dames, Metz et donc Lille. Ils ont inscrit 28 buts, en ont encaissé six. Salim Mezriche revient sur chacun de ces six évènements qui précèdent le rendez-vous de mercredi face à Boulogne.
4e TOUR, 3 octobre, BARTENHEIM (DH) - SRC (0-5). - L'aventure débute le 3 octobre 2009, au 4e tour, à Bartenheim. Devant 300 spectateurs, les Colmariens ne tremblent pas. Feutchine ouvre le score au quart d'heure de jeu. Les Verts marquent trois buts avant la pause, le dernier à l'heure de jeu.
« J'ai le souvenir d'un match sérieux. La consigne était de tuer la rencontre le plus vite possible. On a bien fait le boulot. C'est le match qui nous permet de rentrer pleinement dans l'épreuve. »
« Les dix buts ?
Une forme de respect »
5e TOUR, 17 octobre, SC NEUHOF (EXC) - SRC (2-10). - Deux semaines plus tard, les Colmariens produisent à nouveau un match sérieux. En déplacement au stade Michel-Walter, ils mettent fin au rêve du Neuhof devant 200 personnes. Un doublé de Dieye et un but de Kittler avant la pause, le quintuplé de Faivre après : les SRC font voler en éclat la défense strasbourgeoise. Salim Mezriche y va également de son doublé.
« Ça c'est anecdotique. C'est un match qu'on a abordé en étant plus tendu que le précédent. On savait que l'année précédente, ils avaient atteint le 8e tour, qu'ils avaient envie de refaire un coup. Les dix buts ? C'est une forme de respect pour l'adversaire : on a joué jusqu'au bout. »
6e TOUR, 1er novembre, MUNCHHOUSE (EXC) - SRC (0-6). - Les Colmariens font décidément recette : 700 personnes assistent à une nouvelle démonstration sur la pelouse de Munchhouse. Réduits à 10 juste avant la pause (0-2), les recevants craquent en deuxième période. Les Colmariens ont aussi joué pour Loïc Meyer, victime d'une rupture des ligaments croisés du genou huit jours plus tôt.
« On est un groupe, qui dégage de la force et les graves blessures de Loïc, de Mathieu (Guy), de Thomas (Zerbini), ça te fait réfléchir. Ça fout les boules et celui qui remplace l'un des blessés joue à 200%, il n'a pas le choix. Loïc, Mathieu, Thomas font partie de ce groupe, ils sont à chaque match avec nous, nous encouragent... »
7e TOUR, 21 novembre, SRC - BAUME-LES-DAMES (DH) (5-2). - Les Colmariens sortent d'une période difficile en championnat. Contre Villemomble, ils ont laissé échapper une avance de deux buts (2-2). Ils ont perdu à Vesoul (1-0), fait match nul avec Noisy (0-0). Contre Baume, ils sont menés (0-1), égalisent par miracle avant la pause, avant de prendre enfin l'ascendant.
« Je ne retiens que la qualif, même si psychologiquement, la victoire nous a permis de repartir. Dédé (Hermann, le préparateur physique) s'est ensuite charger de nous remettre ce qu'il fallait dans les jambes et on a enchaîné ».
« Pape m'a dit :
"T'y vas ou j'y vais ?"
8e TOUR, 13 décembre, SRC - FC METZ (L2) (2-2, 2-4 t.a.b.) - Devant 3 000 personnes qui poussent pendant 120 minutes, les Colmariens se qualifient logiquement au terme d'un match épique. Moukhlil ouvre le score à un quart d'heure de la fin. Johansen égalise sur un penalty dans le temps additionnel, avant de donner l'avantage à son équipe à 5' du terme de la prolongation. Faivre égalise sur penalty. Durant la séance de tirs au but, Aupic arrête un tir messin avant que Mezriche ne qualifie son équipe.
« La mise au vert qu'on a faite en Allemagne nous a énormément apporté. elle nous a rapprochés. On est arrivé sur le terrain avec de la force, de la sérénité. Quand on est revenu au score, on s'est dit que c'était pour nous ».
32es DE FINALE, 23 janvier, SRC - LOSC (L1) (0-0, 10-9 t.a.b.) - Le Stadium est à nouveau transformé en chaudron vert par les 3 200 spectateurs présents. Colmar fait jeu égal avec Lille, y compris durant la prolongation alors que les SRC sont réduits à dix. Il faut à nouveau en passer par une séance de tirs au but pour désigner le vainqueur. Elle est interminable. Dumont touche le poteau, Mezriche, lui, ne tremble pas.
« Pape (Dieye) m'a dit "T'y vas ou j'y vais ?". J'y suis allé, on n'avait rien à perdre. C'est pour ces moments qu'on joue au foot. Mais les tirs au but, c'est la loterie. Franchement, je préfère retenir le contenu du match. Face à l'une des meilleures équipes de foot du moment, qui développe une façon de jouer vers laquelle on voudrait tendre, on a fait jeu égal... sur ce match ! Ça donne envie de ne pas s'arrêter là... »
Cyril Tromson
dna
Retour sur le parcours en Coupe des SR Colmar
« Ne pas s'arrêter là »
Derrière la grande Histoire, celle qui s'enrichira d'un nouvel épisode demain soir contre Boulogne, se cachent les petites. Six moments de vie qui ont ouvert les portes des 16es de finale aux Colmariens.
Pour se hisser en 16es de finale, les Colmariens ont éliminé tour à tour Bartenheim, Neuhof, Munchhouse, Baume-les-Dames, Metz et donc Lille. Ils ont inscrit 28 buts, en ont encaissé six. Salim Mezriche revient sur chacun de ces six évènements qui précèdent le rendez-vous de mercredi face à Boulogne.
4e TOUR, 3 octobre, BARTENHEIM (DH) - SRC (0-5). - L'aventure débute le 3 octobre 2009, au 4e tour, à Bartenheim. Devant 300 spectateurs, les Colmariens ne tremblent pas. Feutchine ouvre le score au quart d'heure de jeu. Les Verts marquent trois buts avant la pause, le dernier à l'heure de jeu.
« J'ai le souvenir d'un match sérieux. La consigne était de tuer la rencontre le plus vite possible. On a bien fait le boulot. C'est le match qui nous permet de rentrer pleinement dans l'épreuve. »
« Les dix buts ?
Une forme de respect »
5e TOUR, 17 octobre, SC NEUHOF (EXC) - SRC (2-10). - Deux semaines plus tard, les Colmariens produisent à nouveau un match sérieux. En déplacement au stade Michel-Walter, ils mettent fin au rêve du Neuhof devant 200 personnes. Un doublé de Dieye et un but de Kittler avant la pause, le quintuplé de Faivre après : les SRC font voler en éclat la défense strasbourgeoise. Salim Mezriche y va également de son doublé.
« Ça c'est anecdotique. C'est un match qu'on a abordé en étant plus tendu que le précédent. On savait que l'année précédente, ils avaient atteint le 8e tour, qu'ils avaient envie de refaire un coup. Les dix buts ? C'est une forme de respect pour l'adversaire : on a joué jusqu'au bout. »
6e TOUR, 1er novembre, MUNCHHOUSE (EXC) - SRC (0-6). - Les Colmariens font décidément recette : 700 personnes assistent à une nouvelle démonstration sur la pelouse de Munchhouse. Réduits à 10 juste avant la pause (0-2), les recevants craquent en deuxième période. Les Colmariens ont aussi joué pour Loïc Meyer, victime d'une rupture des ligaments croisés du genou huit jours plus tôt.
« On est un groupe, qui dégage de la force et les graves blessures de Loïc, de Mathieu (Guy), de Thomas (Zerbini), ça te fait réfléchir. Ça fout les boules et celui qui remplace l'un des blessés joue à 200%, il n'a pas le choix. Loïc, Mathieu, Thomas font partie de ce groupe, ils sont à chaque match avec nous, nous encouragent... »
7e TOUR, 21 novembre, SRC - BAUME-LES-DAMES (DH) (5-2). - Les Colmariens sortent d'une période difficile en championnat. Contre Villemomble, ils ont laissé échapper une avance de deux buts (2-2). Ils ont perdu à Vesoul (1-0), fait match nul avec Noisy (0-0). Contre Baume, ils sont menés (0-1), égalisent par miracle avant la pause, avant de prendre enfin l'ascendant.
« Je ne retiens que la qualif, même si psychologiquement, la victoire nous a permis de repartir. Dédé (Hermann, le préparateur physique) s'est ensuite charger de nous remettre ce qu'il fallait dans les jambes et on a enchaîné ».
« Pape m'a dit :
"T'y vas ou j'y vais ?"
8e TOUR, 13 décembre, SRC - FC METZ (L2) (2-2, 2-4 t.a.b.) - Devant 3 000 personnes qui poussent pendant 120 minutes, les Colmariens se qualifient logiquement au terme d'un match épique. Moukhlil ouvre le score à un quart d'heure de la fin. Johansen égalise sur un penalty dans le temps additionnel, avant de donner l'avantage à son équipe à 5' du terme de la prolongation. Faivre égalise sur penalty. Durant la séance de tirs au but, Aupic arrête un tir messin avant que Mezriche ne qualifie son équipe.
« La mise au vert qu'on a faite en Allemagne nous a énormément apporté. elle nous a rapprochés. On est arrivé sur le terrain avec de la force, de la sérénité. Quand on est revenu au score, on s'est dit que c'était pour nous ».
32es DE FINALE, 23 janvier, SRC - LOSC (L1) (0-0, 10-9 t.a.b.) - Le Stadium est à nouveau transformé en chaudron vert par les 3 200 spectateurs présents. Colmar fait jeu égal avec Lille, y compris durant la prolongation alors que les SRC sont réduits à dix. Il faut à nouveau en passer par une séance de tirs au but pour désigner le vainqueur. Elle est interminable. Dumont touche le poteau, Mezriche, lui, ne tremble pas.
« Pape (Dieye) m'a dit "T'y vas ou j'y vais ?". J'y suis allé, on n'avait rien à perdre. C'est pour ces moments qu'on joue au foot. Mais les tirs au but, c'est la loterie. Franchement, je préfère retenir le contenu du match. Face à l'une des meilleures équipes de foot du moment, qui développe une façon de jouer vers laquelle on voudrait tendre, on a fait jeu égal... sur ce match ! Ça donne envie de ne pas s'arrêter là... »
Cyril Tromson
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- Message n°829
Re: Les SR Colmar
Échos
À quelle heure, le match ?
Les supporters colmariens devront patienter jusqu’à demain pour se procurer leur billet.
•Coup d’envoi. Roland Hunsinger, le président des SR Colmar aurait aimé jouer à 19 h. Les dirigeants nordistes ont une préférence, eux, pour 18 h, l’heure initialement programmée. Hier soir, tout le monde attendait la décision de la fédération française de football, qui pourrait confirmer... l’horaire initialement prévu.
•Stadium. Les billets pour les 16 es de finale entre les SR Colmar et Boulogne seront mis en vente demain de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h aux guichets du Colmar Stadium. Prix des places : tribunes 17 €, pelouse 7 €. Les abonnés, qui ont droit à un billet prioritaire, pourront le retirer au même endroit et aux mêmes horaires.
•Eurosport. La chaîne nationale a pris ses quartiers au Colmar Stadium. Après avoir télévisé les deux précédents matches de Coupe de France face à Metz et Lille, Eurosport a décidé de retransmettre ce 16 e de finale, demain soir.
journal l'alsace
À quelle heure, le match ?
Les supporters colmariens devront patienter jusqu’à demain pour se procurer leur billet.
•Coup d’envoi. Roland Hunsinger, le président des SR Colmar aurait aimé jouer à 19 h. Les dirigeants nordistes ont une préférence, eux, pour 18 h, l’heure initialement programmée. Hier soir, tout le monde attendait la décision de la fédération française de football, qui pourrait confirmer... l’horaire initialement prévu.
•Stadium. Les billets pour les 16 es de finale entre les SR Colmar et Boulogne seront mis en vente demain de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h aux guichets du Colmar Stadium. Prix des places : tribunes 17 €, pelouse 7 €. Les abonnés, qui ont droit à un billet prioritaire, pourront le retirer au même endroit et aux mêmes horaires.
•Eurosport. La chaîne nationale a pris ses quartiers au Colmar Stadium. Après avoir télévisé les deux précédents matches de Coupe de France face à Metz et Lille, Eurosport a décidé de retransmettre ce 16 e de finale, demain soir.
journal l'alsace
jean-mi- Ballon d'Or
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- Message n°830
Re: Les SR Colmar
Officiel match a 18h
jv- Débutant
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- Message n°831
Re: Les SR Colmar
aie aie aie... Colmar 0 - 2 Boulogne à la mi-temps !
jv- Débutant
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- Message n°832
Re: Les SR Colmar
Réduction du score de Colmar sur Pénalty (apparement aidé par l'arbitre, faute inéxistante) transformé par Jérémy Grimm
Colmar 1 - 2 Boulogne
Colmar 1 - 2 Boulogne
jv- Débutant
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- Message n°833
Re: Les SR Colmar
Et c'est fini au stadium avec l'élimination de Colmar sur le score de 1 à 2 contre Boulogne.
Un grand bravo au SRC pour leur parcours !
Un grand bravo au SRC pour leur parcours !
fcm- Ballon d'Or
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- Message n°834
Re: Les SR Colmar
Football
Football / Coupe de France : la fin de l'aventure pour les SR Colmar
Par la grande porte
Élimines par Boulogne (1-2), hier soir au Stadium, les Colmariens n'iront pas en 8e de finale. Après avoir sorti Metz, puis Lille, ils n'ont pas réussi un nouvel exploit. Mais dieu que cette équipe a du coeur !
Dans l'agitation du vestiaire, assis sur son banc, le regard perdu dans le vide, Salem (« Appelez-moi Salim ») Mezriche. est seul au monde. Et se laisse envahir par l'émotion. En y regardant de plus près, on verrait presque quelques larmes embuer ses grands yeux brun.
Mais ça ne dure qu'un temps. Mezriche l'amuseur, Mezriche le réfléchi, aussi, reprend le dessus. « La déception est d'autant plus dure qu'on a conscience de ne pas être passé loin d'un nouvel exploit », analyse le milieu de terrain colmarien une nouvelle fois auteur d'un match plein.
« Ce sont eux
qui ont donné
le tempo de la rencontre »
Beau joueur, l'entraîneur Damien Ott tempère : « Soyons francs. En première mi-temps, les trois divisions d'écart, elles étaient là. Boulogne a montré qu'elle était une équipe de Ligue 1. Les Boulonnais ont eu la maîtrise du jeu. Ce sont eux qui ont donné le tempo de la rencontre et qui récupéraient le ballon où ils le voulaient. »
Comme face à Lille, samedi (il y a quatre jours, il y a une éternité déjà...), les Verts mettent un bon quart d'heure à entrer dans le match.
Sauf que cette fois, cette mise en route un brin poussive leur coûte cher. Le capitaine boulonnais Damien Marcq sert Lorca dans la profondeur. L'ancien international réussit son coup du sombrero sur Khalild Kerssane, le défenseur colmarien. La reprise de volée du gauche de l'ancien attaquant de Colo Colo pétrifie Thomas Aupic et 3 000 spectateurs, quoi qu'il en soit, congelés (0-1, 10e').
Eh oui, c'est Boulogne, autoproclamé « petit » club, peut-être, mais club de Ligue 1, quoi qu'on en dise. Aux manettes, on trouve Yoann Lachor, ancien champion de France (il y a plus de dix ans avec Lens, mais quand même...), Damien Marcq, ancien international espoir, et Olivier Kapo, ancien international tout court. Et ça se voit.
Avec Kapo à la baguette, Boulogne impose son jeu, même sur un terrain gelé où les glissades se multiplient de part et d'autre. Par moments, on entrevoit quelques bribes de football.
Olivier Kapo, toujours, tente sa chance de l'angle de la surface de réparation. Thomas Aupic se détend pour le premier de ses nombreux exploits de la soirée (32e').
Du taillé sur mesure
pour le capitaine colmarien,
Régis Kittler
Une éclaircie colmarienne, enfin. sur cette faute de Soumaré à la limite de la surface, plein axe. Du taillé sur mesure pour le capitaine colmarien, Régis Kittler, roi des « galettes ». Celle-là s'écrase sur la barre transversale alors que l'excellent portier Florian Bague n'avait esquissé le moindre geste (38e'). Et si... et si...
Au moins Colmar peut y croire, doit y croire. Un seul but de débours à la mi-temps, c'est du tout bon pour les Verts. On y est presque mais l'arbitre, M. Moreira, siffle une « drôle » de faute contre Pape Dieye dans le temps additionnel.
Les Verts attendent un coup franc dans le paquet, ils se font surprendre par une petite balle à ras de terre de Lachor pour Blayac. L'attaquant boulonnais croise bien sa frappe. Sylvain Meslien tente bien de dégager en catastrophe mais il ne peut faire autrement que de pousser un ballon qui prenait de toute manière le chemin des buts (45e'+2).
Regonflés à bloc,
crampons « alu » aux pieds,
les Colmariens débutent
leur match
La pause est sifflée dans la foulée. Les mines défaites, les Verts regagnent les vestiaires. Le retour sera totalement différent. Regonflés à bloc, crampons « alu » aux pieds, les Colmariens débutent leur match. Pour de vrai. Et ça se voit.
Nouveau coup franc de Kittler sur le côté droit. Au milieu des mètres quatre-vingts adverses, le petit Moukhlil expédie une tête à bout portant dans le but adverse. C'est dedans ? Non ! Incroyable arrêt réflexe de Bague qui remet ça dans la foulée sur un centre de Mezriche (46e').
Ça y est, les trois divisions d'écart sont gommées. Colmar pousse à tout va. Le petit plus est signé M. Moreira qui relance les Colmariens en sifflant un penalty imaginaire suite à une intervention de Lecointe sur « Guigues » Feutchine. Jérémy Grimm prend Bague à contre-pied et remet les siens dans le coup (1-2, 51e').
Tout reste faisable. Pour un peu, on croirait voir les spectateurs colmariens se muer en supporters. Mais dans le camp des Verts, les jambes se font lourdes, les courses plus rares.
Boulogne n'en a cure et joue sa chance en contre. Les professionnels ne veulent pas trembler jusqu'au bout, ils préféreraient tuer le match. Ce serait fait depuis longtemps si Thomas Aupic n'était pas exceptionnel. Sur cette occasion de Blayac d'abord (83e') puis sur ce sauvetage dans les pieds de Yatabaré (86e').
« Jouer ce match
après avoir éliminé Lille
il y a quatre jours,
c'était un sacré défi »
Quatre minutes, un but de retard. On y croit encore. Dans le temps additionnel, une dernière « moukhlilerie » rend chèvre Lecointe, mais le centre de l'attaquant colmarien ne trouve pas preneur.
Il est trop tard. Retour aux vestiaires avec l'impression d'être passé à quelque chose de grand.
« Jouer ce match après avoir éliminé Lille il y a quatre jours, c'était un sacré défi. Pour les joueurs pour le staff, pour tout un club. Nous l'avons relevé. Et Colmar en sort grandi », conclut Damien Ott.
Quelque chose à ajouter ?
Mathieu Pfeffer
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Le match en bref
SR COLMAR 1
BOULOGNE 2
Mi-temps : 0-2. Stadium. 3 000 spectateurs. Arbitre M. Moreira assisté de MM. Ocak et Durussel. Avertissements : Dieye (35e'), Grimm (82e'), Meslien (90e'+1) à Colmar ; Soumaré (46e'), Moussilou (78e') à Boulogne. Les buts : Grimm (51e' sp) pour Colmar ; Lorca (10e'), Meslien (45e'+2, csc) pour Boulogne.
SRC : Aupic - M'Tir, Kerssane, Meslien, Camatte - Grimm, Mezriche, Kittler (cap.) - Feutchine (Carvigan 81e'), Dieye, Moukhlil. Entraîneur : Ott.
BOULOGNE : Bague - Borne, Soumaré, Lachor, Lecointe - Marcq (cap.), Ducatel - Kapo - Karuru (Yatabaré 77e'), Lorca (Moussilou 65e'), Blayac. Entraîneur : Guyot.
Football / Coupe de France : la fin de l'aventure pour les SR Colmar
Par la grande porte
Élimines par Boulogne (1-2), hier soir au Stadium, les Colmariens n'iront pas en 8e de finale. Après avoir sorti Metz, puis Lille, ils n'ont pas réussi un nouvel exploit. Mais dieu que cette équipe a du coeur !
Dans l'agitation du vestiaire, assis sur son banc, le regard perdu dans le vide, Salem (« Appelez-moi Salim ») Mezriche. est seul au monde. Et se laisse envahir par l'émotion. En y regardant de plus près, on verrait presque quelques larmes embuer ses grands yeux brun.
Mais ça ne dure qu'un temps. Mezriche l'amuseur, Mezriche le réfléchi, aussi, reprend le dessus. « La déception est d'autant plus dure qu'on a conscience de ne pas être passé loin d'un nouvel exploit », analyse le milieu de terrain colmarien une nouvelle fois auteur d'un match plein.
« Ce sont eux
qui ont donné
le tempo de la rencontre »
Beau joueur, l'entraîneur Damien Ott tempère : « Soyons francs. En première mi-temps, les trois divisions d'écart, elles étaient là. Boulogne a montré qu'elle était une équipe de Ligue 1. Les Boulonnais ont eu la maîtrise du jeu. Ce sont eux qui ont donné le tempo de la rencontre et qui récupéraient le ballon où ils le voulaient. »
Comme face à Lille, samedi (il y a quatre jours, il y a une éternité déjà...), les Verts mettent un bon quart d'heure à entrer dans le match.
Sauf que cette fois, cette mise en route un brin poussive leur coûte cher. Le capitaine boulonnais Damien Marcq sert Lorca dans la profondeur. L'ancien international réussit son coup du sombrero sur Khalild Kerssane, le défenseur colmarien. La reprise de volée du gauche de l'ancien attaquant de Colo Colo pétrifie Thomas Aupic et 3 000 spectateurs, quoi qu'il en soit, congelés (0-1, 10e').
Eh oui, c'est Boulogne, autoproclamé « petit » club, peut-être, mais club de Ligue 1, quoi qu'on en dise. Aux manettes, on trouve Yoann Lachor, ancien champion de France (il y a plus de dix ans avec Lens, mais quand même...), Damien Marcq, ancien international espoir, et Olivier Kapo, ancien international tout court. Et ça se voit.
Avec Kapo à la baguette, Boulogne impose son jeu, même sur un terrain gelé où les glissades se multiplient de part et d'autre. Par moments, on entrevoit quelques bribes de football.
Olivier Kapo, toujours, tente sa chance de l'angle de la surface de réparation. Thomas Aupic se détend pour le premier de ses nombreux exploits de la soirée (32e').
Du taillé sur mesure
pour le capitaine colmarien,
Régis Kittler
Une éclaircie colmarienne, enfin. sur cette faute de Soumaré à la limite de la surface, plein axe. Du taillé sur mesure pour le capitaine colmarien, Régis Kittler, roi des « galettes ». Celle-là s'écrase sur la barre transversale alors que l'excellent portier Florian Bague n'avait esquissé le moindre geste (38e'). Et si... et si...
Au moins Colmar peut y croire, doit y croire. Un seul but de débours à la mi-temps, c'est du tout bon pour les Verts. On y est presque mais l'arbitre, M. Moreira, siffle une « drôle » de faute contre Pape Dieye dans le temps additionnel.
Les Verts attendent un coup franc dans le paquet, ils se font surprendre par une petite balle à ras de terre de Lachor pour Blayac. L'attaquant boulonnais croise bien sa frappe. Sylvain Meslien tente bien de dégager en catastrophe mais il ne peut faire autrement que de pousser un ballon qui prenait de toute manière le chemin des buts (45e'+2).
Regonflés à bloc,
crampons « alu » aux pieds,
les Colmariens débutent
leur match
La pause est sifflée dans la foulée. Les mines défaites, les Verts regagnent les vestiaires. Le retour sera totalement différent. Regonflés à bloc, crampons « alu » aux pieds, les Colmariens débutent leur match. Pour de vrai. Et ça se voit.
Nouveau coup franc de Kittler sur le côté droit. Au milieu des mètres quatre-vingts adverses, le petit Moukhlil expédie une tête à bout portant dans le but adverse. C'est dedans ? Non ! Incroyable arrêt réflexe de Bague qui remet ça dans la foulée sur un centre de Mezriche (46e').
Ça y est, les trois divisions d'écart sont gommées. Colmar pousse à tout va. Le petit plus est signé M. Moreira qui relance les Colmariens en sifflant un penalty imaginaire suite à une intervention de Lecointe sur « Guigues » Feutchine. Jérémy Grimm prend Bague à contre-pied et remet les siens dans le coup (1-2, 51e').
Tout reste faisable. Pour un peu, on croirait voir les spectateurs colmariens se muer en supporters. Mais dans le camp des Verts, les jambes se font lourdes, les courses plus rares.
Boulogne n'en a cure et joue sa chance en contre. Les professionnels ne veulent pas trembler jusqu'au bout, ils préféreraient tuer le match. Ce serait fait depuis longtemps si Thomas Aupic n'était pas exceptionnel. Sur cette occasion de Blayac d'abord (83e') puis sur ce sauvetage dans les pieds de Yatabaré (86e').
« Jouer ce match
après avoir éliminé Lille
il y a quatre jours,
c'était un sacré défi »
Quatre minutes, un but de retard. On y croit encore. Dans le temps additionnel, une dernière « moukhlilerie » rend chèvre Lecointe, mais le centre de l'attaquant colmarien ne trouve pas preneur.
Il est trop tard. Retour aux vestiaires avec l'impression d'être passé à quelque chose de grand.
« Jouer ce match après avoir éliminé Lille il y a quatre jours, c'était un sacré défi. Pour les joueurs pour le staff, pour tout un club. Nous l'avons relevé. Et Colmar en sort grandi », conclut Damien Ott.
Quelque chose à ajouter ?
Mathieu Pfeffer
dna
Le match en bref
SR COLMAR 1
BOULOGNE 2
Mi-temps : 0-2. Stadium. 3 000 spectateurs. Arbitre M. Moreira assisté de MM. Ocak et Durussel. Avertissements : Dieye (35e'), Grimm (82e'), Meslien (90e'+1) à Colmar ; Soumaré (46e'), Moussilou (78e') à Boulogne. Les buts : Grimm (51e' sp) pour Colmar ; Lorca (10e'), Meslien (45e'+2, csc) pour Boulogne.
SRC : Aupic - M'Tir, Kerssane, Meslien, Camatte - Grimm, Mezriche, Kittler (cap.) - Feutchine (Carvigan 81e'), Dieye, Moukhlil. Entraîneur : Ott.
BOULOGNE : Bague - Borne, Soumaré, Lachor, Lecointe - Marcq (cap.), Ducatel - Kapo - Karuru (Yatabaré 77e'), Lorca (Moussilou 65e'), Blayac. Entraîneur : Guyot.
fcm- Ballon d'Or
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Joueurs préfèrés: david rinçon,cuca,ribéry,ljuboja,franck sauzée,platini
- Message n°835
Re: Les SR Colmar
Football
Un homme dans le match
La mue de Grimm
A l'image de ses coéquipiers, Jérémy Grimm, le milieu défensif des SR Colmar, a tout donné. Il avait même réduit le score en tout début de deuxième période. Ce matin, il est redevenu un simple joueur de CFA.
Il a beau dire « que c'est bien à vivre, que la Coupe de France est un superbe bonus », Jérémy Grimm a dans ses yeux un on ne sait quoi de brouillé. « C'est vrai qu'il y a des regrets, que je suis déçu. Forcément. Quand je repense à ce deuxième but sur ce coup franc. On s'est fait avoir comme des poussins », lance le gamin d'Ostheim du haut de ses 22 ans, un de plus le 27 mars.
« J'ai simplement la
chance d'avoir la confiance
de Damien Ott »
Hier soir, à l'heure des comptes (forcément), Jérémy Grimm a été à la hauteur de Jérémy Grimm. « Vous mettez Wagner et Michon à ma place, c'est pareil. Il y a beaucoup de bons milieux défensifs à Colmar, vous savez. J'ai simplement la chance d'avoir la confiance de Damien Ott », relativise celui qui a passé huit saisons au Racing, qu'il finira par quitter en juin 2007, sans ce contrat professionnel dont il rêvait.
Avec le club strasbourgeois, il avait gagné une Coupe d'Alsace face aux... SR Colmar en juin 2006 quelques jours après avoir raté le Stade de France et la finale gagnée de Gambardella face à l'OL de Loïc Rémy (3-1).
« Je suis allé ensuite en D2 suisse, à Délemont. Dans ma tête, j'ai toujours l'idée d'être un jour professionnel. Je suis encore jeune. On ne sait jamais. tout va très vite. »
Face aux Boulonnais, tout est d'abord allé très vite, trop vite peut-être. « On a eu du mal à se positionner pendant quinze minutes, reconnaît sans mal le milieu défensif. Avec Salim (Mezriche) et Régis, on a beaucoup parlé. »
Boulogne venait d'ouvrir la marque et Jérémy Grimm, lui, avait eu du mal jusque-là à se positionner sur un terrain gelé façon congélo. Et puis, comme face à Lille quelques jours plus tôt, il est monté en puissance. A commencé à mettre le pied, à délivrer de bons ballons, pour Moukhlil notamment (28e, 34e). Il avait même tenté sa chance, de loin, la balle choisissant de fuir loin du but de Bague (41e).
Il y aura aussi et surtout ce fameux coup franc, dans le temps additionnel de la première période, qui lui reste sur les nerfs, évidemment. « Un coup franc de poussins », se maudit-il encore.
Un tour au vestiaire et la machine colmarienne s'emballe ensuite. M. Moreira fait preuve de générosité en "donnant" un penalty à Feutchine, Jérémy Grimm fait preuve d'opportunisme. Il prend Bague à contre-pied, la balle filant se reposer au fond des filets au ras du poteau droit (51e).
« C'est moi ou Régis (Kittler) qui les tire. Sur le tableau, Damien Ott avait inscrit mon nom. J'y suis donc allé tranquillement », explique celui qui avait passé sa journée dans le même état d'esprit. « Surtout sans stress. Ce n'est pas une pression de jouer ce genre de match, mais un plaisir. »
Un avertissement, presque
une récompense pour
un milieu défensif
Alors, tout Colmar va y croire. Va pousser. Grimm, de plus en plus, apporte son écot à l'attaque. Il écarte Ducatel avant de se faire sécher par Kapo (65e). Après cette autre montée rageuse, où il perd le ballon, il vient tacler Ducatel tout aussi rageusement. Ce qui lui vaut un avertissement (82e), presque une récompense pour un milieu défensif.
En levant les bras, il décidera le public à se réchauffer en criant (83e) et donnera une dernière superbe balle à Kittler dans les toutes dernières secondes de la rencontre. Cette fois, c'est fini. Jérémy Grimm traîne dans le couloir qui mène au vestiaire. Désormais, il a « déjà le championnat en tête. »
« Retourner dans l'anonymat du CFA ne me déplaît pas, dit-il. Ce n'est pas grave. On a vécu de belles choses. Maintenant, on va se reconcentrer sur ce qui est notre quotidien. »
Et son quotidien le mènera samedi à Molsheim où il défiera les stagiaires du Racing, ceux qui lui ont succédé. Et rêvent encore de devenir professionnels. Comme lui, après tout.
Jean-Christophe Pasqua
dna
Un homme dans le match
La mue de Grimm
A l'image de ses coéquipiers, Jérémy Grimm, le milieu défensif des SR Colmar, a tout donné. Il avait même réduit le score en tout début de deuxième période. Ce matin, il est redevenu un simple joueur de CFA.
Il a beau dire « que c'est bien à vivre, que la Coupe de France est un superbe bonus », Jérémy Grimm a dans ses yeux un on ne sait quoi de brouillé. « C'est vrai qu'il y a des regrets, que je suis déçu. Forcément. Quand je repense à ce deuxième but sur ce coup franc. On s'est fait avoir comme des poussins », lance le gamin d'Ostheim du haut de ses 22 ans, un de plus le 27 mars.
« J'ai simplement la
chance d'avoir la confiance
de Damien Ott »
Hier soir, à l'heure des comptes (forcément), Jérémy Grimm a été à la hauteur de Jérémy Grimm. « Vous mettez Wagner et Michon à ma place, c'est pareil. Il y a beaucoup de bons milieux défensifs à Colmar, vous savez. J'ai simplement la chance d'avoir la confiance de Damien Ott », relativise celui qui a passé huit saisons au Racing, qu'il finira par quitter en juin 2007, sans ce contrat professionnel dont il rêvait.
Avec le club strasbourgeois, il avait gagné une Coupe d'Alsace face aux... SR Colmar en juin 2006 quelques jours après avoir raté le Stade de France et la finale gagnée de Gambardella face à l'OL de Loïc Rémy (3-1).
« Je suis allé ensuite en D2 suisse, à Délemont. Dans ma tête, j'ai toujours l'idée d'être un jour professionnel. Je suis encore jeune. On ne sait jamais. tout va très vite. »
Face aux Boulonnais, tout est d'abord allé très vite, trop vite peut-être. « On a eu du mal à se positionner pendant quinze minutes, reconnaît sans mal le milieu défensif. Avec Salim (Mezriche) et Régis, on a beaucoup parlé. »
Boulogne venait d'ouvrir la marque et Jérémy Grimm, lui, avait eu du mal jusque-là à se positionner sur un terrain gelé façon congélo. Et puis, comme face à Lille quelques jours plus tôt, il est monté en puissance. A commencé à mettre le pied, à délivrer de bons ballons, pour Moukhlil notamment (28e, 34e). Il avait même tenté sa chance, de loin, la balle choisissant de fuir loin du but de Bague (41e).
Il y aura aussi et surtout ce fameux coup franc, dans le temps additionnel de la première période, qui lui reste sur les nerfs, évidemment. « Un coup franc de poussins », se maudit-il encore.
Un tour au vestiaire et la machine colmarienne s'emballe ensuite. M. Moreira fait preuve de générosité en "donnant" un penalty à Feutchine, Jérémy Grimm fait preuve d'opportunisme. Il prend Bague à contre-pied, la balle filant se reposer au fond des filets au ras du poteau droit (51e).
« C'est moi ou Régis (Kittler) qui les tire. Sur le tableau, Damien Ott avait inscrit mon nom. J'y suis donc allé tranquillement », explique celui qui avait passé sa journée dans le même état d'esprit. « Surtout sans stress. Ce n'est pas une pression de jouer ce genre de match, mais un plaisir. »
Un avertissement, presque
une récompense pour
un milieu défensif
Alors, tout Colmar va y croire. Va pousser. Grimm, de plus en plus, apporte son écot à l'attaque. Il écarte Ducatel avant de se faire sécher par Kapo (65e). Après cette autre montée rageuse, où il perd le ballon, il vient tacler Ducatel tout aussi rageusement. Ce qui lui vaut un avertissement (82e), presque une récompense pour un milieu défensif.
En levant les bras, il décidera le public à se réchauffer en criant (83e) et donnera une dernière superbe balle à Kittler dans les toutes dernières secondes de la rencontre. Cette fois, c'est fini. Jérémy Grimm traîne dans le couloir qui mène au vestiaire. Désormais, il a « déjà le championnat en tête. »
« Retourner dans l'anonymat du CFA ne me déplaît pas, dit-il. Ce n'est pas grave. On a vécu de belles choses. Maintenant, on va se reconcentrer sur ce qui est notre quotidien. »
Et son quotidien le mènera samedi à Molsheim où il défiera les stagiaires du Racing, ceux qui lui ont succédé. Et rêvent encore de devenir professionnels. Comme lui, après tout.
Jean-Christophe Pasqua
dna
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- Message n°836
Re: Les SR Colmar
Football
Gros plan sur Adbel Moukhlil
Prêt à rebondir
A droite, à gauche, Abdel Moukhlil a essayé de forcer la décision. Il a même failli marquer de la tête, lui, le plus petit joueur sur le terrain. Mais Colmar a perdu et son lutin vert a du mal à choisir entre regrets et fierté du parcours accompli.
Il l'a vue dans le but, cette tête, Abdel Moukhlil. Comme ses coéquipiers, qui commençaient déjà à lever les bras. Comme son banc, prêt à jaillir. Comme les 3 000 supporters colmariens, debout comme un seul homme.
Et puis Florian Bague, le 2e gardien boulonnais, a jailli d'on ne sait où. Il a extirpé cette balle qui ne demandait qu'à lécher la barre avant d'aller se reposer au fond des filets.
« C'est un bon
gardien, hein ? »
« Je la voyais dedans », répète le lutin, les yeux un peu dans le vague, comme s'il revoyait les images au ralenti. « Il a sorti une de ces claquettes. C'est un bon gardien, hein ? »
On joue alors la 47e minute de la rencontre et Boulogne mène 2-0. « Dommage qu'on ait manqué notre première période », poursuit Moukhlil.
Lui aussi a été bien plus en vue après la pause, multipliant les appels, faisant tourner en bourrique Borne, chargé de sa surveillance sur le côté gauche, et Lecointe, empêcheur de centrer en rond à droite.
Un Lecointe encore enrhumé à quelques minutes de la fin du match. Crochet, petit pont, Moukhlil s'ouvre le chemin du but. « Et je rate mon centre. J'essaie d'enrouler. Sur un autre terrain... »
Parlons-en, de cette pelouse gelée en surface, qui a handicapé les techniciens colmariens. « On a changé de crampons à la mi-temps, c'était mieux en deuxième période, mais, je ne sais pas... Sur un autre terrain, eux aussi auraient certainement montré plus de choses. »
« On réalisera demain »
A l'arrivée, les regrets le disputent à la satisfaction. Bon, à chaud, la déception l'emporte. Mais pas de beaucoup. « Oui, il y a des regrets, mais notre parcours, tout le monde aurait aimé le faire. Battre encore une Ligue 1, ç'aurait été encore plus énorme. »
« C'est comme après Lille, on réalisera demain, en lisant les journaux. Après Lille, on a reçu plein de messages de félicitations. J'imagine qu'il y en aura demain, on réalisera qu'on a fait quelque chose de grand... »
Dans les journaux, Moukhlil pourra lire qu'il a réussi un grand match. Un de plus. De quoi nourrir quelques ambitions ? « Je ne suis pas un joueur de Ligue 1 ou Ligue 2 ! Je suis un joueur de CFA qui a joué à son niveau. J'ai joué en DHR à Saint-André-les-Vergers. Quand j'y étais, je rêvais de jouer en DH. En DH, je rêvais de jouer en CFA 2. Aujourd'hui, je rêve de jouer en National ».
« Mon père,
mon premier supporter »
Ce qui était jusqu'à il y a peu un gros mot aux SRC s'est transformé en objectif, quoi qu'on en dise. Cette équipe a montré qu'elle pouvait jouer l'accession. A condition de basculer vite, très vite sur le CFA « en gardant ce niveau de jeu. » Ça tombe bien, samedi, il y a match !
« J'y pense déjà », affirme très sérieusement Moukhlil. Ça ne fait pas un peu trop « joueur pro », ce discours ? « Le monde pro, on y était en quelque sorte ces derniers temps. Même si on bossait. C'est beau ce qu'on a vécu. Les bénévoles, qui se sont mobilisés. Le président (il s'interrompt : Roland Hunsinger fait le tour du vestiaire). Il y en a beaucoup des présidents qui viennent te féliciter après une défaite ? Le public, on l'a entendu. »
Un personnage en particulier. « Mon père, il fait plus de bruit que les 100 000 socios du Barça. C'est mon premier supporter. Il m'a dit de ne pas avoir de regrets... » Alors Abdel Moukhlil les oubliera vite.
Il y encore tant de satisfactions à aller cueillir cette saison...
Cyril Tromson
dna
« On va retrouver l'anonymat »
- DAMIEN OTT (entraîneur SRC) : « On est toujours déçu après une défaite. Aujourd'hui, il faut se servir de cette défaite pour progresser. On a toujours respecté nos adversaires et cette fois Boulogne nous a respectés. Quand tu joues une équipe qui te respecte, les trois divisions sont visibles. Si tu respecte le foot, le foot te respecte.
On a fait une belle deuxième mi-temps mais ça n'a pas suffi. La première mi-temps, on était en apnée puis on a sorti la tête de l'eau et on les a perturbés. Maintenant, il faut profiter de ces moments.
C'est une victoire pour le club, une victoire pour les joueurs. Demain, on repart au travail. »
- LAURENT GUYOT (entraîneur de Boulogne) : « L'objectif est atteint, c'est la seule chose qui compte, Colmar avait le match de Lille dans les jambes, nous avions une inquiétude dès que nous avons su que nous jouions Colmar. Si vous voulez les battre, il faut être sérieux. »
- KHALID KERSSANE (défenseur central SRC) : « On avait un coup à jouer. Mais sur un terrain difficile, où il n'y a aucun appui, on a mis un certain temps à s'y mettre et ce n'est pas passé.
En deuxième mi-temps on pousse pour revenir mais Boulogne a été meilleur ce soir.
Ça va être difficile de se relancer, on avait pris goût à la coupe. Il y avait un engouement de la part des gens, des médias. Maintenant on va retrouver notre poule de CFA et donc l'anonymat. »
- RÉGIS KITTLER (capitaine) : « C'est la fin d'une étape, une nouvelle commence ce soir. Il faut retenir que nous avons rencontré trois clubs professionnels et qu'on leur a tenu la dragée haute. On a beaucoup appris et on va remettre ça en championnat. »
- THOMAS AUPIC (gardien) : « On a plein de choses à retenir de cette aventure. De chaque match il faut garder quelque chose. Contre Metz, on revient au score, ce soir on ne baisse pas les bras. Il ne faut pas oublier que nous avons joué deux équipes de Ligue 1 en trois jours. On a beaucoup donné samedi contre Lille. Il nous a manqué un peu de fraîcheur et un petit quelque chose dans la tête. »
- ROLAND HUNSINGER (président de Colmar) : « Nous avons vécu une belle aventure, de beaux souvenirs, nous pensons déjà à Strasbourg et Mulhouse, nos prochains adversaires en championnat. Il est dur de jouer tous les trois jours.
Je suis fier des joueurs, des membres du staff et de l'ensemble du club qui s'est mobilisé. »
- CÉDRIC CAMATTE (défenseur de Colmar) : « Ils nous ont eu sur les deux buts et il n'est pas simple de marquer trois buts à une Ligue 1. Il était plus difficile de jouer contre Boulogne qui vient du monde amateur que contre Lille. »
Guillaume Erckert et Jorge de Carvalho
Gros plan sur Adbel Moukhlil
Prêt à rebondir
A droite, à gauche, Abdel Moukhlil a essayé de forcer la décision. Il a même failli marquer de la tête, lui, le plus petit joueur sur le terrain. Mais Colmar a perdu et son lutin vert a du mal à choisir entre regrets et fierté du parcours accompli.
Il l'a vue dans le but, cette tête, Abdel Moukhlil. Comme ses coéquipiers, qui commençaient déjà à lever les bras. Comme son banc, prêt à jaillir. Comme les 3 000 supporters colmariens, debout comme un seul homme.
Et puis Florian Bague, le 2e gardien boulonnais, a jailli d'on ne sait où. Il a extirpé cette balle qui ne demandait qu'à lécher la barre avant d'aller se reposer au fond des filets.
« C'est un bon
gardien, hein ? »
« Je la voyais dedans », répète le lutin, les yeux un peu dans le vague, comme s'il revoyait les images au ralenti. « Il a sorti une de ces claquettes. C'est un bon gardien, hein ? »
On joue alors la 47e minute de la rencontre et Boulogne mène 2-0. « Dommage qu'on ait manqué notre première période », poursuit Moukhlil.
Lui aussi a été bien plus en vue après la pause, multipliant les appels, faisant tourner en bourrique Borne, chargé de sa surveillance sur le côté gauche, et Lecointe, empêcheur de centrer en rond à droite.
Un Lecointe encore enrhumé à quelques minutes de la fin du match. Crochet, petit pont, Moukhlil s'ouvre le chemin du but. « Et je rate mon centre. J'essaie d'enrouler. Sur un autre terrain... »
Parlons-en, de cette pelouse gelée en surface, qui a handicapé les techniciens colmariens. « On a changé de crampons à la mi-temps, c'était mieux en deuxième période, mais, je ne sais pas... Sur un autre terrain, eux aussi auraient certainement montré plus de choses. »
« On réalisera demain »
A l'arrivée, les regrets le disputent à la satisfaction. Bon, à chaud, la déception l'emporte. Mais pas de beaucoup. « Oui, il y a des regrets, mais notre parcours, tout le monde aurait aimé le faire. Battre encore une Ligue 1, ç'aurait été encore plus énorme. »
« C'est comme après Lille, on réalisera demain, en lisant les journaux. Après Lille, on a reçu plein de messages de félicitations. J'imagine qu'il y en aura demain, on réalisera qu'on a fait quelque chose de grand... »
Dans les journaux, Moukhlil pourra lire qu'il a réussi un grand match. Un de plus. De quoi nourrir quelques ambitions ? « Je ne suis pas un joueur de Ligue 1 ou Ligue 2 ! Je suis un joueur de CFA qui a joué à son niveau. J'ai joué en DHR à Saint-André-les-Vergers. Quand j'y étais, je rêvais de jouer en DH. En DH, je rêvais de jouer en CFA 2. Aujourd'hui, je rêve de jouer en National ».
« Mon père,
mon premier supporter »
Ce qui était jusqu'à il y a peu un gros mot aux SRC s'est transformé en objectif, quoi qu'on en dise. Cette équipe a montré qu'elle pouvait jouer l'accession. A condition de basculer vite, très vite sur le CFA « en gardant ce niveau de jeu. » Ça tombe bien, samedi, il y a match !
« J'y pense déjà », affirme très sérieusement Moukhlil. Ça ne fait pas un peu trop « joueur pro », ce discours ? « Le monde pro, on y était en quelque sorte ces derniers temps. Même si on bossait. C'est beau ce qu'on a vécu. Les bénévoles, qui se sont mobilisés. Le président (il s'interrompt : Roland Hunsinger fait le tour du vestiaire). Il y en a beaucoup des présidents qui viennent te féliciter après une défaite ? Le public, on l'a entendu. »
Un personnage en particulier. « Mon père, il fait plus de bruit que les 100 000 socios du Barça. C'est mon premier supporter. Il m'a dit de ne pas avoir de regrets... » Alors Abdel Moukhlil les oubliera vite.
Il y encore tant de satisfactions à aller cueillir cette saison...
Cyril Tromson
dna
« On va retrouver l'anonymat »
- DAMIEN OTT (entraîneur SRC) : « On est toujours déçu après une défaite. Aujourd'hui, il faut se servir de cette défaite pour progresser. On a toujours respecté nos adversaires et cette fois Boulogne nous a respectés. Quand tu joues une équipe qui te respecte, les trois divisions sont visibles. Si tu respecte le foot, le foot te respecte.
On a fait une belle deuxième mi-temps mais ça n'a pas suffi. La première mi-temps, on était en apnée puis on a sorti la tête de l'eau et on les a perturbés. Maintenant, il faut profiter de ces moments.
C'est une victoire pour le club, une victoire pour les joueurs. Demain, on repart au travail. »
- LAURENT GUYOT (entraîneur de Boulogne) : « L'objectif est atteint, c'est la seule chose qui compte, Colmar avait le match de Lille dans les jambes, nous avions une inquiétude dès que nous avons su que nous jouions Colmar. Si vous voulez les battre, il faut être sérieux. »
- KHALID KERSSANE (défenseur central SRC) : « On avait un coup à jouer. Mais sur un terrain difficile, où il n'y a aucun appui, on a mis un certain temps à s'y mettre et ce n'est pas passé.
En deuxième mi-temps on pousse pour revenir mais Boulogne a été meilleur ce soir.
Ça va être difficile de se relancer, on avait pris goût à la coupe. Il y avait un engouement de la part des gens, des médias. Maintenant on va retrouver notre poule de CFA et donc l'anonymat. »
- RÉGIS KITTLER (capitaine) : « C'est la fin d'une étape, une nouvelle commence ce soir. Il faut retenir que nous avons rencontré trois clubs professionnels et qu'on leur a tenu la dragée haute. On a beaucoup appris et on va remettre ça en championnat. »
- THOMAS AUPIC (gardien) : « On a plein de choses à retenir de cette aventure. De chaque match il faut garder quelque chose. Contre Metz, on revient au score, ce soir on ne baisse pas les bras. Il ne faut pas oublier que nous avons joué deux équipes de Ligue 1 en trois jours. On a beaucoup donné samedi contre Lille. Il nous a manqué un peu de fraîcheur et un petit quelque chose dans la tête. »
- ROLAND HUNSINGER (président de Colmar) : « Nous avons vécu une belle aventure, de beaux souvenirs, nous pensons déjà à Strasbourg et Mulhouse, nos prochains adversaires en championnat. Il est dur de jouer tous les trois jours.
Je suis fier des joueurs, des membres du staff et de l'ensemble du club qui s'est mobilisé. »
- CÉDRIC CAMATTE (défenseur de Colmar) : « Ils nous ont eu sur les deux buts et il n'est pas simple de marquer trois buts à une Ligue 1. Il était plus difficile de jouer contre Boulogne qui vient du monde amateur que contre Lille. »
Guillaume Erckert et Jorge de Carvalho
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Re: Les SR Colmar
Coupe de France
Les Colmariens n’ont pas à rougir
La pelouse était difficile hier soir, comme l’atteste cette glissade de Grimm (le buteur colmarien) devant Lorca, qui avait ouvert le score pour Boulogne.
Quatre jours après leur exploit face à Lille, les SR Colmar ont mené la vie dure à Boulogne, une autre équipe de Ligue 1. Mais les Boulonnais ont réussi à se mettre à l’abri au début et à la fin de la première mi-temps. Les Verts sortent de la Coupe la tête haute.
Les Boulonnais ont visiblement pris cette formation colmarienne très au sérieux. Certes, plusieurs titulaires, suspendus ou blessés, n’étaient pas de la partie, mais la formation alignée par Laurent Guyot, avec les deux nouveaux, Olivier Kapo et Gonzalo Lorca lancés d’entrée de jeu, avait belle allure. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui mettent immédiatement le feu aux poudres. Sur une pelouse glissante, Kapo s’offre la première occasion à la 5 e minute sur un centre de Blayac. Mais l’international français rate sa reprise.
Boulogne est bien en place autour de ses milieux, Ducatel et Marcq, qui ratissent un maximum de ballons. C’est sur un dégagement du capitaine nordiste que Lorca reçoit le ballon dans la surface des Verts. Un coup du sombrero sur Kerssane et une reprise enchaînée du gauche plus tard, il ne laisse aucune chance à Aupic pour l’ouverture du score. Sur leur lancée, les Boulonnais par Kapo et Karuru sont à deux doigts de doubler la mise. « On a bien abordé le match, notait Laurent Guyot. Je me doutais que pour les Alsaciens ce serait difficile d’enchaîner deux matches de ce niveau. Ils avaient encore dans les jambes leur fabuleux match face à Lille. Et je comptais là-dessus. »
« On n’a pas à avoir honte »
Et justement, les Colmariens dans tout ça ? Ils ne sont pas ridicules, loin de là. Passé le premier quart d’heure, Régis Kittler et ses camarades s’installent même dans le camp des Nordistes. Feutchine ne trouve personne à la réception de son centre (18 e), Bague cueille un centre de Camatte convoité par Dieye (24 e) et Moukhlil est un peu court sur deux ouvertures de Grimm (28 e et 34 e). Et ce n’est pas fini. Après que Kapo, suite à deux crochets dans la surface, oblige Aupic à mettre en corner, ce sont les SRC qui obtiennent la plus belle occasion : une faute de Ducatel sur Dieye à 18 m plein axe, permet à Kittler de trouver la transversale du gardien boulonnais archi-battu (37 e). Cette action avait pour don de réveiller les Nordistes. Après une nouvelle occasion de Kapo, ils profitent d’un coup franc finement joué par Marcq pour Blayac, à gauche du mur, dont le tir est détourné par Meslien dans ses propres filets (0-2) On jouait depuis trois minutes dans le temps additionnel.
« Dix joueurs avaient mis les moulés en première période pour favoriser les appuis, et ils ont pris les petits fers après la pause. Je pense que ça a joué sur le contenu de leur seconde période qu’on a d’ailleurs gagnée 1-0. » Dominique Lihrmann a « des regrets malgré tout. Mais on n’a pas à avoir honte. On doit avoir beaucoup de fierté du parcours accompli. »
Les Colmariens, au retour des vestiaires, parviennent à réveiller les spectateurs, ce qui n’est pas une chose facile à Colmar. Sur un coup franc le long de la touche côté droit, à la suite d’une faute de Ducatel sur Moukhlil, Kittler trouve ce dernier, très bien placé, mais Bague effectue un arrêt réflexe de grande classe sur la tête à bout portant de l’attaquant colmarien (47 e).
« On a poussé au maximum »
Ce n’est que partie remise. Quatre minutes plus tard, Mezriche lance Feutchine, pleine surface, qui trouve Lecointe sur son chemin. Les deux joueurs s’écroulent et l’arbitre offre un penalty, très discutable, aux Colmariens. Il reste que Grimm ne se fait pas prier pour réduire le score (2-1, 51 e).
Sur leur lancée, Khalid Kerssane et ses camarades ont désormais la mainmise sur le match. Certes, ils multiplient les longues transversales en direction de Dieye et Moukhlil, qui n’arrivent que très rarement à surprendre les défenseurs de Boulogne. « On a poussé un maximum, mais ça n’a pas suffi, avoue Salem Mezriche. Avec ce terrain, il paraissait logique de balancer. Mais c’était tout de même solide en face. »
Sur une pelouse de plus en plus glissante, il fallut attendre les dernières minutes pour voir Aupic s’illustrer sur deux tentatives de Blayak (83 e) et Yatabaré (85 e), mais ce sont encore les locaux qui feront se lever le public quand Kittler, à la suite d’une action d’école à une touche de balle, voit son centre contré dans les cinq mètres boulonnais (90 e+3). Juste avant que l’arbitre ne siffle la fin du match.
Hubert Himburg
journal l'alsace
Les Colmariens n’ont pas à rougir
La pelouse était difficile hier soir, comme l’atteste cette glissade de Grimm (le buteur colmarien) devant Lorca, qui avait ouvert le score pour Boulogne.
Quatre jours après leur exploit face à Lille, les SR Colmar ont mené la vie dure à Boulogne, une autre équipe de Ligue 1. Mais les Boulonnais ont réussi à se mettre à l’abri au début et à la fin de la première mi-temps. Les Verts sortent de la Coupe la tête haute.
Les Boulonnais ont visiblement pris cette formation colmarienne très au sérieux. Certes, plusieurs titulaires, suspendus ou blessés, n’étaient pas de la partie, mais la formation alignée par Laurent Guyot, avec les deux nouveaux, Olivier Kapo et Gonzalo Lorca lancés d’entrée de jeu, avait belle allure. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui mettent immédiatement le feu aux poudres. Sur une pelouse glissante, Kapo s’offre la première occasion à la 5 e minute sur un centre de Blayac. Mais l’international français rate sa reprise.
Boulogne est bien en place autour de ses milieux, Ducatel et Marcq, qui ratissent un maximum de ballons. C’est sur un dégagement du capitaine nordiste que Lorca reçoit le ballon dans la surface des Verts. Un coup du sombrero sur Kerssane et une reprise enchaînée du gauche plus tard, il ne laisse aucune chance à Aupic pour l’ouverture du score. Sur leur lancée, les Boulonnais par Kapo et Karuru sont à deux doigts de doubler la mise. « On a bien abordé le match, notait Laurent Guyot. Je me doutais que pour les Alsaciens ce serait difficile d’enchaîner deux matches de ce niveau. Ils avaient encore dans les jambes leur fabuleux match face à Lille. Et je comptais là-dessus. »
« On n’a pas à avoir honte »
Et justement, les Colmariens dans tout ça ? Ils ne sont pas ridicules, loin de là. Passé le premier quart d’heure, Régis Kittler et ses camarades s’installent même dans le camp des Nordistes. Feutchine ne trouve personne à la réception de son centre (18 e), Bague cueille un centre de Camatte convoité par Dieye (24 e) et Moukhlil est un peu court sur deux ouvertures de Grimm (28 e et 34 e). Et ce n’est pas fini. Après que Kapo, suite à deux crochets dans la surface, oblige Aupic à mettre en corner, ce sont les SRC qui obtiennent la plus belle occasion : une faute de Ducatel sur Dieye à 18 m plein axe, permet à Kittler de trouver la transversale du gardien boulonnais archi-battu (37 e). Cette action avait pour don de réveiller les Nordistes. Après une nouvelle occasion de Kapo, ils profitent d’un coup franc finement joué par Marcq pour Blayac, à gauche du mur, dont le tir est détourné par Meslien dans ses propres filets (0-2) On jouait depuis trois minutes dans le temps additionnel.
« Dix joueurs avaient mis les moulés en première période pour favoriser les appuis, et ils ont pris les petits fers après la pause. Je pense que ça a joué sur le contenu de leur seconde période qu’on a d’ailleurs gagnée 1-0. » Dominique Lihrmann a « des regrets malgré tout. Mais on n’a pas à avoir honte. On doit avoir beaucoup de fierté du parcours accompli. »
Les Colmariens, au retour des vestiaires, parviennent à réveiller les spectateurs, ce qui n’est pas une chose facile à Colmar. Sur un coup franc le long de la touche côté droit, à la suite d’une faute de Ducatel sur Moukhlil, Kittler trouve ce dernier, très bien placé, mais Bague effectue un arrêt réflexe de grande classe sur la tête à bout portant de l’attaquant colmarien (47 e).
« On a poussé au maximum »
Ce n’est que partie remise. Quatre minutes plus tard, Mezriche lance Feutchine, pleine surface, qui trouve Lecointe sur son chemin. Les deux joueurs s’écroulent et l’arbitre offre un penalty, très discutable, aux Colmariens. Il reste que Grimm ne se fait pas prier pour réduire le score (2-1, 51 e).
Sur leur lancée, Khalid Kerssane et ses camarades ont désormais la mainmise sur le match. Certes, ils multiplient les longues transversales en direction de Dieye et Moukhlil, qui n’arrivent que très rarement à surprendre les défenseurs de Boulogne. « On a poussé un maximum, mais ça n’a pas suffi, avoue Salem Mezriche. Avec ce terrain, il paraissait logique de balancer. Mais c’était tout de même solide en face. »
Sur une pelouse de plus en plus glissante, il fallut attendre les dernières minutes pour voir Aupic s’illustrer sur deux tentatives de Blayak (83 e) et Yatabaré (85 e), mais ce sont encore les locaux qui feront se lever le public quand Kittler, à la suite d’une action d’école à une touche de balle, voit son centre contré dans les cinq mètres boulonnais (90 e+3). Juste avant que l’arbitre ne siffle la fin du match.
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- Message n°838
Re: Les SR Colmar
merci les verts vous etiez pas ridicules c bien et maintenant le championnat.
Colmar-sr- Débutant
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- Message n°839
Re: Les SR Colmar
Un très grand Bravo a vous ami Colmarien !!!
Ce parcours etait magnifique mais
maintenant c'est la montée nous continurons
a vous soutenir pour le nation!!!!
Je continurai a venir pour vous voir!!!
Allez les verts
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- Message n°840
Re: Les SR Colmar
Football - Alsace
FOOTBALL / CFA : RCS II - SRC (SA. 15H)
Des chances à saisir
« Coincé » entre l'aventure en Coupe de France et le derby haut-rhinois contre le FC Mulhouse, le déplacement à Molsheim pour y rencontrer le Racing II vaut tout de même quatre points.
Il n'est nullement question de prendre Strasbourg de haut, même si les Racingmen occupent la dernière position du classement. N'empêche qu'entre les semaines de folie que viennent de vivre les Colmariens et celles qui les attendent, ce match est le meilleur moment pour laisser respirer une partie des titulaires.
Dans quelle mesure ? L'entraîneur colmarien n'en avait aucune idée avant l'entraînement du soir. « Le principe est acquis. Il y a des joueurs qui auront du temps de jeu. Mais on ne peut pas bouleversé toute l'équipe. »
QUI SORTIRAIT ? - Kerssane, qui souffrait du genou après Boulogne pourrait être ménagé. S'il allait mieux, ce serait Meslien. M'Tir a disputé toutes les rencontres jusqu'à présent, on le verrait bien souffler, tout comme Mezriche. Grimm a le même profil mais il sera suspendu contre le FCM. Sa présence demain n'aurait rien d'une surprise. Les attaquants Dieye et Moukhlil ont beaucoup donné. Mais est-il possible de se passer des deux en même temps ? On pencherait plutôt pour Dieye.
Qui frapperait les coups de pied arrêtés en l'absence du capitaine, Kittler ?
QUI ENTRERAIT ? - Ali Nemouchi peut occuper le couloir droit ou gauche. Jérémy Bontemps est un candidat plus que sérieux dans l'axe. Fortuna n'est pas encore prêt pour jouer 90'. Les candidats les plus sérieux sont, Michon et Wagner, dans l'entre-jeu, et Carvigan, en pointe. Faivre a purgé son match et devrait démarrer.
LE GROUPE POSSIBLE. - Aupic, Fedrigo - Nemouchi, Camatte, Fortuna, Bontemps, Meslien - Grimm, Michon, Wagner, Kittler, Stangl - Carvigan, Feutchine, Faivre, Moukhlil.
M.Pf.
dna
FOOTBALL / CFA : RCS II - SRC (SA. 15H)
Des chances à saisir
« Coincé » entre l'aventure en Coupe de France et le derby haut-rhinois contre le FC Mulhouse, le déplacement à Molsheim pour y rencontrer le Racing II vaut tout de même quatre points.
Il n'est nullement question de prendre Strasbourg de haut, même si les Racingmen occupent la dernière position du classement. N'empêche qu'entre les semaines de folie que viennent de vivre les Colmariens et celles qui les attendent, ce match est le meilleur moment pour laisser respirer une partie des titulaires.
Dans quelle mesure ? L'entraîneur colmarien n'en avait aucune idée avant l'entraînement du soir. « Le principe est acquis. Il y a des joueurs qui auront du temps de jeu. Mais on ne peut pas bouleversé toute l'équipe. »
QUI SORTIRAIT ? - Kerssane, qui souffrait du genou après Boulogne pourrait être ménagé. S'il allait mieux, ce serait Meslien. M'Tir a disputé toutes les rencontres jusqu'à présent, on le verrait bien souffler, tout comme Mezriche. Grimm a le même profil mais il sera suspendu contre le FCM. Sa présence demain n'aurait rien d'une surprise. Les attaquants Dieye et Moukhlil ont beaucoup donné. Mais est-il possible de se passer des deux en même temps ? On pencherait plutôt pour Dieye.
Qui frapperait les coups de pied arrêtés en l'absence du capitaine, Kittler ?
QUI ENTRERAIT ? - Ali Nemouchi peut occuper le couloir droit ou gauche. Jérémy Bontemps est un candidat plus que sérieux dans l'axe. Fortuna n'est pas encore prêt pour jouer 90'. Les candidats les plus sérieux sont, Michon et Wagner, dans l'entre-jeu, et Carvigan, en pointe. Faivre a purgé son match et devrait démarrer.
LE GROUPE POSSIBLE. - Aupic, Fedrigo - Nemouchi, Camatte, Fortuna, Bontemps, Meslien - Grimm, Michon, Wagner, Kittler, Stangl - Carvigan, Feutchine, Faivre, Moukhlil.
M.Pf.
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- Message n°841
Re: Les SR Colmar
Football
CFA
Colmar répond présent
RACING II 1
SR COLMAR 1
Stadium de Molsheim. - 500 spectateurs. Mi-temps : 0-0. Arbitre : M. Duvoid, assisté de MM. Brun et Fuchs. Avertissements : Rivieyran (14e'), Ledy (75e') à Strasbourg : Dieye (41e'), Kerssane (88e') à Colmar.
Les buts : Ledy (56e') pour Strasbourg : Moukhlil (59e') pour Colmar.
RACING : Sommer - Rivieyran, Satli, Wachter, Kirch - Plautz - Brahmia, Marcos (De Jong 68e'), Ketkeophomphone (Dreyer, 90e'+3), Dedola (Bifouma 72e') - Ledy.
SRC : Aupic - M'Tir, Kerssane, Meslien, Camatte - Wagner, Grimm (Michon 78e'), Kittler (Mezriche 64e') - Faivre (Fortuna 89e') - Moukhlil, Dieye.
Pour leur premier match de championnat post-Coupe de France, les Colmariens, 4es au classement, étaient attendus, hier après-midi à Molsheim, pour rencontrer les stagiaires du Racing. Des Strasbourgeois, 19es, qui sont en quête de points vitaux.
Aupic aurait dû
voir rouge
Au terme d'un match à la fois haché par les fautes et très riche en occasions, les deux équipes repartent avec deux points, partagées entre satisfactions et regrets.
Du côté strasbourgeois, les satisfactions concernent avant tout la manière. « C'était bien dans le contenu, relève François Keller, l'entraîneur des stagiaires. Les intentions, l'état d'esprit, c'était bien. »
En revanche, l'incapacité de son équipe à transformer plusieurs situations chaudes l'inquiète. « On a des occasions pour marquer le 2-1, voire le 3-1. C'est souvent le cas quand tu es 19e. Quand tu es 10e, tu les convertis... »
Le coach bas-rhinois pense surtout à ce raid de Brahmia à la 81e'. L'ailier strasbourgeois profite d'une mauvaise relance pour aller défier Aupic. Il élimine le gardien colmarien mais Camatte, revenu d'on ne sait où, lui enlève la balle au moment de frapper.
Côté colmarien, Damien Ott se satisfait de « deux points. » « On avait pas mal d'interrogations et on peut constater qu'on a vite évacué le match de Boulogne, dit-il. On a encore fait des progrès au niveau du rythme mais... »
Mais cela aurait pu être bien pire ! Notamment si M. Duvoid avait sifflé la faute d'Aupic sur Ledy, qui filait au but. « Je le touche », reconnaît le gardien colmarien, qui aurait logiquement dû être expulsé sur l'action.
Cela aurait aussi pu être mieux. Notamment si Sommer n'avait pas réussi deux gros arrêts : il détourne le coup-franc de Faivre en corner d'abord (43e'), est à la parade sur le tête de Dieye bien servi par Kittler ensuite.
Dès le début de la 2e période, Colmar se crée une occasion par Camatte, qui tente sa chance des 25m, très excentré. Sommer relâche mais Satli devance Moukhlil.
Le même Moukhlil sert ensuite idéalement Dieye en retrait, seul à 9 m. Il contrôle mais ne cadre pas (49e'). 7' plus tard, Ketkeo s'ouvre le chemin du but. Aupic détourne la frappe des 20m. Ledy a bien suivi et devance le gardien colmarien pour glisser le ballon dans le but (56e').
Moukhlil efficace
3' plus tard, Colmar égalise grâce à Moukhlil, idéalement servi par... Dieye en retrait. Moukhlil donne le tournis à la défense strasbourgeoise pour servir à nouveau Dieye en retrait à l'angle des 16m. Trop collectif, l'avant-centre préfère l'extra-passe pour Faivre, hors-jeu (63e').
Les deux équipes poussent en fin de match, sans parvenir à cadrer leurs frappes, jusqu'à cette ultime occasion. Un 4 contre 3 qui se conclut par une superbe frappe de Fortuna, effleurée par Sommer (90e'+5).
« On saura à la fin de la saison si c'était un bon résultat », conclut Damien Ott. François Keller n'aurait pas dit mieux !
Cyril Tromson
DNA 31/01/2010
CFA
Colmar répond présent
RACING II 1
SR COLMAR 1
Stadium de Molsheim. - 500 spectateurs. Mi-temps : 0-0. Arbitre : M. Duvoid, assisté de MM. Brun et Fuchs. Avertissements : Rivieyran (14e'), Ledy (75e') à Strasbourg : Dieye (41e'), Kerssane (88e') à Colmar.
Les buts : Ledy (56e') pour Strasbourg : Moukhlil (59e') pour Colmar.
RACING : Sommer - Rivieyran, Satli, Wachter, Kirch - Plautz - Brahmia, Marcos (De Jong 68e'), Ketkeophomphone (Dreyer, 90e'+3), Dedola (Bifouma 72e') - Ledy.
SRC : Aupic - M'Tir, Kerssane, Meslien, Camatte - Wagner, Grimm (Michon 78e'), Kittler (Mezriche 64e') - Faivre (Fortuna 89e') - Moukhlil, Dieye.
Pour leur premier match de championnat post-Coupe de France, les Colmariens, 4es au classement, étaient attendus, hier après-midi à Molsheim, pour rencontrer les stagiaires du Racing. Des Strasbourgeois, 19es, qui sont en quête de points vitaux.
Aupic aurait dû
voir rouge
Au terme d'un match à la fois haché par les fautes et très riche en occasions, les deux équipes repartent avec deux points, partagées entre satisfactions et regrets.
Du côté strasbourgeois, les satisfactions concernent avant tout la manière. « C'était bien dans le contenu, relève François Keller, l'entraîneur des stagiaires. Les intentions, l'état d'esprit, c'était bien. »
En revanche, l'incapacité de son équipe à transformer plusieurs situations chaudes l'inquiète. « On a des occasions pour marquer le 2-1, voire le 3-1. C'est souvent le cas quand tu es 19e. Quand tu es 10e, tu les convertis... »
Le coach bas-rhinois pense surtout à ce raid de Brahmia à la 81e'. L'ailier strasbourgeois profite d'une mauvaise relance pour aller défier Aupic. Il élimine le gardien colmarien mais Camatte, revenu d'on ne sait où, lui enlève la balle au moment de frapper.
Côté colmarien, Damien Ott se satisfait de « deux points. » « On avait pas mal d'interrogations et on peut constater qu'on a vite évacué le match de Boulogne, dit-il. On a encore fait des progrès au niveau du rythme mais... »
Mais cela aurait pu être bien pire ! Notamment si M. Duvoid avait sifflé la faute d'Aupic sur Ledy, qui filait au but. « Je le touche », reconnaît le gardien colmarien, qui aurait logiquement dû être expulsé sur l'action.
Cela aurait aussi pu être mieux. Notamment si Sommer n'avait pas réussi deux gros arrêts : il détourne le coup-franc de Faivre en corner d'abord (43e'), est à la parade sur le tête de Dieye bien servi par Kittler ensuite.
Dès le début de la 2e période, Colmar se crée une occasion par Camatte, qui tente sa chance des 25m, très excentré. Sommer relâche mais Satli devance Moukhlil.
Le même Moukhlil sert ensuite idéalement Dieye en retrait, seul à 9 m. Il contrôle mais ne cadre pas (49e'). 7' plus tard, Ketkeo s'ouvre le chemin du but. Aupic détourne la frappe des 20m. Ledy a bien suivi et devance le gardien colmarien pour glisser le ballon dans le but (56e').
Moukhlil efficace
3' plus tard, Colmar égalise grâce à Moukhlil, idéalement servi par... Dieye en retrait. Moukhlil donne le tournis à la défense strasbourgeoise pour servir à nouveau Dieye en retrait à l'angle des 16m. Trop collectif, l'avant-centre préfère l'extra-passe pour Faivre, hors-jeu (63e').
Les deux équipes poussent en fin de match, sans parvenir à cadrer leurs frappes, jusqu'à cette ultime occasion. Un 4 contre 3 qui se conclut par une superbe frappe de Fortuna, effleurée par Sommer (90e'+5).
« On saura à la fin de la saison si c'était un bon résultat », conclut Damien Ott. François Keller n'aurait pas dit mieux !
Cyril Tromson
DNA 31/01/2010
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- Message n°842
Re: Les SR Colmar
CFA
Le Racing freine Colmar
Dans un derby de qualité malgré des conditions difficiles hier à Molsheim, la lanterne rouge a contraint les héros colmariens de la Coupe de France à un nul équitable, même si les Strasbourgeois peuvent nourrir un peu plus de regrets (1-1).
Si la Ligue d’Alsace cherche un lauréat pour l’un de ses prochains prix du fair-play, elle l’a trouvé. Hier à Molsheim, alors que la réserve du Racing et les SR Colmar viennent de se séparer sur un score nul (1-1), le portier colmarien Thomas Aupic revient avec franchise sur un fait de jeu qui aurait pu – dû – tout changer.
On joue la 28 e et Marcos lance David Ledy en profondeur plein axe. Un peu avant la surface de réparation, l’Aspachois du RCS évite la sortie du gardien des Verts. Ce dernier, emporté par son élan, le déséquilibre. La suite, Aupic la raconte lui-même, avec une honnêteté qui détonne dans le milieu du foot. « S’il y a faute ? Oui, bien sûr. J’ai tellement cru que j’allais être expulsé que je me suis arrêté de jouer. Je me préparais déjà à regagner les vestiaires. »
L’arbitre Cédric Duvoid, pas franchement inspiré durant 90 minutes, et son assistant n’ont rien vu et ferment les yeux. Les SRC finiront la partie à 11. Ils auraient dû jouer à 10 plus d’une heure.
« C’est un fait de jeu s’il y a faute, mais de là où je suis, je n’ai pas bien vu », n’insiste pas le coach du RCS François Keller, suspendu et remplacé pour l’occasion par Jean-Marc Kuentz.
Moukhlil répond à Ledy
Le match ? Un derby de haute tenue, malgré un terrain en partie gelé et des appuis difficiles. Une kyrielle d’occasions aussi qui va permettre aux portiers de briller. Sommer signe ainsi deux jolies parades sur un coup franc plongeant de Faivre et une tête de Dieye sur le corner suivant signé Kittler (43 e). Après une frappe vicieuse à rebond de Camatte qu’il n’a pas pleinement maîtrisée, il aura aussi la chance d’être suppléé par Satli qui dégage en catastrophe devant Moukhlil (46 e).
C’est d’ailleurs sur une action similaire que le Racing va ouvrir le score peu avant l’heure de jeu. Ketkeophomphone arme un tir à rebond qu’Aupic repousse comme il le peut. Plus prompt que la défense colmarienne, Ledy se jette pour ouvrir le score (57 e).
Après neuf matches sans victoire, le RCS est-il en train de mettre un terme à la série d’invincibilité colmarienne en CFA (7 rencontres) ? Non, car deux minutes plus tard, après une charge un brin suspecte dans le dos de Satli, Dieye adresse un centre parfait au 2 e poteau que Moukhlil reprend victorieusement (59 e).
Jusqu’au bout, la balance menacera de pencher d’un côté ou de l’autre, sans finalement choisir son camp. Brahmia, repris par un excellent Camatte (81 e), et Mezriche, d’une frappe juste au-dessus (90 e + 4), auront la balle de match au bout du pied. « Dans le contenu, les intentions et l’état d’esprit, je suis satisfait de mes joueurs », réagit F. Keller, « Dans une saison favorable où tu es 6 e, ce derby, tu le gagnes. Mais les saisons où tu galères, non. »
Ott : « Nous n’avons pas fléchi »
En face, s’il avoue que son équipe ne s’en sort pas trop mal, Damien Ott se réjouit plutôt que le comportement de ses hommes, au sortir de leur double confrontation avec des pensionnaires de L 1 (Lille et Boulogne) en Coupe, ait répondu à sa principale interrogation : « Tout le monde s’attendait à nous voir fléchir. Ça n’a pas été le cas. Il n’était pas simple d’enchaîner après la Coupe. Mais tout le monde a pu voir que nous étions repartis sur un objectif CFA. Je préfère jouer Strasbourg ou Mulhouse mercredi prochain qu’aller à Drancy. Pour la motivation des gars, c’est plus facile. »
Les « espions » mulhousiens Gharib Amzine et Albert Falette, présents hier à Molsheim, sont prévenus : les Verts ont tourné la page Coupe. Lancés dans leur « rythme de Champions’League », pour reprendre l’expression de Khalid Kerssane, ils ont pleinement en tête leur ambition National.
Stéphane Godin
journal l'alsace
Le Racing freine Colmar
Dans un derby de qualité malgré des conditions difficiles hier à Molsheim, la lanterne rouge a contraint les héros colmariens de la Coupe de France à un nul équitable, même si les Strasbourgeois peuvent nourrir un peu plus de regrets (1-1).
Si la Ligue d’Alsace cherche un lauréat pour l’un de ses prochains prix du fair-play, elle l’a trouvé. Hier à Molsheim, alors que la réserve du Racing et les SR Colmar viennent de se séparer sur un score nul (1-1), le portier colmarien Thomas Aupic revient avec franchise sur un fait de jeu qui aurait pu – dû – tout changer.
On joue la 28 e et Marcos lance David Ledy en profondeur plein axe. Un peu avant la surface de réparation, l’Aspachois du RCS évite la sortie du gardien des Verts. Ce dernier, emporté par son élan, le déséquilibre. La suite, Aupic la raconte lui-même, avec une honnêteté qui détonne dans le milieu du foot. « S’il y a faute ? Oui, bien sûr. J’ai tellement cru que j’allais être expulsé que je me suis arrêté de jouer. Je me préparais déjà à regagner les vestiaires. »
L’arbitre Cédric Duvoid, pas franchement inspiré durant 90 minutes, et son assistant n’ont rien vu et ferment les yeux. Les SRC finiront la partie à 11. Ils auraient dû jouer à 10 plus d’une heure.
« C’est un fait de jeu s’il y a faute, mais de là où je suis, je n’ai pas bien vu », n’insiste pas le coach du RCS François Keller, suspendu et remplacé pour l’occasion par Jean-Marc Kuentz.
Moukhlil répond à Ledy
Le match ? Un derby de haute tenue, malgré un terrain en partie gelé et des appuis difficiles. Une kyrielle d’occasions aussi qui va permettre aux portiers de briller. Sommer signe ainsi deux jolies parades sur un coup franc plongeant de Faivre et une tête de Dieye sur le corner suivant signé Kittler (43 e). Après une frappe vicieuse à rebond de Camatte qu’il n’a pas pleinement maîtrisée, il aura aussi la chance d’être suppléé par Satli qui dégage en catastrophe devant Moukhlil (46 e).
C’est d’ailleurs sur une action similaire que le Racing va ouvrir le score peu avant l’heure de jeu. Ketkeophomphone arme un tir à rebond qu’Aupic repousse comme il le peut. Plus prompt que la défense colmarienne, Ledy se jette pour ouvrir le score (57 e).
Après neuf matches sans victoire, le RCS est-il en train de mettre un terme à la série d’invincibilité colmarienne en CFA (7 rencontres) ? Non, car deux minutes plus tard, après une charge un brin suspecte dans le dos de Satli, Dieye adresse un centre parfait au 2 e poteau que Moukhlil reprend victorieusement (59 e).
Jusqu’au bout, la balance menacera de pencher d’un côté ou de l’autre, sans finalement choisir son camp. Brahmia, repris par un excellent Camatte (81 e), et Mezriche, d’une frappe juste au-dessus (90 e + 4), auront la balle de match au bout du pied. « Dans le contenu, les intentions et l’état d’esprit, je suis satisfait de mes joueurs », réagit F. Keller, « Dans une saison favorable où tu es 6 e, ce derby, tu le gagnes. Mais les saisons où tu galères, non. »
Ott : « Nous n’avons pas fléchi »
En face, s’il avoue que son équipe ne s’en sort pas trop mal, Damien Ott se réjouit plutôt que le comportement de ses hommes, au sortir de leur double confrontation avec des pensionnaires de L 1 (Lille et Boulogne) en Coupe, ait répondu à sa principale interrogation : « Tout le monde s’attendait à nous voir fléchir. Ça n’a pas été le cas. Il n’était pas simple d’enchaîner après la Coupe. Mais tout le monde a pu voir que nous étions repartis sur un objectif CFA. Je préfère jouer Strasbourg ou Mulhouse mercredi prochain qu’aller à Drancy. Pour la motivation des gars, c’est plus facile. »
Les « espions » mulhousiens Gharib Amzine et Albert Falette, présents hier à Molsheim, sont prévenus : les Verts ont tourné la page Coupe. Lancés dans leur « rythme de Champions’League », pour reprendre l’expression de Khalid Kerssane, ils ont pleinement en tête leur ambition National.
Stéphane Godin
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Re: Les SR Colmar
Trois arrivées, trois départs
Les SR Colmar ont profité des derniers jours du marché hivernal pour retoucher leur secteur offensif. Bagnost, Stralka et Lévêque quittent le club, Mondeguer, Sanogo et Boukakiou rejoignent les Verts.
Trois arrivées, trois départs. Comme ils le souhaitaient, les Colmariens ont profité du marché hivernal pour apporter quelques retouches à leur effectif. Cyril Bagnost, arrivé l'été dernier de Montluçon, repart après avoir joué quelques bribes de match. Pour quelle destination ? « Je ne sais pas. On a fait une résiliation à l'amiable de son contrat fédéral », indique Jean-Louis Jaegli, en charge de la question aux SRC.
Gary Stralka, le 1er à avoir annoncé son désir de partir, a signé à Sarre-Union (CFA 2). Enfin, Aurélien Lévêque retourne à Koetzingue (Excellence) pour se relancer.
Rayon arrivées, la principale s'appelle Michel Mondeguer. Ancien capitaine de la réserve troyenne, ce Congolais de 21 ans a été formé à Nantes et jouait en début de saison à Quimper. Arrivé en début de semaine dernière, il a effectué un essai qui s'est avéré concluant.
Petit gabarit (1,74m, 65 kg), il sera le seul nouveau contrat fédéral et pourrait être qualifié dès la semaine prochaine.
Les deux autres nouvelles têtes ont également été confirmées après un essai, en fin de semaine dernière. Bamory Sanogo (22 ans, 1,80m pour 72kg) arrive d'Italie. Cet attaquant ivoirien s'est entraîné avec le Torino mais n'avait pas de club.
Riyad Boukakiou, 18 ans, arrive lui des équipes de jeunes du FC Bâle. Domicilié à Wittenheim, il viendra lui aussi renforcer le secteur offensif. A priori en équipe deux, mais sait-on jamais...
C.T.
dna
Les SR Colmar ont profité des derniers jours du marché hivernal pour retoucher leur secteur offensif. Bagnost, Stralka et Lévêque quittent le club, Mondeguer, Sanogo et Boukakiou rejoignent les Verts.
Trois arrivées, trois départs. Comme ils le souhaitaient, les Colmariens ont profité du marché hivernal pour apporter quelques retouches à leur effectif. Cyril Bagnost, arrivé l'été dernier de Montluçon, repart après avoir joué quelques bribes de match. Pour quelle destination ? « Je ne sais pas. On a fait une résiliation à l'amiable de son contrat fédéral », indique Jean-Louis Jaegli, en charge de la question aux SRC.
Gary Stralka, le 1er à avoir annoncé son désir de partir, a signé à Sarre-Union (CFA 2). Enfin, Aurélien Lévêque retourne à Koetzingue (Excellence) pour se relancer.
Rayon arrivées, la principale s'appelle Michel Mondeguer. Ancien capitaine de la réserve troyenne, ce Congolais de 21 ans a été formé à Nantes et jouait en début de saison à Quimper. Arrivé en début de semaine dernière, il a effectué un essai qui s'est avéré concluant.
Petit gabarit (1,74m, 65 kg), il sera le seul nouveau contrat fédéral et pourrait être qualifié dès la semaine prochaine.
Les deux autres nouvelles têtes ont également été confirmées après un essai, en fin de semaine dernière. Bamory Sanogo (22 ans, 1,80m pour 72kg) arrive d'Italie. Cet attaquant ivoirien s'est entraîné avec le Torino mais n'avait pas de club.
Riyad Boukakiou, 18 ans, arrive lui des équipes de jeunes du FC Bâle. Domicilié à Wittenheim, il viendra lui aussi renforcer le secteur offensif. A priori en équipe deux, mais sait-on jamais...
C.T.
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- Message n°844
Re: Les SR Colmar
CFA
Colmar tient la cadence
On joue la 38e minute, Thomas Aupic vient de faucher David Ledy en dehors de sa surface. Le gardien colmarien craint alors le pire. Mais il sera généreusement gracié par l’arbitre.
Malmenés par une réserve du Racing accrocheuse, les Colmariens ont répondu présent pour préserver les deux points du match nul samedi (1-1). Quatre jours seulement avant un second derby face au FC Mulhouse.
Il est encore un peu tôt pour le savoir. Il sera sans doute temps d’y revenir à l’heure de dresser les premiers bilans de la saison. Lorsque les Colmariens auront atteint — ou pas — leur objectif : « bien figurer en championnat ».
Ce ne sera qu’au moment de faire les comptes qu’on saura réellement dans quelle colonne — crédits ou débits — ranger leur beau parcours en Coupe de France (élimination en 32 e de finale face à Boulogne après avoir éliminé un club de Ligue 1, Lille, et un de Ligue 2, Metz).
Physiquement ça va…
Pour l’heure, les Colmariens ont la tête à leur série incroyable de cinq matches en 14 jours. Après deux matches épiques face des équipes de Ligue 1, Lille et Boulogne, et avant de recevoir coup sur coup Mulhouse, mercredi, puis Sannois-Saint-Gratien, les incertitudes sur l’état de fraîcheur des verts sont réelles.
« Enchaîner trois matches de CFA, c’est dans nos cordes, ce n’est pas un problème. Contre des « Ligue 1 », c’est un peu plus exceptionnel et plus compliqué », confie Thomas Aupic, le portier colmarien, qui balaye néanmoins d’un revers de gant l’argument de la fraîcheur physique : « Physiquement, ça va. Nous avons des phases de récupération qui sont utiles et efficaces. On est bien préparé pour ça. C’est psychologiquement que c’est un peu plus compliqué. On fait tout pour rester concentré. L’enchaînement des matches facilite un peu cela car on passe très rapidement à autre chose. Peut-être un peu trop », reconnaît-il.
En alignant à deux exceptions près (Mezriche et Feutchine) le onze qui a débuté face à Boulogne trois jours plutôt, Damien Ott a fait le choix de la continuité samedi. « C’est un équilibre tellement fragile. Il va falloir tout le monde car la saison est longue. On est actuellement sur un rythme d’une équipe professionnelle. Je suis bien content d’enchaîner les gros matches, c’est plus facile à gérer que d’aller à Drancy », résume le coach colmarien, satisfait du comportement de son équipe dans ce derby.
Car après deux mois d’interruption (victoire à Besançon, 5-3, le 5 décembre dernier), ce retour au championnat face à une réserve du Racing dans l’obligation de prendre des points, avait tout d’un piège. « On s’attendait à un match comme ça, avec une équipe très combative, qui ne lâcherait rien. Malgré son classement, Strasbourg est une bonne équipe. Ce sont toujours des matches difficiles », rappelle Thomas Aupic.
Sur une pelouse rendue aléatoire par les conditions climatiques et malgré l’enchaînement des matches, les Colmariens n’ont pas lâché. Ni psychologiquement, ni physiquement.
…psychologiquement, c’est un peu plus compliqué
Menés au score sur un but du Haut-Rhinois David Ledy, Thomas Aupic et ses coéquipiers ont trouvé les ressources pour revenir dans la partie grâce à Moukhlil. Et éviter une défaite qui aurait été plus compliquée à gérer. « Nous avons gardé cet état d’esprit combatif, cette volonté de gagner. Dans les moments délicats, nous savons que nous pouvons nous appuyer sur ces valeurs qui sont les nôtres et avec lesquelles nous nous battons depuis le début de la saison. On ne les perd pas comme ça », note Thomas Aupic.
Un match qui aurait pu basculer à la 38 e minute, lorsque le portier colmarien, emporté dans son élan, vint faucher un David Ledy qui filait seul au but. « Il joue bien le coup, je le touche c’est clair. Je me préparais à rentrer aux vestiaires », confiait-il au coup de sifflet final. Le tournant de cette rencontre ? « Pas forcément, on ne sait pas comment on aurait réagi à 10 contre 11. »
Seul point noir du week-end : les deux points perdus dans cette bataille. « Ce n’est pas une bonne chose, c’est clair. Nous devons désormais ressortir le positif de ce match car il y en a un autre dès mercredi face à Mulhouse ».
Le quatrième en dix jours. Comme des pros.
Jérôme Gil
journal l'alsace
Colmar tient la cadence
On joue la 38e minute, Thomas Aupic vient de faucher David Ledy en dehors de sa surface. Le gardien colmarien craint alors le pire. Mais il sera généreusement gracié par l’arbitre.
Malmenés par une réserve du Racing accrocheuse, les Colmariens ont répondu présent pour préserver les deux points du match nul samedi (1-1). Quatre jours seulement avant un second derby face au FC Mulhouse.
Il est encore un peu tôt pour le savoir. Il sera sans doute temps d’y revenir à l’heure de dresser les premiers bilans de la saison. Lorsque les Colmariens auront atteint — ou pas — leur objectif : « bien figurer en championnat ».
Ce ne sera qu’au moment de faire les comptes qu’on saura réellement dans quelle colonne — crédits ou débits — ranger leur beau parcours en Coupe de France (élimination en 32 e de finale face à Boulogne après avoir éliminé un club de Ligue 1, Lille, et un de Ligue 2, Metz).
Physiquement ça va…
Pour l’heure, les Colmariens ont la tête à leur série incroyable de cinq matches en 14 jours. Après deux matches épiques face des équipes de Ligue 1, Lille et Boulogne, et avant de recevoir coup sur coup Mulhouse, mercredi, puis Sannois-Saint-Gratien, les incertitudes sur l’état de fraîcheur des verts sont réelles.
« Enchaîner trois matches de CFA, c’est dans nos cordes, ce n’est pas un problème. Contre des « Ligue 1 », c’est un peu plus exceptionnel et plus compliqué », confie Thomas Aupic, le portier colmarien, qui balaye néanmoins d’un revers de gant l’argument de la fraîcheur physique : « Physiquement, ça va. Nous avons des phases de récupération qui sont utiles et efficaces. On est bien préparé pour ça. C’est psychologiquement que c’est un peu plus compliqué. On fait tout pour rester concentré. L’enchaînement des matches facilite un peu cela car on passe très rapidement à autre chose. Peut-être un peu trop », reconnaît-il.
En alignant à deux exceptions près (Mezriche et Feutchine) le onze qui a débuté face à Boulogne trois jours plutôt, Damien Ott a fait le choix de la continuité samedi. « C’est un équilibre tellement fragile. Il va falloir tout le monde car la saison est longue. On est actuellement sur un rythme d’une équipe professionnelle. Je suis bien content d’enchaîner les gros matches, c’est plus facile à gérer que d’aller à Drancy », résume le coach colmarien, satisfait du comportement de son équipe dans ce derby.
Car après deux mois d’interruption (victoire à Besançon, 5-3, le 5 décembre dernier), ce retour au championnat face à une réserve du Racing dans l’obligation de prendre des points, avait tout d’un piège. « On s’attendait à un match comme ça, avec une équipe très combative, qui ne lâcherait rien. Malgré son classement, Strasbourg est une bonne équipe. Ce sont toujours des matches difficiles », rappelle Thomas Aupic.
Sur une pelouse rendue aléatoire par les conditions climatiques et malgré l’enchaînement des matches, les Colmariens n’ont pas lâché. Ni psychologiquement, ni physiquement.
…psychologiquement, c’est un peu plus compliqué
Menés au score sur un but du Haut-Rhinois David Ledy, Thomas Aupic et ses coéquipiers ont trouvé les ressources pour revenir dans la partie grâce à Moukhlil. Et éviter une défaite qui aurait été plus compliquée à gérer. « Nous avons gardé cet état d’esprit combatif, cette volonté de gagner. Dans les moments délicats, nous savons que nous pouvons nous appuyer sur ces valeurs qui sont les nôtres et avec lesquelles nous nous battons depuis le début de la saison. On ne les perd pas comme ça », note Thomas Aupic.
Un match qui aurait pu basculer à la 38 e minute, lorsque le portier colmarien, emporté dans son élan, vint faucher un David Ledy qui filait seul au but. « Il joue bien le coup, je le touche c’est clair. Je me préparais à rentrer aux vestiaires », confiait-il au coup de sifflet final. Le tournant de cette rencontre ? « Pas forcément, on ne sait pas comment on aurait réagi à 10 contre 11. »
Seul point noir du week-end : les deux points perdus dans cette bataille. « Ce n’est pas une bonne chose, c’est clair. Nous devons désormais ressortir le positif de ce match car il y en a un autre dès mercredi face à Mulhouse ».
Le quatrième en dix jours. Comme des pros.
Jérôme Gil
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- Message n°845
Re: Les SR Colmar
Un petit miracle
SR COLMAR 2
ENTENTE SSG 1
Colmar Stadium. - 1000 spectateurs. Mi-temps : 1-0. Arbitre : M. Caron, assisté de MM. Corsini et Babula. Buts : Kerssane (44e'), Fortuna (90e'+3) pour Colmar : Oulai (56e') pour Sannois-Saint Gratien. Avertissements : Kittler (42e'), Mezriche (88e'), Fortuna (90e') à Colmar ; Milla Kingue (45e'+1), Varela Fernandes (88e'), Soule (89e'), Halis (90e'+3) à l'ESSG. Expulsion : Seka (79e') à l'ESSG.
SR COLMAR : Aupic - M'Tir, Kerssane, Meslien, Camatte (Fortuna 59e') - Michon (Wagner 59e') - Mezriche, Kittler - Faivre (Carvigan 59e') - Moukhlil, Dieye.
ENTENTE SANNOIS/SAINT-GRATIEN : Adiceam - De Araujo, Gueye, Sert, Seka - Milla Kingue - Yosri Dit Youbi (Varela Fernandes 49e'), Soule, Dobo (Mounissamy 63e'), Oulai (Halis 73e') - Kebe.
Victorieux sur un but de Loïc Fortuna dans les arrêts de jeu, les Colmariens ont remporté un match qu'ils n'ont jamais réussi à maîtriser, hier soir au Stadium.
Souvent cette saison, les Colmariens ont lâché des points en jouant bien. Hier soir, ils en ont pris quatre en jouant... moyennement. Et personne ne s'en plaindra, si ce n'est peut-être cette équipe francilienne finalement tombée dans son propre piège en concédant le coup franc de trop.
Colmar s'en tire très bien
Entre mauvaises passes, approximations et manque d'inspiration en attaque, les Verts éprouvent énormément de mal à développer leur jeu. Comme si cela ne suffisait pas, ils offrent en plus deux superbes occasions à leurs adversaires en première période.
Sur la première, c'est un ballon mal dégagé qui revient sur Soule dans les 16m colmariens. Le Francilien réussit son lob sur Aupic, avancé, mais Michon sauve sur la ligne (21e').
Sur la seconde, M'Tir, à 25m de son but, se loupe en voulant tacler le ballon vers Aupic. Oulai en profite pour aller défier le gardien colmarien. Il réussit son grand pont, mais pousse trop son ballon et Kerssane peut dégager son camp.
Et côté colmarien ? Pas grand chose à signaler. Une frappe hors cadre de Mezriche (17e') et c'est tout jusqu'à ce corner de Kittler à une minute de la pause. Le centre est parfait, sur la tête de Kerssane qui catapulte le ballon au fond des filets. Ça fait 1-0, Colmar s'en tire très bien.
On peut même ajouter un second « très », juste après la pause. Kebe profite d'un bon service de Oulai pour « allumer » Aupic à l'entrée de la surface. Le gardien repousse et, devant une défense passive, Kebe récupère le ballon et sert Soule à l'opposé, qui ne cadre pas.
Après une tête pas assez appuyée de Dieye (52e'), l'ESSG égalise logiquement. Kebe sert Oulai en retrait. Le milieu offensif contrôle tranquillement et s'ouvre le chemin du but d'un joli crochet. La suite : une frappe enroulée qui ne laisse aucune chance à Thomas Aupic (56e').
Les Franciliens ont fait le plus dur. Les Verts ne parviennent pas à déstabiliser leur adversaire. Seul reproche à faire à l'Entente, cette propension à exagérer le moindre contact, à solliciter le soigneur à la moindre occasion.
Les esprits s'échauffent
Et c'est ce qui provoque le tournant du match. Soigné hors du terrain, Seka adresse un doigt d'honneur au public au moment de revenir sur la pelouse. Alerté par son assistant, M. Caron expulse le grossier personnage. Il reste onze minutes à jouer.
Les esprits s'échauffent de plus en plus. Les Franciliens multiplient les fautes, mais tiennent bon. Wagner, par deux fois, tente sa chance mais ne cadre pas sur des ballons repoussés à l'entrée de la surface.
Dans le temps additionnel, Kittler obtient un dernier coup franc à gauche du but. Il le tire en direction du point de penalty. Carvigan effleure la balle qui arrive sur Fortuna, au deuxième poteau. Le gaucher frappe du droit et marque un but qui pourrait valoir cher en fin de saison.
Cyril Tromson
DNA 07/02/2010
SR COLMAR 2
ENTENTE SSG 1
Colmar Stadium. - 1000 spectateurs. Mi-temps : 1-0. Arbitre : M. Caron, assisté de MM. Corsini et Babula. Buts : Kerssane (44e'), Fortuna (90e'+3) pour Colmar : Oulai (56e') pour Sannois-Saint Gratien. Avertissements : Kittler (42e'), Mezriche (88e'), Fortuna (90e') à Colmar ; Milla Kingue (45e'+1), Varela Fernandes (88e'), Soule (89e'), Halis (90e'+3) à l'ESSG. Expulsion : Seka (79e') à l'ESSG.
SR COLMAR : Aupic - M'Tir, Kerssane, Meslien, Camatte (Fortuna 59e') - Michon (Wagner 59e') - Mezriche, Kittler - Faivre (Carvigan 59e') - Moukhlil, Dieye.
ENTENTE SANNOIS/SAINT-GRATIEN : Adiceam - De Araujo, Gueye, Sert, Seka - Milla Kingue - Yosri Dit Youbi (Varela Fernandes 49e'), Soule, Dobo (Mounissamy 63e'), Oulai (Halis 73e') - Kebe.
Victorieux sur un but de Loïc Fortuna dans les arrêts de jeu, les Colmariens ont remporté un match qu'ils n'ont jamais réussi à maîtriser, hier soir au Stadium.
Souvent cette saison, les Colmariens ont lâché des points en jouant bien. Hier soir, ils en ont pris quatre en jouant... moyennement. Et personne ne s'en plaindra, si ce n'est peut-être cette équipe francilienne finalement tombée dans son propre piège en concédant le coup franc de trop.
Colmar s'en tire très bien
Entre mauvaises passes, approximations et manque d'inspiration en attaque, les Verts éprouvent énormément de mal à développer leur jeu. Comme si cela ne suffisait pas, ils offrent en plus deux superbes occasions à leurs adversaires en première période.
Sur la première, c'est un ballon mal dégagé qui revient sur Soule dans les 16m colmariens. Le Francilien réussit son lob sur Aupic, avancé, mais Michon sauve sur la ligne (21e').
Sur la seconde, M'Tir, à 25m de son but, se loupe en voulant tacler le ballon vers Aupic. Oulai en profite pour aller défier le gardien colmarien. Il réussit son grand pont, mais pousse trop son ballon et Kerssane peut dégager son camp.
Et côté colmarien ? Pas grand chose à signaler. Une frappe hors cadre de Mezriche (17e') et c'est tout jusqu'à ce corner de Kittler à une minute de la pause. Le centre est parfait, sur la tête de Kerssane qui catapulte le ballon au fond des filets. Ça fait 1-0, Colmar s'en tire très bien.
On peut même ajouter un second « très », juste après la pause. Kebe profite d'un bon service de Oulai pour « allumer » Aupic à l'entrée de la surface. Le gardien repousse et, devant une défense passive, Kebe récupère le ballon et sert Soule à l'opposé, qui ne cadre pas.
Après une tête pas assez appuyée de Dieye (52e'), l'ESSG égalise logiquement. Kebe sert Oulai en retrait. Le milieu offensif contrôle tranquillement et s'ouvre le chemin du but d'un joli crochet. La suite : une frappe enroulée qui ne laisse aucune chance à Thomas Aupic (56e').
Les Franciliens ont fait le plus dur. Les Verts ne parviennent pas à déstabiliser leur adversaire. Seul reproche à faire à l'Entente, cette propension à exagérer le moindre contact, à solliciter le soigneur à la moindre occasion.
Les esprits s'échauffent
Et c'est ce qui provoque le tournant du match. Soigné hors du terrain, Seka adresse un doigt d'honneur au public au moment de revenir sur la pelouse. Alerté par son assistant, M. Caron expulse le grossier personnage. Il reste onze minutes à jouer.
Les esprits s'échauffent de plus en plus. Les Franciliens multiplient les fautes, mais tiennent bon. Wagner, par deux fois, tente sa chance mais ne cadre pas sur des ballons repoussés à l'entrée de la surface.
Dans le temps additionnel, Kittler obtient un dernier coup franc à gauche du but. Il le tire en direction du point de penalty. Carvigan effleure la balle qui arrive sur Fortuna, au deuxième poteau. Le gaucher frappe du droit et marque un but qui pourrait valoir cher en fin de saison.
Cyril Tromson
DNA 07/02/2010
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- Message n°846
Re: Les SR Colmar
La belle série continue
COMPIEGNE 1
SR COLMAR 1
Mi-temps : 1-0. Arbitre : M. Ansel, assisté de MM. Coin et Tian. 800 spectateurs environ. Avertissements : Mayuma (77e'), Lautoa (84e'), Masiala (90e'+3) à Compiègne. Le buts : Aulon (19e') pour Compiègne ; Kittler (85e') pour Colmar.
COMPIEGNE : Vincent, Diakhaby, Tomas, Lautoa, Chretien, Masiala, Stanger (Patricio, 84'), Aulon, Boulanger, Mayuma, Gendrey (Oukadi, 70e').
SR COLMAR : Fedrigo, Camatte, Fortuna (M'Tir, 83'), Meslien, Kerssane, Grimm, Moukhlil, Mezriche (Faivre, 83e'), Dieye, Carvigan (Feutchine, 63e'), Kittler.
(APL) - A quelques encablures du wagon de Rethondes, les Haut Rhinois ont ponctué ce second mois de l'année par un bon résultat nul. Menacés de relégation, les Picards démarrent fort mais, ce sont les Alsaciens qui se montrent les plus dangereux. Une longue touche de Fortuna prolongée de la tête par Dieye ne trouve personne à la réception dans la surface (9e'). Cinq minutes plus tard, un coup franc de Kittler provoque un cafouillage devant les buts locaux. Masiala dégage en catastrophe en corner. Dieye le reprend aux six mètres et Vincent repousse de justesse.
Malgré les assauts alsaciens, les Picards ne s'en laissent pas compter. Sur un centre de Tomas, le ballon est repris de la tête par capitaine Aulon et finit dans la lucarne de Fedrigo impuissant (19e'). Dix minutes plus tard, les Verts tentent de réagir avec un coup franc très profond de Kittler qui manque de lober le portier oisien.
De retour des vestiaires, les Colmariens se montrent plus agressifs. Un centre tir de Moukhlil bien claqué par Vincent (51e') et une frappe de Mezriche trop excentrée à l'entrée de la surface leur redonnent un peu de vigueur. Si les duels restent âpres, le match, lui, tombe dans un faux rythme . Une frappe de Aulon repoussée des deux poings par Fedrigo dans les pieds de sa défense relance les débats (67e'). Quelques minutes plus tard, Kittler, frappe avec puissance un coup franc de plus de quarante mètres, capté en deux temps par Vincent, gêné par son défenseur Masiala (71e'). Après une faute de Lautoa, Kittler, sur le coup franc, tente une frappe lobée du rond central qui surprend Vincent, malgré un ultime réflexe. Colmar venait de sauver l'essentiel dans les derniers instants (85e'). « Il faut se satisfaire de ce point pris face à une très bonne équipe de Compiègne. Offensivement, ils n'ont pas proposé grand' chose mais ils ont été très forts défensivement. On savait que notre salut pouvait venir des coups de pied arrêtés et c'est ce qui s'est produit. Je me répète mais ce sont 2 bons points de pris pour nous », a déclaré Damien Ott, l'entraîneur colmarien.
dna
COMPIEGNE 1
SR COLMAR 1
Mi-temps : 1-0. Arbitre : M. Ansel, assisté de MM. Coin et Tian. 800 spectateurs environ. Avertissements : Mayuma (77e'), Lautoa (84e'), Masiala (90e'+3) à Compiègne. Le buts : Aulon (19e') pour Compiègne ; Kittler (85e') pour Colmar.
COMPIEGNE : Vincent, Diakhaby, Tomas, Lautoa, Chretien, Masiala, Stanger (Patricio, 84'), Aulon, Boulanger, Mayuma, Gendrey (Oukadi, 70e').
SR COLMAR : Fedrigo, Camatte, Fortuna (M'Tir, 83'), Meslien, Kerssane, Grimm, Moukhlil, Mezriche (Faivre, 83e'), Dieye, Carvigan (Feutchine, 63e'), Kittler.
(APL) - A quelques encablures du wagon de Rethondes, les Haut Rhinois ont ponctué ce second mois de l'année par un bon résultat nul. Menacés de relégation, les Picards démarrent fort mais, ce sont les Alsaciens qui se montrent les plus dangereux. Une longue touche de Fortuna prolongée de la tête par Dieye ne trouve personne à la réception dans la surface (9e'). Cinq minutes plus tard, un coup franc de Kittler provoque un cafouillage devant les buts locaux. Masiala dégage en catastrophe en corner. Dieye le reprend aux six mètres et Vincent repousse de justesse.
Malgré les assauts alsaciens, les Picards ne s'en laissent pas compter. Sur un centre de Tomas, le ballon est repris de la tête par capitaine Aulon et finit dans la lucarne de Fedrigo impuissant (19e'). Dix minutes plus tard, les Verts tentent de réagir avec un coup franc très profond de Kittler qui manque de lober le portier oisien.
De retour des vestiaires, les Colmariens se montrent plus agressifs. Un centre tir de Moukhlil bien claqué par Vincent (51e') et une frappe de Mezriche trop excentrée à l'entrée de la surface leur redonnent un peu de vigueur. Si les duels restent âpres, le match, lui, tombe dans un faux rythme . Une frappe de Aulon repoussée des deux poings par Fedrigo dans les pieds de sa défense relance les débats (67e'). Quelques minutes plus tard, Kittler, frappe avec puissance un coup franc de plus de quarante mètres, capté en deux temps par Vincent, gêné par son défenseur Masiala (71e'). Après une faute de Lautoa, Kittler, sur le coup franc, tente une frappe lobée du rond central qui surprend Vincent, malgré un ultime réflexe. Colmar venait de sauver l'essentiel dans les derniers instants (85e'). « Il faut se satisfaire de ce point pris face à une très bonne équipe de Compiègne. Offensivement, ils n'ont pas proposé grand' chose mais ils ont été très forts défensivement. On savait que notre salut pouvait venir des coups de pied arrêtés et c'est ce qui s'est produit. Je me répète mais ce sont 2 bons points de pris pour nous », a déclaré Damien Ott, l'entraîneur colmarien.
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- Message n°847
Re: Les SR Colmar
SR Colmar
Un bon nul sans Aupic, mais avec Fedrigo
Thomas Fedrigo est sorti de l’ombre à Compiègne où il a largement participé à la performance des SR Colmar.
Privé de leur gardien titulaire blessé à la main, les Colmariens ont ramené deux bons points de Compiègne avec un Thomas Fedrigo qui a su prendre ses responsabilités.
Thomas Aupic a l’habitude de faire du rab lors de séances d’entraînement. Jeudi soir, le gardien des Verts est ainsi encore resté sous le feu des tirs des attaquants et sous les yeux de Damien Ott. « Il était chaud bouillant à l’image de son match face à Drancy, mais sur le dernier arrêt, il s’est tordu la main », explique son entraîneur. Aupic a immédiatement ressenti une vive douleur et la radio qu’il a passée dans la soirée a confirmé la gravité de la blessure : fracture d’un métacarpe qui lui vaut trois à quatre semaines d’arrêt. Le coup dur pour les Colmariens d’autant qu’Aupic a été de nombreuses fois décisif ces derniers temps.
« Ça fait partie d’une saison de football, souligne, fataliste, le directeur sportif du club Dominique Lihrmann. Mais Damien n’a pas été inquiet puisqu’on a un deuxième gardien qui s’entraîne sérieusement avec la complicité d’Aupic et qui est prêt à sauter dans l’arène. »
Thomas Fedrigo, qui a largement participé à l’accession des SRC en CFA était visiblement prêt, samedi à Compiègne. « Dès l’échauffement, on a vu qu’il était dans le coup, poursuit Lihrmann. Il a pris le match par le bon bout avec beaucoup de détermination et d’enthousiasme. Certes, il a pris un but dès la quatorzième minute, mais c’était une frappe en pleine lucarne que personne ne pouvait arrêter. Par la suite, il a été décisif en sauvant notamment le 2-0 à la suite d’une mésentente avec un défenseur et il a remis ça sur une frappe puissante après la pause et a ainsi largement participé au match nul. »
« Un nul pas illogique »
Un résultat nul qui visiblement satisfait les Verts puisqu’il leur permet de rester dans le sillage des deux premiers avec quatorze points enregistrés lors des quatre derniers matches. « On est tombé sur une très bonne équipe de Compiègne qui nous a été supérieure dans l’entame du match, reconnaît Lihrmann. Après, on a fait jeu égal et on s’est même procuré plus d’occasions nettes. Au final, le match nul n’est pas illogique. »
À l’occasion de ce déplacement en Picardie, les Colmariens « ont effectué leur meilleure production depuis la Coupe de France », selon le staff. De bon augure avant la venue d’Amnéville, samedi prochain.
H.H.
journal l'alsace
Un bon nul sans Aupic, mais avec Fedrigo
Thomas Fedrigo est sorti de l’ombre à Compiègne où il a largement participé à la performance des SR Colmar.
Privé de leur gardien titulaire blessé à la main, les Colmariens ont ramené deux bons points de Compiègne avec un Thomas Fedrigo qui a su prendre ses responsabilités.
Thomas Aupic a l’habitude de faire du rab lors de séances d’entraînement. Jeudi soir, le gardien des Verts est ainsi encore resté sous le feu des tirs des attaquants et sous les yeux de Damien Ott. « Il était chaud bouillant à l’image de son match face à Drancy, mais sur le dernier arrêt, il s’est tordu la main », explique son entraîneur. Aupic a immédiatement ressenti une vive douleur et la radio qu’il a passée dans la soirée a confirmé la gravité de la blessure : fracture d’un métacarpe qui lui vaut trois à quatre semaines d’arrêt. Le coup dur pour les Colmariens d’autant qu’Aupic a été de nombreuses fois décisif ces derniers temps.
« Ça fait partie d’une saison de football, souligne, fataliste, le directeur sportif du club Dominique Lihrmann. Mais Damien n’a pas été inquiet puisqu’on a un deuxième gardien qui s’entraîne sérieusement avec la complicité d’Aupic et qui est prêt à sauter dans l’arène. »
Thomas Fedrigo, qui a largement participé à l’accession des SRC en CFA était visiblement prêt, samedi à Compiègne. « Dès l’échauffement, on a vu qu’il était dans le coup, poursuit Lihrmann. Il a pris le match par le bon bout avec beaucoup de détermination et d’enthousiasme. Certes, il a pris un but dès la quatorzième minute, mais c’était une frappe en pleine lucarne que personne ne pouvait arrêter. Par la suite, il a été décisif en sauvant notamment le 2-0 à la suite d’une mésentente avec un défenseur et il a remis ça sur une frappe puissante après la pause et a ainsi largement participé au match nul. »
« Un nul pas illogique »
Un résultat nul qui visiblement satisfait les Verts puisqu’il leur permet de rester dans le sillage des deux premiers avec quatorze points enregistrés lors des quatre derniers matches. « On est tombé sur une très bonne équipe de Compiègne qui nous a été supérieure dans l’entame du match, reconnaît Lihrmann. Après, on a fait jeu égal et on s’est même procuré plus d’occasions nettes. Au final, le match nul n’est pas illogique. »
À l’occasion de ce déplacement en Picardie, les Colmariens « ont effectué leur meilleure production depuis la Coupe de France », selon le staff. De bon augure avant la venue d’Amnéville, samedi prochain.
H.H.
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Date d'inscription : 03/10/2007
Feuille de personnage
Points aux pronos:
(0/1)
Clubs préfèrés: fcm,asse,bayern munich
Joueurs préfèrés: david rinçon,cuca,ribéry,ljuboja,franck sauzée,platini
- Message n°848
Re: Les SR Colmar
Colmar s’y habitue
Les SR Colmar ont pris samedi les commandes du groupe A du CFA après un succès au courage face à Alfortville devant près de 1500 spectateurs. Officiellement, one ne s’enflamme pas…
Gilbert Beck était dans les tribunes du stadium de Colmar samedi dernier. Le kiné installé à Dinsheim/Bruche, près de Mutzig, avait forcément les yeux de Chimène pour Abdel Moukhlil, le double buteur colmarien de samedi. Une semaine plus tôt, le buteur colmarien avait été victime d’un coup sur la malléole à Dunkerque. Le diagnostic semblait clair. Il n’allait pas joueur le match au sommet face à Alfortville. Mais c’est mal connaître le savoir faire de Gilbert Beck. Lundi, en une séance, la cheville traumatisée était soignée et si Damien Ott a soigneusement entretenu le suspense sur la participation de son buteur, il savait déjà le mardi qu’il allait pouvoir tenir sa place. Et encore une fois le « Colmarien qui marche sur l’eau » a fait la différence, d’abord sur une passe en profondeur de son capitaine, Régis Kittler, puis sur un retourné acrobatique d’anthologie qui laissé pantois d’admiration un public qui, même s’il est gâté cette saison, encore du mal à devenir supporter, davantage que spectateur.
Les mêmes et on recommence
Colmar change avec les résultats actuels et ne change pas de discours. Les spectateurs sont là, nombreux quand il le faut et, en général, très contents d’être venus. Le président, Roland Hunsinger, avant le match, gère les entrées au stade, puis supervise le fonctionnement des buvettes à la mi-temps. Jean-Louis Jaegli, le manager du club, assiste à la rencontre, certes de plus en plus crispé au fur et à mesure que la saison avance. Gilbert Meyer, le trésorier du club, gère les entrées avant de sortir du tunnel, en général en deuxième période, jette un œil et demande simplement : « on est bon ? » En général, la réponse arrive du tableau d’affichage, mais cet homme là forcément « y pense », et il l’avoue d’ailleurs. Bien sûr, la consigne reste de mise, pas question de s’enflammer. « Ce n’est pas terminé », insiste d’ailleurs Azzedine Meguelatti, l’entraîneur d’Alfortville, forcément déçu près le très bon match réalisé par ses joueurs. « Le football est fait d’efficacité et Colmar a été meilleur que nous dans ce domaine. Nous aurions pu mener 4-2 à la mi-temps. C’est comme ça. Il faut l’accepter. Nous savons que nous en avons termine avec les confrontations directes contre les autres gros, ce n’est pas le cas de Colmar qui doit encore jouer Villemomble, Nancy ou Besançon ».
Ott sur du velours
De son côté, Damien Ott savoure le résultat, la manière, l’engagement de ses joueurs et même un scénario de match qui va servir ses plans. « Ce que j’ai adoré dans ce match, c’est qu’ils étaient plus forts que nous. Alfortville a aujourd’hui le niveau du National, pas nous et je vais pouvoir m’en servir à chaque instant pour mes joueurs : attention, nous ne sommes pas les plus forts et il y a encore beaucoup de travail ». Colmar n’a peut-être pas la meilleure équipe, mais les Verts ont le meilleur mental du championnat. Et à douze matchs de la fin de saison, c’est un argument de poids. « On a gagné aujourd’hui avec notre cœur et notre mental », ajoutait Régis Kittler, le capitaine. « Mais ce n’est pas encore fait. On a dès mercredi un match délicat face à Mulhouse qui a besoin de points, mais aussi d’autres déplacements périlleux à négocier comme à Raon ou Villemomble ».
La route est encore longue, mais elle est aussi à chaque journée un peu plus courte.
Stéphane Heili
Olivier Teissere
Le mercredi 24 mars 2010 - 14h00
LAFA
Les SR Colmar ont pris samedi les commandes du groupe A du CFA après un succès au courage face à Alfortville devant près de 1500 spectateurs. Officiellement, one ne s’enflamme pas…
Gilbert Beck était dans les tribunes du stadium de Colmar samedi dernier. Le kiné installé à Dinsheim/Bruche, près de Mutzig, avait forcément les yeux de Chimène pour Abdel Moukhlil, le double buteur colmarien de samedi. Une semaine plus tôt, le buteur colmarien avait été victime d’un coup sur la malléole à Dunkerque. Le diagnostic semblait clair. Il n’allait pas joueur le match au sommet face à Alfortville. Mais c’est mal connaître le savoir faire de Gilbert Beck. Lundi, en une séance, la cheville traumatisée était soignée et si Damien Ott a soigneusement entretenu le suspense sur la participation de son buteur, il savait déjà le mardi qu’il allait pouvoir tenir sa place. Et encore une fois le « Colmarien qui marche sur l’eau » a fait la différence, d’abord sur une passe en profondeur de son capitaine, Régis Kittler, puis sur un retourné acrobatique d’anthologie qui laissé pantois d’admiration un public qui, même s’il est gâté cette saison, encore du mal à devenir supporter, davantage que spectateur.
Les mêmes et on recommence
Colmar change avec les résultats actuels et ne change pas de discours. Les spectateurs sont là, nombreux quand il le faut et, en général, très contents d’être venus. Le président, Roland Hunsinger, avant le match, gère les entrées au stade, puis supervise le fonctionnement des buvettes à la mi-temps. Jean-Louis Jaegli, le manager du club, assiste à la rencontre, certes de plus en plus crispé au fur et à mesure que la saison avance. Gilbert Meyer, le trésorier du club, gère les entrées avant de sortir du tunnel, en général en deuxième période, jette un œil et demande simplement : « on est bon ? » En général, la réponse arrive du tableau d’affichage, mais cet homme là forcément « y pense », et il l’avoue d’ailleurs. Bien sûr, la consigne reste de mise, pas question de s’enflammer. « Ce n’est pas terminé », insiste d’ailleurs Azzedine Meguelatti, l’entraîneur d’Alfortville, forcément déçu près le très bon match réalisé par ses joueurs. « Le football est fait d’efficacité et Colmar a été meilleur que nous dans ce domaine. Nous aurions pu mener 4-2 à la mi-temps. C’est comme ça. Il faut l’accepter. Nous savons que nous en avons termine avec les confrontations directes contre les autres gros, ce n’est pas le cas de Colmar qui doit encore jouer Villemomble, Nancy ou Besançon ».
Ott sur du velours
De son côté, Damien Ott savoure le résultat, la manière, l’engagement de ses joueurs et même un scénario de match qui va servir ses plans. « Ce que j’ai adoré dans ce match, c’est qu’ils étaient plus forts que nous. Alfortville a aujourd’hui le niveau du National, pas nous et je vais pouvoir m’en servir à chaque instant pour mes joueurs : attention, nous ne sommes pas les plus forts et il y a encore beaucoup de travail ». Colmar n’a peut-être pas la meilleure équipe, mais les Verts ont le meilleur mental du championnat. Et à douze matchs de la fin de saison, c’est un argument de poids. « On a gagné aujourd’hui avec notre cœur et notre mental », ajoutait Régis Kittler, le capitaine. « Mais ce n’est pas encore fait. On a dès mercredi un match délicat face à Mulhouse qui a besoin de points, mais aussi d’autres déplacements périlleux à négocier comme à Raon ou Villemomble ».
La route est encore longue, mais elle est aussi à chaque journée un peu plus courte.
Stéphane Heili
Olivier Teissere
Le mercredi 24 mars 2010 - 14h00
LAFA
fcm- Ballon d'Or
- Nombre de messages : 3506
Date d'inscription : 03/10/2007
Feuille de personnage
Points aux pronos:
(0/1)
Clubs préfèrés: fcm,asse,bayern munich
Joueurs préfèrés: david rinçon,cuca,ribéry,ljuboja,franck sauzée,platini
- Message n°849
Re: Les SR Colmar
Football
Football / CFA
La belle affaire
Et de douze ! Les SR Colmar ont décroché hier soir leur 12e succès à domicile en 14 rencontres disputées grâce à un but de Pape Dieye inscrit en fin de première période.
SR COLMAR 1
LILLE II 0
Colmar Stadium. 1400 spectateurs. Mi-temps : 1-0. Arbitre : M. Mombert assisté de Mlle Himber et M. Roth. Le but : Dieye (39e').
SR COLMAR : Fedrigo - Camatte (M'Tir, 55e'), Kerssane, Meslien, Fortuna (Wagner 80e') - Mezriche, Grimm, Kittler - Faivre (Feutchine 83e'), Dieye, Moukhlil.
LOSC II : Oukidja - Delvigne, Soumaoro, Rivierez, Souaré - Altama (Sy 86e'), Gueye, Baherle (Puel 58e') - Bruro, Wade, Douniama.
Cette 16e victoire de la saison - il y en a eu quatre en déplacement - permet aux Colmariens de continuer leur cavalier seul en tête du championnat de France amateur, avec sept points d'avance sur Villemomble - tenu en échec à Nancy et prochain adversaire des Verts - et 13 sur Alfortville, exempt hier soir. De quoi être optimiste pour la suite.
« On ne calcule pas », balaie Damien Ott, l'entraîneur colmarien. « Dans les vestiaires, j'ai épinglé cette phrase : si on regarde les obstacles qui sont devant nous, on perd de vue l'objectif... »
Un objectif - le National - dont les Colmariens se sont une nouvelle fois rapprochés hier soir au terme d'un match maîtrisé au sortir d'une entrée en matière un peu laborieuse. Avec comme point d'orgue cette tête en retrait de Cédric Camatte mal assurée et récupérée par Wade.
Auteur de 5 buts lors des deux derniers matchs, le Lillois se présente seul face à Fedrigo et ne cadre pas sa frappe. On joue depuis 5' et Lille a déjà laissé passer sa chance !
Les Colmariens jouent dans le camp lillois. Kittler tente un lob des 45m, qui passe de peu à côté (10e'), Mezriche ne cadre pas sa frappe après un une-deux avec Dieye (23e'), Grimm trouve Oukidja à la parade sur un coup franc des 27m (27e'), Dieye échoue lui aussi sur le gardien lillois de la tête (29e').
Un secteur de jeu dans lequel l'avant-centre colmarien se montre une nouvelle fois impressionnant. Sur un long centre de Camatte, à 12m du but, il domine Souamoro et Rivierez pour adresser une tête lobée que le gardien lillois, un peu avancé, ne peut empêcher d'entrer dans le but. C'est la 7e réussite de Dieye cette saison, un but qui vaut de l'or.
Car la deuxième période est un peu plus difficile pour des Colmariens qui disputent leur 7e match du mois. Camatte est remplacé, victime de douleurs au adducteurs alors qu'au même moment, Loïc Fortuna serre les dents pour rester sur le terrain, cheville en vrac.
Les Colmariens jouent un peu plus bas, histoire de profiter des contres. Et il y en a ! Mezriche tente sa chance des 35m, il obtient un corner (61e').
Dix minutes plus tard, Grimm tacle un ballon que Faivre transmet instantanément à Moukhlil. Ce dernier devance la sortie du gardien en reprenant de volée. Le lob est superbe et termine dans les filets mais l'arbitre assistante a levé son drapeau, à mauvais escient estiment des Colmariens qui restent sous la menace nordiste.
A la 64e', ils ont bien cru que Rivierez allait égaliser de la tête, sur un corner. Fedrigo était à terre mais Faivre - très bon hier soir - sauvait sur sa ligne.
Dans le dernier quart d'heure, Moukhlil s'offre encore un duel avec Oukidja, qu'il perd (81e'), finalement sans conséquence. « On a maîtrisé le match, face à une formation lilloise qui restait sur deux succès et six buts marqués. On va bien récupérer deux jours et après, on sera fin prêts pour aller à Villemomble », conclut Damien Ott.
En espérant que la folie du mois de mars (26 points pris sur 28 possibles) se prolongera encore un peu...
Cyril Tromson
Retrouvez le déroulé de la rencontre sur notre site internet dna.fr, rubrique « fil foot »
Football / CFA
La belle affaire
Et de douze ! Les SR Colmar ont décroché hier soir leur 12e succès à domicile en 14 rencontres disputées grâce à un but de Pape Dieye inscrit en fin de première période.
SR COLMAR 1
LILLE II 0
Colmar Stadium. 1400 spectateurs. Mi-temps : 1-0. Arbitre : M. Mombert assisté de Mlle Himber et M. Roth. Le but : Dieye (39e').
SR COLMAR : Fedrigo - Camatte (M'Tir, 55e'), Kerssane, Meslien, Fortuna (Wagner 80e') - Mezriche, Grimm, Kittler - Faivre (Feutchine 83e'), Dieye, Moukhlil.
LOSC II : Oukidja - Delvigne, Soumaoro, Rivierez, Souaré - Altama (Sy 86e'), Gueye, Baherle (Puel 58e') - Bruro, Wade, Douniama.
Cette 16e victoire de la saison - il y en a eu quatre en déplacement - permet aux Colmariens de continuer leur cavalier seul en tête du championnat de France amateur, avec sept points d'avance sur Villemomble - tenu en échec à Nancy et prochain adversaire des Verts - et 13 sur Alfortville, exempt hier soir. De quoi être optimiste pour la suite.
« On ne calcule pas », balaie Damien Ott, l'entraîneur colmarien. « Dans les vestiaires, j'ai épinglé cette phrase : si on regarde les obstacles qui sont devant nous, on perd de vue l'objectif... »
Un objectif - le National - dont les Colmariens se sont une nouvelle fois rapprochés hier soir au terme d'un match maîtrisé au sortir d'une entrée en matière un peu laborieuse. Avec comme point d'orgue cette tête en retrait de Cédric Camatte mal assurée et récupérée par Wade.
Auteur de 5 buts lors des deux derniers matchs, le Lillois se présente seul face à Fedrigo et ne cadre pas sa frappe. On joue depuis 5' et Lille a déjà laissé passer sa chance !
Les Colmariens jouent dans le camp lillois. Kittler tente un lob des 45m, qui passe de peu à côté (10e'), Mezriche ne cadre pas sa frappe après un une-deux avec Dieye (23e'), Grimm trouve Oukidja à la parade sur un coup franc des 27m (27e'), Dieye échoue lui aussi sur le gardien lillois de la tête (29e').
Un secteur de jeu dans lequel l'avant-centre colmarien se montre une nouvelle fois impressionnant. Sur un long centre de Camatte, à 12m du but, il domine Souamoro et Rivierez pour adresser une tête lobée que le gardien lillois, un peu avancé, ne peut empêcher d'entrer dans le but. C'est la 7e réussite de Dieye cette saison, un but qui vaut de l'or.
Car la deuxième période est un peu plus difficile pour des Colmariens qui disputent leur 7e match du mois. Camatte est remplacé, victime de douleurs au adducteurs alors qu'au même moment, Loïc Fortuna serre les dents pour rester sur le terrain, cheville en vrac.
Les Colmariens jouent un peu plus bas, histoire de profiter des contres. Et il y en a ! Mezriche tente sa chance des 35m, il obtient un corner (61e').
Dix minutes plus tard, Grimm tacle un ballon que Faivre transmet instantanément à Moukhlil. Ce dernier devance la sortie du gardien en reprenant de volée. Le lob est superbe et termine dans les filets mais l'arbitre assistante a levé son drapeau, à mauvais escient estiment des Colmariens qui restent sous la menace nordiste.
A la 64e', ils ont bien cru que Rivierez allait égaliser de la tête, sur un corner. Fedrigo était à terre mais Faivre - très bon hier soir - sauvait sur sa ligne.
Dans le dernier quart d'heure, Moukhlil s'offre encore un duel avec Oukidja, qu'il perd (81e'), finalement sans conséquence. « On a maîtrisé le match, face à une formation lilloise qui restait sur deux succès et six buts marqués. On va bien récupérer deux jours et après, on sera fin prêts pour aller à Villemomble », conclut Damien Ott.
En espérant que la folie du mois de mars (26 points pris sur 28 possibles) se prolongera encore un peu...
Cyril Tromson
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jean-mi- Ballon d'Or
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Localisation : colmar
Date d'inscription : 09/07/2008
- Message n°850
Re: Les SR Colmar
il faut ramener une victoire ou un nul mais hier colmar a encore reussi a faire un beau jeu,l'equipe s'adapte toujours a l'equipe adverse hier ils ont bien maitriser lille malgré un beau jeu lillois.