Les SR Colmar

J'éspère que Colmar gagnera ce match .
même si les chances sont petites ..

Football
Football / Coupe de France : Avant SR Colmar - Lille (samedi 15h)

Lille enchaîne
Les Lillois sont repartis sur le même rythme qu'avant la trêve. Côté colmarien, le groupe a participé à une sortie en raquette et retrouve le terrain ce soir.
RAQUETTES. - Pendant que Lille enchaîne les rencontres à raison d'un match tous les trois jours, les Colmariens, eux, varient les plaisirs. Jeudi, les Colmariens ont travaillé leur technique lors d'une séance de futsal. Au menu de samedi une sortie en groupe et en raquettes au Lac Blanc.
SUER. - Qu'on ne s'y trompe pas, cette sortie n'avait rien d'une promenade de santé. « Dédé (Hermann, le préparateur physique) nous fait suer », confirme un Doumé Lihrmann trahi par ses pieds : le directeur technique des SRC a dû renoncer avant terme, ce qui ne lui a pas fait perdre son sens de l'humour : « c'est là que tu vois que tu as 50 balais ».
PROGRAMME. - Les Colmariens ont repris un rythme d'entraînement normal, avec des séances ce soir, demain soir, jeudi midi et vendredi soir. Aucune mise au vert n'est prévue avant de recevoir Lille, samedi à 15h.
BILLETS. - Les billets achetés pour la rencontre initialement programmée le 9 janvier restent valables. Des tickets « pelouse » sont toujours en vente à l'hypermarché Leclerc de Colmar (7€). Les détenteurs de billets qui ne pourront assister à la rencontre du 23 janvier peuvent se faire rembourser vendredi de 17h à 19h au club-house des SR Colmar (au Stadium).
RYTHME. - Celui du LOSC ne faiblit pas ! Depuis la reprise, les Nordistes, qui se rendent demain à Sochaux, ont joué deux fois, marqué six buts supplémentaires (dont deux après prolongation). Le départ de Gervinho n'a en rien perturbé le rythme offensif de l'équipe. En championnat, les Dogues ont inscrit 29 buts lors de leurs sept dernières sorties.
RECORD. - En battant le PSG, dimanche, les Lillois ont aligné un 7e succès de rang. Ils ont ainsi égalé le record de victoires consécutives du club qui datait de la saison...1949/50. S'ils s'imposent demain, ils effaceront la performance des coéquipiers du mythique Marceau Somerlinck (ou Sommerlynck).
RECORD (2). - Si les Lillois inscrivent trois buts (ou plus), ils égaleront un record datant de 31 ans. Lors de la saison 1978/79, le FC Nantes avait remporté huit matchs consécutifs en inscrivant à chaque fois au moins trois buts !
EUROPE. - « Lille, c'est le top niveau européen », déclarait Damien Ott juste après le tirage au sort. L'entraîneur colmarien a raison : la moyenne de but marqués par le Losc depuis le 28 novembre le place même N°1 continental. Avec 3,7 buts marqués par match, le club du Nord devance le Bayern Munich (2e, 3,4), le Milan AC (3e, 2, ou Manchester (4e, 2,6).
PLESTAN. - Il devait être aligné en défense centrale aux côtés d'Adil Rami face aux SR Colmar. Mais Nicolas Plestan a rechuté. Les examens passés par le défenseur nordiste ont confirmé qu'une opération était nécessaire. Elle a lieu cette semaine et Plestan sera absent pendant deux à trois mois supplémentaires.


C.T. et M.Pf.
dna

nikos68770 a écrit:J'éspère que Colmar gagnera ce match .
même si les chances sont petites ..

il faut toujours avoir espoir !

SR Colmar
« S’en servir pour grandir »

Kittler et les SRC déterminés à jouer le coup à fond.
Seul rescapé de l’aventure des SR Colmar en 2006 avec Ali Nemouchi, Régis Kittler attend avec impatience ce second rendez-vous avec Lille.
Qu’est-ce qui a changé depuis ce premier rendez-vous raté ?

Depuis, on n’en a pas trop parlé. D’ailleurs notre préparation n’est pas la même. Il faut dire que les conditions d’entraînement ont été particulières avec les terrains enneigés. On a donc joué en salle et on a fait une sortie raquettes en montagne. On est entré dans le vif du sujet mardi soir.

N’y aura-t-il pas un déficit de préparation plus important ?

Il est vrai que les Lillois auront joué trois matches en 15 jours alors que nous n’avons effectué qu’un match amical (contre St-Louis) depuis le 13 décembre et notre victoire sur Metz. Le coach avait programmé une opposition entre nous vendredi soir, mais l’état des terrains l’en a empêché. Mais nous sommes physiquement au point, Dédé Hermann s’en est bien occupé. Il y a 15 jours, on avait évalué nos chances de passer à 5 % puisque les Lillois venaient de reprendre l’entraînement. Disons qu’aujourd’hui nos chances sont tombées à 2 %. Mais on va les jouer à fond.

Autant dire que Lille est inaccessible pour les SRC ?

Tout à fait. C’est un autre monde. Cette équipe est vraiment impressionnante actuellement et est en pleine confiance. Trois de ses joueurs partent à la CAN et elle continue son bonhomme de chemin comme si de rien n’était. Si l’on tient compte de la différence entre les deux formations, on devrait en prendre sept ou huit. Et ça, personne n’en a envie. On va donc jouer sur nos valeurs et se battre comme en championnat. On va essayer de les bousculer.

Cette rencontre ressemble un peu à celle que vous aviez disputée en 2006 contre Rennes ?

Les Rennais, comme les Lillois aujourd’hui, sont venus en Alsace alors qu’ils balayaient tout sur leur passage. Avec une équipe, qui était à mon avis moins forte qu’aujourd’hui, on a réussi à leur tenir tête durant une mi-temps (1-1). Mais ils ont fait la différence ensuite. On va tout faire pour les repousser le plus longtemps possible, mais il nous faudra un maximum de réussite et qu’eux en aient moins. S’ils parviennent à évoluer comme ils le font depuis trois mois, c’est évidemment mission impossible pour nous.

On sent tout de même qu’une élimination ne serait pas un drame...

Evidemment. Notre objectif reste le CFA. La Coupe de France, c’est un «plus» que nous pouvons offrir à nos supporters, c’est un plaisir pour nous. En plus, le fait de pouvoir rencontrer ce genre d’équipe ne peut être que bénéfique pour notre groupe et nous servir de tremplin. On va l’utiliser pour grandir, quel que soit le résultat obtenu.

Recueilli par Hubert Himburg
journal l'alsace

Football
Football / Coupe de France : SR Colmar - Lille (sa. 15h au Stadium)

Jusqu'où ira Garcia ?
Si Lille brille depuis trois mois, c'est en grande partie à son entraîneur Rudi Garcia qu'il le doit. Retour sur une ascension loin d'être terminée.
Visage fermé, regard sévère, Rudi Garcia prend place dans les profondeurs de Bonal, prêt à faire face à ses obligations médiatiques.
Son équipe vient de s'incliner face à Sochaux (2-1). La première défaite des Lillois en championnat depuis le 22 novembre ; celle qui ne permettra pas aux «Dogues» de battre leur record de victoires consécutives (7 en 1949/50 et 2009/2010, donc).

Six mois plus tard,
personne n'aurait l'idée
de contester un seul instant
la décision de Michel Seydoux


Cette série, Rudi Garcia a bien failli ne jamais l'égaler. Licencié à la surprise générale par le club lillois en juin 2009 alors qu'il vient juste de le qualifier pour l'Europa League, Garcia est réintégré quelques jours plus tard. Sorti vainqueur de son bras de fer avec l'ancien directeur général Xavier Thuilot (qui a depuis quitté le club), il se retrouve alors en position de force dans le Nord.
Six mois plus tard, personne n'aurait l'idée de contester un seul instant la décision de Michel Seydoux, le président lillois, qui avait alors fait le forcing pour s'assurer les services de « son » coach.
Lille est l'équipe en forme du moment et c'est une évidence, défaite à Sochaux ou non. Que le mérite en revienne en grande partie à son entraîneur est difficilement contestable.
Rudi Garcia, donc. Honnête meneur de jeu de Division 1 dans les années 1980 (à Lille, essentiellement, puis Caen), le natif de Nemours finit sa carrière là où il l'avait commencée : à Corbeil-Essonnes. Pas vraiment un hasard, son père y a été entraîneur après une carrière pro, lui aussi.
En 1995, Corbeil évolue en DH où il maintient le club puis échoue en barrage pour la montée en CFA2. Robert Nouzaret, qu'il a connu à Caen, le fait alors venir à Saint-Étienne. D'abord préparateur physique, Garcia gravit les échelons : entraîneur-adjoint de Nouzaret puis de John Toshack, il prend la direction de l'équipe en compagnie de Jean-Guy Wallemme en janvier 2001. Le duo ne tiendra que six mois. S'en suit une saison blanche pour Garcia.

Son idée du football,
ce jeu court (...)
il veut la développer seul


Le travail en binôme ne convient pas à son caractère trempé qui ne craint pas les conflits, comme il le prouvera encore par la suite. Son idée du football, ce jeu court, ce pressing haut, cette volonté d'aller rapidement de l'avant dès la récupération du ballon, il veut la développer seul.
C'est à Dijon, en National, où il signe en 2002, qu'il explosera à la face du football français. Une montée en Ligue 2 suivie d'une 5e place (meilleur parcours réalisé par un promu) plus une demi-finale de Coupe de France : le pari est réussi.
La Ligue 1 l'attend à nouveau. Ce sera Le Mans où il prend la délicate succession de Frédéric Hantz. La transition est réussie, le MUC 72 se classe 9e. Entre temps, le style Garcia a séduit les dirigeants lillois. Sans hésitation, il rejoint le club de ses débuts pros. Avec le succès que l'on sait. Au point que le milieu du football (avec ce que cela comporte comme incertitudes) lui promet un avenir des plus brillants.
« C'est un modèle, dit tout de même de lui son homologue colmarien, Damien Ott. Son parcours, le jeu qu'il prône. Tout chez lui force le respect.
Retour à Bonal : « On verra si on est une bonne équipe si on est capable de rebondir et de battre Lens (la prochaine rencontre de championnat). »
Le championnat, comme une obsession. A en oublier la Coupe et ce déplacement à Colmar ? « Non, bien sûr, il y a ce retour dans l'Est mais je dissocie les Coupes du championnat », explique-t-il, esquissant un sourire, premier et dernier de la soirée.


Mathieu Pfeffer
dna

Football
Colmar peut-il battre Lille ?

L'exemple sochalien
Le coup d'arrêt subi par les Lillois à Sochaux mercredi (2-1) doit inspirer les Colmariens. Oui, s'imposer est peu probable mais pas impossible. Tour d'horizon des raisons d'y croire...
LA QUALITÉ DU TERRAIN. - « Les conditions atmosphériques ont fait qu'on a évolué sur un terrain gras qui ne favorisait pas le développement de notre jeu », a soutenu Rudi Garcia, l'entraîneur lillois après la défaite subie à Sochaux.
Cet après-midi, la pelouse du Stadium sera forcément grasse, voire boueuse en fin de rencontre. Et sans nul doute d'une qualité inférieure à celle du Stade Bonal.
Le jeu lillois, basé sur les qualités techniques et les passes courtes risque de s'en ressentir.
LE PHYSIQUE. - Toujours après Sochaux - Lille, Garcia analyse : « On savait que ce serait certainement le match le plus compliqué des trois premiers de 2010. J'ai l'impression qu'on a manqué un peu de carburant. Le problème, c'est qu'on savait qu'on allait avoir un coup de moins bien, mais on ne savait pas quand. »

« Trou d'air ? »


Ce fut pendant le premier quart d'heure où les Lillois, inexistants, laissèrent le soin à leurs adversaires de prendre deux buts d'avance.
Pour éviter un nouveau « trou d'air » face à Colmar, Rudi Garcia a décidé de faire tourner son effectif (lire ci-dessus). L'équipe sera composée d'une moitié de joueurs ayant déjà accumulé de la fatigue et d'une autre... en manque de rythme.
LE COMPLEXE DE SUPÉRIORITÉ. - C'est l'ennemi n°1 des équipes de division supérieure en Coupe. Et pourtant, quoique joueurs et entraîneurs s'en dédisent, ils sont nombreux à succomber à ce coupable penchant chaque saison.
« Je dissocie la coupe du championnat. Cette rencontre va nous faire du bien. Elle va nous permettre de nous aérer. Nous irons pour nous qualifier mais nous ne prendrons aucun risque de blessure », avance Rudi Garcia.
Le technicien lillois a tenu parole en laissant bon nombre de ses cadres au repos. Et si Colmar ne représentait pour les Nordistes qu'une anecdote entre les déplacements à Sochaux puis Marseille ? « Pour eux, Colmar, c'est une petite tâche dans leur programme, coincée entre le PSG, l'OM, la coupe d'Europe », estime Abdel Moukhlil.
LE GARDIEN. - Mercredi à Sochaux, Lille est tombé sur un très grand Teddy Richert. Le portier doubien a détourné un penalty et effectué plusieurs arrêts décisifs en fin de rencontre. Il a été un élément déterminant dans la victoire de son équipe. Thomas Aupic, le gardien colmarien, est prévenu.
COUPS DE PIED ARRETES. - Dans le football moderne, ils sont souvent déterminants. A Sochaux, Lille a encaissé le 1er but sur un corner. Mathieu Guy, venu observer le placement des joueurs, n'en a pas raté une miette. S'ils veulent créer l'exploit, les Colmariens devront impérativement bien négocier ce genre d'actions...

Textes : Mathieu Pfeffer
et Cyril Tromson




Les équipes
SR COLMAR : Aupic - M'Tir, Meslien, Kerssane, Camatte - Grimm, Mezriche, Kittler (cap.) - Feutchine, Moukhlil, Dieye. Remplaçants : Fedrigo (g.), Bontemps, Wagner, Michon, Faivre, Carvigan, Bagnost ou Nemouchi. Absents : Fortuna (suspendu), Meyer, Zerbini, Guy (blessés), Stangl, Schmitt, Lévêque, Carnovale (choix de l'entraîneur). Entraîneur : Damien Ott
LILLE OSC : Butelle - Vandam, Dumont (cap.), Sauvage, Souaré - Debuchy, Gueye, Souqué - Obraniak, Touré, Vittek. Remplaçants : Mouko (g), Rivierez ou Digne, Salibur, Lyng, Maric, Hazard, De Melo. Absents : Chedjou, Gervinho, Aubameyang (Can), Plestan (adducteurs), Balmont (genou), Landreau, Emerson, Beria, Rami, Mavuba, Cabaye, Frau (choix de l'entraîneur). Entraîneur : Rudi Garcia
Coup d'envoi : 15h, Colmar Stadium. Arbitre : M. Castro (Rhône-Alpes), assisté de MM. Magnoni et Perruaux.
Ouverture des guichets à 13h. Tribune complète, places pelouse 7 €


dna

SR Colmar
Surtout ne pas perdre le Nord d’entrée

Jérémy Grimm (à droite) et les SR Colmar parviendront-ils à se hisser à la hauteur des Lillois ?
Sauf énorme coup de gel ou chutes de neige durant la nuit, le second rendez-vous entre les SR Colmar et Lille aura bien lieu cet après-midi (15 h) au Colmar Stadium. Pour une place en 16 e de finale de la Coupe de France.
Le terrain d’honneur du Colmar Stadium a été choyé durant toute la semaine par les agents de la Ville. Le terrain est gras, certes, mais comme l’aiment les footballeurs qui vont y pénétrer avec des crampons de 18 millimètres.

Une journée pas ordinaire

Ce devrait donc être la fête, cet après-midi, à l’occasion de ce second rendez-vous. « Moins que lors du premier acte, concède Damien Ott. Nous allons évidemment vivre une journée pas ordinaire et nous sommes tous impatients, à l’énorme différence cependant que le premier match était vécu comme un événement, une vraie fête. Là, c’est un match de foot qu’on n’a pas préparé dans le même esprit. Le 9 janvier, on n’avait que la Coupe en tête, aujourd’hui on est dans une option championnat. Et, quel que soit le résultat, on va s’en servir pour la suite de notre compétition en CFA. »

Car, il faut bien le dire, les espoirs de qualification ne sont pas énormes du côté des Colmariens. Comment le seraient-ils d’ailleurs face à l’ogre lillois. « C’est la réalité, confirme Damien Ott. Je n’ai pas peur de l’adversaire, mais j’essaye de rester objectif. Ce que je crains, en revanche, c’est qu’il n’y a pas de match si d’aventure notre adversaire parvient à nous étouffer d’entrée. J’aimerais ne pas vivre ça, ne pas être pris pour des faire-valoir. J’aimerais que mes joueurs puissent lui donner la réplique le plus longtemps possible. Cela ne va pas être évident car Lille est tellement au-dessus. »

Car la défaite du LOSC, mercredi à Sochaux, n’a pas fait changer d’avis le coach colmarien qui est néanmoins convaincu que ses hommes « existeront », même « s’il est évident qu’ils manqueront de rythme. Mais je ne voulais pas disputer de match amical le week-end dernier, la blessure de Régis Kittler, la saison dernière, nous a servi de leçon. J’ai préféré aller dans les Vosges pour nous ressourcer et nous définir. Nous avons eu des discussions entre nous. C’est le meilleur moment dans la vie d’un groupe. »

Car Damien Ott ne voit pas le salut autrement que par une solidarité de tous les instants. « Je n’ai pas la prétention de pouvoir rivaliser avec Lille, car on sera en immense difficulté. Notre seule chance est de jouer avec notre cœur. »

Moukhlil incertain

Pour recevoir le LOSC, Damien Ott a convoqué les 18 joueurs qui étaient sur la feuille du match le 9 janvier. Toutefois avec un point d’interrogation derrière le nom de Moukhlil, victime d’un tacle appuyé, mercredi soir à l’entraînement. « Il ne s’est pas entraîné jeudi, mais je pense qu’il va pouvoir débuter la rencontre. »

Côté lillois, Rudi Garcia a enfin parlé du déplacement à Colmar, hier soir après le dernier entraînement. L’entraîneur du LOSC, qui n’avait évoqué que le prochain match de championnat après le revers sochalien, a vaguement abordé ce 32 e de finale devant nos confrères nordistes. « On savait que la fin de notre série de victoire arriverait un jour à son terme. C’est fait. Désormais, nous allons devoir prouver notre capacité à rebondir rapidement. Je dissocie la coupe du championnat. Avoir la possibilité de jouer trois jours après un rendez-vous en L1 c’est bien, sauf pour l’aspect athlétique. Cet enchaînement s’avérera de plus en plus compliqué à l’avenir, avec l’accumulation des matchs. Nous allons devoir nous adapter. Samedi, nous irons à Colmar pour nous qualifier, mais nous ne prendrons aucun risque de blessure quant à nos éléments souvent été sollicités cette saison. »

Plusieurs joueurs cadres ne feront donc pas le déplacement en Alsace : Emerson, Béria, Rami, Balmont, Cabaye, Mavuba, Frau. Mais la formation aura tout de même belle allure avec quelques joueurs qui débuteront en équipe fanion.

Hubert Himburg
journal l'alsace

Le SRC s'est qualifié au tir aux buts face au LOSC

Bravo les verts

Colmar à éliminer Lille au penalty

Bravo Colmar!Lille ne les a pas pris au sérieux en alignant une équipe bis.

Et Hazard qui a dit venir à Colmar pour marquer des buts ...

Voilà ce qui arrive quand les clubs pros ne respectent pas les amateurs ...

Bravo les SRC

SUPER COLMAR UN GRAND MATCH DEMAIN JE VIENS ALOUCH M4A OFFERT DES BILLETS LE HAUT RHIN EN FORCE

Ce matin dans le journal ils parlaient de la date du match contre les SRC et celle ci serait décallée au mercredi 3 février à 18 h contre le FCM...
Est ce que quelqu'un sait si l'horaire est déjà sûr et certain ou si c'est encore en pourparlers ?
En semaine faire un match à 18h cela n'arrange pas beaucoup de monde qui bosse donc si un des dirigeants passaient par là et pouvaient passer le message de modifier l'heure pour que ce soit à 19h ou 20h ... Merci par avance !

quel equipe de colmar quel merite felicitation

félicitation aux Colmariens...c'est dur à dire, mais bon quand je lis dans l'Equine que l'équipe colmarienne est le 2eme club d'Alsace, actuellement c'est pas faux...

oui pas mieux que delphbu, la rencontre à 19 ou 20h ça serait préférable!!merci

énorme le sr colmar la victoire mérité
bravo colmar

SR Colmar
L’épopée continue !

Abdel Moukhlil a été un véritable poison pour les défenseurs lillois.
Les Colmariens se sont qualifiés, logiquement, pour les 16e de finale de la Coupe de France, hier face à Lille.
« Dédé, tu es trop fort ». Avant d’embrasser chaleureuse Dédé Hermann dans le couloir des vestiaires, Damien Ott a eu cette réaction à l’encontre de son préparateur physique. Depuis le début de leur collaboration, la saison dernière, l’entraîneur des Colmariens ne tarit pas d’éloges l’homme qui a pris en charge le physique de ses joueurs. Hier encore, Salem Mezriche et ses camarades ont tenu la dragée haute aux professionnels lillois comme il l’avait fait un mois plutôt face à ceux de Metz. Même réduits à dix après l’expulsion de Cédric Faivre à la fin du temps réglementaire, Régis Kittler et ses hommes ont tenu le choc sans jamais baisser les bras. Jusqu’à la séance des tirs au but, Pape Dieye, Jérémy Grimm, Sylvain Meslien et consorts ont donné du fil à retordre à leur prestigieux adversaire qui s’est, il est vrai, présenté à Colmar avec une équipe bis dont quatre joueurs effectuaient leur premier match officiel avec l’équipe première. « Il faut se montrer digne, observe Damien Ott. On n’a pas rencontré leur équipe type, mais je comprend M. Garcia. Il reste qu’ils se sont mis dans le traquenard colmarien. Franchement, j’aurais préféré rencontrer la vraie équipe lilloise, mais on a tout de même éliminé Lille et c’est cela qui restera dans les annales. Je suis très fier de mes joueurs. »

Les Colmariens sont entrés dans le match sans complexe. Dès la deuxième minute, une superbe action Moukhlil — Kittler sur la gauche aboutit sur la tête de Dieye, seul aux 6 m, qui catapulte le ballon à côté des buts de Butelle. « Par rapport au match contre Metz, je trouve qu’on a encore gravi un échelon, poursuit Ott. On avait eu des moments forts, mais pas autant d’occasions. Aujourd’hui, on s’est rendu coup pour coup. »

Les Lillois, en effet, ne sont pas restés inactifs. Larsen Touré, Robert Vitek ou encore Ludovic Obraniak ont bien tenté leur chance, mais Thomas Aupic n’a jamais été vraiment inquiété. En face, Ludovic Butelle a également vu plusieurs tirs colmariens passer au-dessus.

La rencontre prit une autre tournure à l’heure de jeu avec les entrés de Cédric Faivre, côté colmarien, et d’Eden Hazard, côté lillois. Durant près d’un quart d’heure, le milieu offensif colmarien parvenait à distiller quelques balles notamment à Dieye et à Moukhlil (un peu juste à la 76e). Il était aussi à l’origine du corner tiré par Kittler à la 65e qui a trouvé Kerssane auteur d’une superbe reprise de volée sur la transversale de Butelle. Malheureusement Faivre dut abandonner ses coéquipiers durant le temps additionnel à la suite d’un second carton jaune pour un but marqué de… la main.

Eden Hazard, de son côté, était accueilli sur le terrain par des Colmariens encore sous le coup de ses déclarations de la veille (voir par ailleurs). Il reste que le prodige lillois, « le meilleur joueur de la Ligue 1 » selon Damien Ott, réussit à guider ses coéquipiers durant les prolongations marquées par deux buts refusés sur hors-jeu à De Melo et Grimm. Mais ce sont les Colmariens qui auraient pu ouvrir le score par le même Grimm dont la tête, sur un centre de Kittler, est stoppée par Butelle (96e). Les Lillois s’engluent dans la toile verte, mais obtiennent une dernière grosse occasion par Vittek qui trouve le poteau sur un centre d’Hazard (116e).

La séance de tirs au but tourna en faveur des Colmariens, le 21e tir étant raté par Dumont, Mezriche convertissant le sien. Dans une allégresse générale.

Hubert Himburg
journal l'alsace

Khalid Kerssane a fait un match énorme en défense central... je ne sais pas si c'est habituel mais je me souviens que la saison dernière il était constamment débordé par les attaquants adverses sur son aile... ca ne devait pas être son poste de prédilection...

Si kelk1 passe et voit larticle
Vous pouvz me dire kan il son en ventre les billet pour colmar-Boulougne mercredi 27 A 18 ??

normalement mardi

Merciii

« Il faut se montrer digne, observe Damien Ott. On n’a pas rencontré leur équipe type, mais je comprend M. Garcia. Il reste qu’ils se sont mis dans le traquenard colmarien. Franchement, j’aurais préféré rencontrer la vraie équipe lilloise, mais on a tout de même éliminé Lille et c’est cela qui restera dans les annales. Je suis très fier de mes joueurs. » source journal l'Alsace

D. Ott au sommet de son art, tout comme son interview sur Eurosport avant le match...
Damien bientot 1er rôle dans The Mentalist...

France Bleu assurait le direct du match.Les commentaires étant faits par un journaliste de la locale.
A ce sujet,citation d'un post,sur le forum de Guingamp ,hier:
"Comment il se la pète l'entraineur de Colmar,sur France Bleu Alsace!"...

Il aurait préféré en prendre 5 contre la vraie équipe de Lille... c'est vrai que samedi soir, la déception se lisait sur son visage au coup de sifflet final..

Moi personnellement ca ne m'aurait pas plus dérangé que ça si le FCM avait rencontré l'équipe 2 de Guingamp :-)

Il ne changera jamais ce brave Damien ...

Faut avouer qu'il a un style de communication pour le moins .... particulier