Les SR Colmar

Football
CFA

Colmar n'y arrive plus

SR COLMAR 0
NOISY LE SEC 0
Stadium. 1 200 spectateurs. Arbitre : M. Simon, assisté de MM. El Hamidi et Roth. Avertissements : Grimm (56e'), Kittler (88e') à Colmar ; Ngole Didier, Ghili (52e'), Haderbache (89e') à Noisy le Sec.
SRC : Aupic - M'Tir, Bontemps, Meslien, Fortuna - Mezriche (Wagner 82e'), Grimm, Kittler - Zerbini (Stangl 82e') - Moukhlil, Dieye (Bagnost 64e').
NOISY : Schneider - Ngole Didier, Celina, Bisse, Mendy - Fofana - Hamour (Oulai 84e'), Doumbia, Ghili, Berthier (Kamate 79e') - Haderbache (Tagba 90e').
Les Colmariens ont aligné un 4e match sans victoire devant Noisy-le-Sec (0-0), hier en fin d'après-midi au Stadium. Le manque de réalisme déjà constaté devant Villemomble (2-2) et à Vesoul (1-0) s'est une nouvelle fois fait ressentir. Les SRC sont muets depuis 248 minutes.
Les mines réjouies des joueurs de banlieue parisienne au coup de sifflet final ne laissent aucun doute sur leurs intentions : ils s'étaient déplacés en Alsace à la recherche de leur... 9e nul de la saison (pour une victoire et quatre défaites).
L'entreprise aurait même pu dépasser leur espérance sans deux fulgurances d'Aupic. Dès la 2e', le gardien colmarien sort à propos dans les pieds de Ghili, servi par Haderbache dans le dos de la défense. 86 minutes plus tard, Aupic détourne une frappe de Doumbia, qui avait profité d'un premier tir contré de Kamate.
Entre ces deux moments de (grosses) frayeurs, la défense colmarienne a passé un après-midi plutôt tranquille, si l'on passe rapidement sur ce service de Berthier pour Haderbache, trop court (8e') et ce coup franc prolongé au 2e poteau par Celina qui ne trouve pas preneur (38e').
Le reste de leur match, les Noiséens l'ont passé à défendre. Ils ont été bien aidés par des Verts qui ont eu un mal fou à cadrer leurs frappes. La demi-volée du gauche des 35m de Moukhlil (10e'), la tête de Grimm, tout seul dans les 16m à la réception d'un coup franc de Kittler (13e'), encore une frappe de Moukhlil des 16 m (16e') : les Haut-Rhinois poussent, sans succès.
Et quand ils cadrent leurs tirs (Mezriche, 29e', Grimm 36e'), ils trouvent Schneider à la parade. L'ancien gardien du FCM intervient aussi pour devancer Moukhlil (27e', 38e') et Dieye (45e').
Après le repos, les Colmariens reprennent bien à l'image de Dieye qui devance coup sur coup deux fois Schneider pour servir Mezriche (50e') puis Kittler (51e') en retrait. Leurs reprises n'accrochent pas le cadre. Les Colmariens, fatigués et gênés par le pressing de Noisy, peinent ensuite à se montrer dangereux, hormis à deux occasions.
Servi par M'Tir, Moukhlil écrase trop sa frappe (65e'). L'ancien portier du FCM doit encore intervenir sur un talonnade de Wagner à la réception d'un corner (86e').
Malgré un pressing très haut en fin de match, les Colmariens ne parviennent pas à emporter la décision et perdent deux nouveaux points sur leur pelouse. Pendant cette semaine « anglaise », ils n'en ont pris que 5 sur 12 possibles...


Cyril Tromson
dna

Football - Alsace
CFA / Après SR Colmar - Noisy-le-Sec (0-0)

« Pas un problème de fond »
Troisième match sans victoire pour les SR Colmar, samedi face à Noisy-le-Sec, au terme d'une des rencontres les moins abouties de la saison. Pas d'inquiétude pour le capitaine Régis Kittler qui estime que l'équipe n'est pas en danger.

- Peut-on parler d'un coup de fatigue chez les SR Colmar ?
- Au plan comptable, c'est évident. Avec seulement cinq points pris sur douze lors des trois derniers matchs on est en déficit par rapport au ryhtme qui était le nôtre jusqu'à la fin du mois d'octobre.

« Nous n'avons pas
maîtrisé les paramètres
de la réussite »


Sur le terrain, ça me semble moins évident. Même si on est conscient d'avoir produit une prestation pas spécialement transcendante aujourd'hui (samedi), l'équipe n'est pas non plus passée complètement à côté de son match.
Simplement, nous n'avons pas maîtrisé les paramètres de la réussite. Ces petits riens qui font basculer un match. Mais ce n'est pas un problème de fond.
- Noisy-le Sec semblait être à votre portée...
- C'est évident. Noisy était bien en place. Ils étaient de toute évidence venue chercher le match nul. On n'a pas réussi à bouger leur défense. Que grands gabarits, tous très costauds. En plus, ils ont bien su casser le rythme du match en restant longtemps à terre. Ce genre de choses que nous ne savons pas faire quand il le faudrait.
Au-delà de ça, il nous a surtout manqué du jus. La petite accélération qui peut faire la différence.
- Pensez-vous payer l'accumulation des rencontres (six matchs lors des trois dernières semaines) ?
- C'est évident qu'on s'en ressent physiquement. Et aussi mentalement. Après le match de Vesoul (mercredi dernier), on a encore eu droit à un contrôle anti-dopage. En semaine... On est rentré vers minuit, une heure du matin. Et quand le lendemain, il faut aller bosser avec un match de CFA dans les pattes, ça fait quand même beaucoup.
Il faut prendre ces paramètres en compte, mais on n'a pas le droit de se cacher derrière. Les autres équipes sont logées à la même enseigne.
- Le match de Coupe (samedi face à Baume-les-Dames) arrive-t-il au bon moment ?
- Plutôt, oui. D'autant plus qu'on sera plusieurs joueurs à être suspendus (Kittler, Grimm, M'Tir). Ce sera l'occasion de souffler. On arrête enfin de jouer tous les trois jours. On va pouvoir faire autre chose que simplement de la régénération à l'entraînement et recommencer à bosser d'autres secteurs.
On doit saisir cette occasion pour entrer dans un nouveau cycle avant une fin d'année qui s'annonce délicate avec que des « gros » (Nancy II, Besançon et Mulhouse).


Recueilli par Mathieu Pfeffer
dna

D'après ce qu'on m'a rapporté , superbe prestation de Stéphane Schneider dans les buts de Noisy.

Football - Alsace
Coupe de France (7e tour) : SR Colmar - Baume-les-Dames (auj. 17h)

Bontemps veut oublier
L'élimination de la saison dernière contre Tefana au même stade de la compétition était resté en travers de la gorge des Colmariens. Face à Baume-les-Dames, Jérémy Bontemps et ses partenaires n'envisagent pas de revivre pareille déconvenue.
Évoquer Tefana avec Jérémy Bontemps ? « Ce n'est pas un souvenir très agréable pour moi, glisse le jeune défenseur central colmarien. Non, vraiment pas. C'est moi qui avait joué ce fameux coup franc trop vite (qui avait entraîné l'égalisation des Tahitiens). J'ai encore du mal à comprendre ce qui m'était passé par la tête. D'habitude, je prends mon temps avant de jouer ce genre de ballon. »

« J'en ai mal dormi
pendant plusieurs jours »


L'élimination sera longue à digérer. « J'en ai mal dormi pendant plusieurs jours. » Mais Bontemps ne se laisse pas démonter. Le jeune joueur arrivé aux SRC en benjamins en provenance de Meyenheim se battra pour retrouver une place dans l'axe central des Verts.
Avec la grave blessure de Mathieu Guy il aura une nouvelle fois sa chance. Et s'en saisira. Bontemps finit la saison aux côtés de Loïc Meyer, autre pur produit maison.
« Dans la continuité des derniers matchs, je pensais que j'allais être reconduit dans l'axe. Ça n'a pas été le cas. Je l'ai vécu comme une déception mais les choix du coach doivent être respectés. »
Une première absence de Loïc Meyer lui permet d'être titulaire face à Dunkerque, puis à Bartenheim en Coupe et à Alfortville. Des prestations consistantes qui ne lui permettent toutefois pas de garder sa place au retour de Meyer. « Damien (Ott, l'entraîneur) m'a dit qu'il n'avait rien de particulier à me reprocher mais que c'était son choix. Là encore, c'est difficile à accepter. »
Mais pas au point d'aller voir ailleurs si l'herbe y est plus verte. « Colmar, c'est mon club. Il y a une bonne ambiance ici. Je n'y suis jamais seul. C'est ici que j'ai envie de m'imposer », martèle celui qui ne lui ne sera permis qu'une seule infidélité à son club de coeur (« A Obernai, pour jouer en 16 ans nationaux »).

« Les contenus de nos matchs
sont cohérents.
On va repartir de l'avant. »


Les blessures conjuguées de Guy et Meyer lui donnent l'occasion de se montrer. Et si les SR Colmar ne se sont plus imposés en championnat depuis le 24 octobre (3-1 devant Raon L'Étape), Bontemps ne doute pas de la capacité des Verts à rebondir.
« Ce n'est pas un petit coup de moins bien. Les contenus de nos matchs sont cohérents. On va repartir de l'avant. »
Dès demain face à Baume-les-Dames, modeste 8e de la Division d'honneur franc-comtoise (3 v, 5n, 3d) ?. « La meilleure façon de passer ce tour, c'est encore de respecter nos adversaires et de rester sérieux jusqu'à la dernière minute. »


Mathieu Pfeffer
dna

Football

Du Baume au coeur

COLMAR 5
BAUME-LES-DAMES 2Stadium. Mi-temps : 1-1. - 650 spectateurs. Arbitre : M. Meyer (Saint-Didier-sur-Beaujeu), assisté de MM. Hayotte (Le Tholy) et Fischer (Sarrebourg). Buts : Zerbini (45e+2, 53e), Grimm (59e), Feutchine (74e), Dieye (80e) pour Colmar ; Guglielmetti (2e, 57e) pour Baume-les-Dames. Avertissements: Michon (38e), Zerbini (65e), Faivre (71e) à Colmar ; Gros (17e), Humbert (37e) à Baume-les-Dames.

SR COLMAR : Aupic, Kerssane, Fortuna, Meslien, Bontemps (M'tir 68e), Grimm Bagnost (Faivre 46e), Mezriche, Dieye, Zerbini, Michon (Feutchine 46e), (Wagner, Fedrigo). Entraîneur : D. Ott.

BAUME-LES-DAMES : Grux, Parrot, Courtot, Wetsch (Mourey 65e), Humbert, Jaillard, Zunino, Gros, Guglielmetti, Dartevelle (Cuenot 62e), Fierobe (Jeanningros 83e), (Potoenjeck, Ravey). Entraîneur : Ph. Thiard.

Premier souci lorsque Wagner se blesse à la fin de l'échauffement et doit être remplacé par Michon. Deuxième coup du sort après seulement 1'30 de jeu où les visiteurs ouvrent le score : coup franc de Gros (qui avait joué un 16e de finale en 2000 contre le PSG) dans le paquet de joueurs groupés aux 16 m et déviation de la tête de Guglielmetti qui trompe Aupic.
Commence alors l'occupation du camp de l'équipe de DH avec une action vraiment chaude lorsque Fortuna alerte Dieye pour une tête sur Bagnost qui tire de peu à côté (22e). Il sera encore plus près de l'égalisation sur un tir croisé à ras de terre (24e). Colmar, qui doit se passer de ses suspendus Kittler et Moukhlil, court après le score avec conviction.
A la 29e, un coup franc dans l'axe à 25 m tiré par Grimm transperce le mur et le portier de Baume relâche le ballon avant de s'en emparer. La pression colmarienne va se faire moins forte et l'avant-centre doubiste se retrouve en bonne position : Aupic est sur la trajectoire de la frappe (34e).
Colmar pilonne toujours avec Zerbini puis Mezriche qui tirent en force, l'un dans un défenseur, l'autre trop haut. Mais les occasions sont désormais partagées avec Gros, qui botte à nouveau un bon coup franc devant les 6 m de Colmar. Au milieu, la bataille fait rage. Personne n'aurait crié au scandale si Humbert s'était vu accorder un penalty dans la surface colmarienne...
Au lieu d'un 0-2 à la pause, ce sera un partout. Sur une sortie hasardeuse du gardien, Dieye sert un Zerbini davantage libre de ses mouvements et les filets tremblent.

Enfin du liant


A la reprise, Guglielmetti constitue une première menace pour Aupic mais c'est Colmar qui va aggraver le score. Zerbini hérite d'un ballon de Dieye et pivote devant les 6 m pour le 2-1 qui ne tiendra que quatre minutes, le temps pour Gros de lancer son fer de lance de l'attaque dans l'axe pour un autre doublé personnel. Vexé, Colmar accélère et Grimm lui redonne l'avantage d'un missile de plus de trente mètres.
Les esprits s'échauffent un court instant et les SRC, redevenus dominateurs, n'arrivent toujours pas à se mettre hors de portée lorsque Dieye, en contre seul face à Grux, perd le duel (69e). Le ballon circule pourtant mieux entre les lignes locales. Sur le centre de M'tir, une tête plongeante de Feutchine qui fait mouche (premier but pour son premier match avec Colmar) rassure les supporters locaux.
Baume n'est pas abattu et réplique par Gross, Jaillard, dont la hausse est mal ajustée, et Cuenot. Vain sursaut, et c'est Dieye qui participe à la fête de la qualification colmarienne pour le 8e tour d'un tir croisé. Oubliée, la mésaventure « tahitienne » de l'an dernier.


H.L.
Édition DNA du Dim 22 nov. 2009

SR Colmar
Une qualification logique mais longue à se dessiner

Thomas Zerbini (les bras levés), le meilleur Colmarien hier, a donné l’avantage aux SRC en marquant son second but. Avant que Grimm (à d.) ne signe le 3-2 d’un pétard de 35m.
Les Colmariens se sont aisément qualifiés pour le huitième tour de la Coupe de France face à une équipe de Baume-les-Dames qui leur a cependant tenu tête durant près d’une heure.

La rencontre débuta de la pire des manières pour les Verts. Dans un premier temps, ils durent se priver des services de Wagner qui s’est fait une entorse lors de l’échauffement. C’est Michon qui a été relancé dans le grand bain. Et dans un deuxième temps, ils encaissent un but après seulement 1’ 30” de jeu : sur un coup-franc tiré de la droite par Gros, Guglielmetti, au milieu des défenseurs locaux, prolonge le ballon de la tête dans le coin droit d’Aupic.

C’est pratiquement la seule fois de la première mi-temps que le gardien des Verts touche le ballon de la main. Car la suite n’est plus qu’une attaque-défense, les Verts s’installant durablement dans le camp des Baumois. Il reste que les hommes de Philippe Thiard font front. Bien groupés autour de Humbert, ils repoussent avec beaucoup de courage les assauts des Colmariens qui, il faut bien le dire, se montrent assez maladroits dans la conclusion. Ils ont néanmoins le mérite de ne pas s’énerver et de poser le jeu en dépit de la demi-douzaine d’occasions ratées par ses attaquants, notamment Dieye (11 e au-dessus), Bagnost (12 e et 21 e à côté) et Mezriche (24 e et 37 e). Baume n’a pas voix au chapitre, mais profite de ses rares incursions pour inquiéter l’arrière-garde locale. Guglielmetti tente sa chance de loin (35 e) et Humbert s’écroule dans la surface à la 45 e. L’arbitre, à quelques mètres de l’action, ne dit rien devant des Baumois en colère. Et ce n’est pas tout car, sur le contre, Grux, sorti à la rencontre de Dieye, se troue et la balle échoit à Zerbini qui marque dans le but vide (1-1).

Feuchtine délivre les siens

Au retour des vestiaires, Damien Ott décide de jouer l’offensive en lançant Faivre et Feuchtine. Le résultat ne se fait pas attendre et sur une déviation de Dieye, Zerbini parvient à doubler la mise (53 e). On pouvait alors se dire que la cause était entendue pour les divisionnaires, mais quatre minutes plus tard, Guglielmetti, servi par Gros, échappe à la vigilance de Meslien et devance Aupic sorti à sa rencontre (2-2).

Mais les Verts se remettent rapidement dans le bon sens. Feuchtine tire à côté (58 e) avant le coup de tonnerre de Grimm qui trouve la lucarne de 35 m (3-2). Dieye est trop juste sur un service de Zerbini, le meilleur Colmarien hier (67 e), et Faivre, tout seul, est contré (70 e). Les occasions se multiplient et les Baumois ne savent plus trop où donner de la tête. Il faut cependant attendre la 74 e et un centre de M’Tir pour voir Feuchtine, de la tête, donner un avantage décisif à ses couleurs.

Les Baumois par Gros, Jaillard et Cuenot tentent leur chance, mais c’est Colmar, par l’intermédiaire de Dieye servi par Mezriche qui clôt la marque (5-2, 80 e). Grux s’interpose encore plusieurs fois dans les dix dernières minutes dominées par les recevants malgré un gros déchet technique. Il reste que l’essentiel était acquis.

Hubert Himburg
Colmar. Stadium. Mi-temps 1-1. Arbitre M. Meyer assisté de MM. Hayotte et Fischer. 650 spectateurs. Buts : Zerbini (45 e+2 et 53 e), Grimm (60 e), Feuchtine (74 e) et Dieye (80 e) pour les SRC. Guglielmetti (2 e et 57 e) pour B-l-D. Avertissements : Michon (38 e), Zerbini (64 e) et Faivre (71 e) à Colmar. Gros (17 e) et Humbert (36 e) à Baume.

SRC : Aupic, Kerssane, Fortuna, Meslien, Bontemps (M’Tir, 68 e), Grimm, Bagnost (Faivre, 46 e), Mezriche, Dieye, Zerbini, Michon (Feuchtine, 46 e). Pas entrés en jeu : Wagner et Fedrigo.

Baume : Grux, Parrot, Courtot, Wetsch (Mourey, 65 e), Humbert, Jaillard, Zunino, Gros, Guglielmetti, Dartevelle (Cuenot, 62 e), Fierobe (Jeanningros, 83 e).



journal l'alsace

Football - Alsace
Carnets de balle

Feutchine voit double
COULEURS. - Un 7e tour de coupe de France face à une formation au maillot jaune, un joueur qui se blesse à l'échauffement, une incapacité à trouver l'ouverture (pendant 45 minutes) : les Colmariens ont bien cru failli revivre le cauchemar de la saison passée face à Tefana (élimination aux tirs au but). L'égalisation dans le temps aditionnel de la première mi-temps a tout changé...
FEUTCHINE. - Pour sa deuxième apparition n équipe première, le Camerounais a marqué un joli but, son deuxième... et des points dans l'esprit du staff. Précis, physique, technique, Guy-Armand Feutchine a animé le flanc gauche en seconde période.
CHANGEMENTS. - Pas vraiment satisfait de la première période de son équipe, Damien Ott n'a pas hésité à remplacer deux joueurs à la pause. Bagnost, qui a beaucoup tenté dans le 1er quart d'heure, sans réussite, a laissé sa place à Cédric Faivre. Julien Michon, transparent sur un côté gauche qu'il n'a pas l'habitude d'occuper a lui cédé son poste à Feutchine. Coaching gagnant à l'arrivée.
HAIE. - Geste aussi rare que réjouissant : les joueurs et le staff de Baume ont fait une haie d'honneur à leurs vainqueurs à la fin du match. La classe !
SUPPORTERS. - Ils étaient 60 mais on n'entendait qu'eux : les supporters de Baume-les-Dames, venus avec un mégaphone, ont animé la rencontre de leurs encouragements. Fiers de leurs joueurs, ils les ont longuement applaudis avant même la fin du match.
CAPITAINE. - Le milieu de terrain des SR Colmar, Mathieu Wagner, était présent dans la tribune du match Biesheim - Strasbourg, après avoir vu ses coéquipiers gagner la rencontre de coupe de France face à Baume-les-Dames.
Celui qui devait être le capitaine des Verts pour cette rencontre n'a finalement pas pu disputer la rencontre car il s'est blessé lors de l'échauffement. Une légère entorse à la cheville qui devrait tout de même l'éloigner des terrains quelques jours..
SPECTATEURS. - De nombreux joueurs du secteur étaient présents dans le s tribunes de Biesheim, samedi soir. Parmi eux, Zemb l'ancien colmarien et joueur de Volgelsheim et aussi Mickaël Rodriguez qui s'éclate depuis deux saisons en Suisse aux SR Delémont.
PHILOSOPHIE. - Le staff technique d'Obernai a accueilli avec philosophie la victoire de l'équipe bas-rhinoise au Stadium. « Ce 5e succès après quatre échecs nous fait du bien car les Colmariens n'étaient pas faciles à manoeuvrer. Mais nous restons modestes. L'avenir est trop incertain pour que l'on puisse tirer des conclusions définitives sur la prestation d'aujourd'hui. Mais, c'est vrai, cette victoire à l'extérieur est fort encourageante » déclaraient les responsables du club au coup de sifflet final.

dna

Football
Football / Coupe de France (8e tour) : le choc SR Colmar - FC Metz

Tous à la maison
SR Colmar (CFA) - FC Metz (L 2), FC Saint-Louis/Neuweg (CFA 2) - Besançon RC (CFA), FC Mulhouse (CFA) - La Chapelle Saint-Luc RCSC (DH) et Racing - FC Thionville (CFA 2) : les quatre clubs alsaciens, qui recevront tous les 12 et 13 décembre, ont été inégalement gâtés lors du tirage du 8e tour de la Coupe de France effectué hier au siège de la fédération française.
Ce sont Steve Marlet, ancien international, Sandrine Soubeyran, capitaine de l'équipe de France féminine et recordwoman du nombre de sélections (144), et Gwladys Epangue, championne du monde de taekwondo, qui ont utilisé leurs mains pour procéder au tirage du 8e tour. Et les quatre clubs alsaciens encore en lice savent désormais ce qui les attend.
On commence par le RC Strasbourg qui recevra le FC Thionville - une seule division d'écart seront les critères de la 3F -, pensionnaire du groupe C du CFA 2 qui reçoit... l'ASP Vauban Strasbourg ce samedi.
Antépénultièmes du championnat, les Mosellans restent sur six matches sans succès (dont cinq défaites), mais ont pour l'instant bien réussi face aux Alsaciens du groupe : 2-1 à l'AS Illzach-Modenheim, 2-2 contre Saint-Louis/Neuweg.

Roland Hunsinger (SRC) :
« J'aurais préféré une
équipe plus à notre portée »


Quant aux SR Colmar, il vont devoir se coltiner d'autres Mosellans, mais ceux-là sont 4es de la Ligue 2. C'est le FC Metz, avec Pascal Johansen le... Colmarien, qui se présentera au Stadium.
« Je ne suis pas spécialement emballé par ce tirage, explique Roland Hunsinger, le président colmarien. J'aurais préféré une équipe plus à notre portée. Et quitte à prendre une L2, j'aurais aimé que ce soit le Racing. Il y a tout de même du positif parce que nous recevons. C'est une affiche. J'espère que nous allons faire une belle affluence et que les supporteurs de Metz seront aussi assidus que les nôtres. On ne va pas non plus faire la tête. Recevoir Metz, c'est quand même mieux que de se déplacer à Évian Thonon ou à Forbach Marienau. »
Quant à Régis Kittler, capitaine des SRC, il espérait un club de Ligue 2... au tour suivant. « Jouer à domicile, ça ne peut être que positif. Rencontrer une L2 est dans tous les cas honorifique pour nous. Il y a donc du bon dans ce tirage, même si on espérait plutôt rencontrer un club pro au tour suivant, explique-t-il. Il faut que ce soit un grand match devant notre public. Nous avons la chance d'avoir de plus en plus de monde au Stadium et des gens qui deviennent plus supporteurs que spectateurs. On n'a pas envie de les décevoir. Mais, au-delà du match de Coupe, je vois que notre fin d'année s'annonce décisive avec trois matches de championnat très compliqués (Nancy II, Besançon et le FC Mulhouse) et Metz, donc. Fin décembre, on y verra plus clair sur nos possibilités réelles. »

Cédric Decker (Saint-Louis) dubitatif

Quant au dernier candidat alsacien, le FC Saint-Louis/Neuweg, il tombe sur le Besançon RC. Exsangue en début de saison et ne devant pas repartir en CFA dans un premier temps (alors qu'il était promu en National), le club franc-comtois est 2e du championnat, restant sur neuf rencontres sans revers, dont six succès.
« On espérait tomber sur une équipe de niveau inférieur, commente Cédric Decker, l'entraîneur ludovicien. Besançon a bien surmonté ses ennuis et a su retrouver une stabilité. On aurait aimé aller jusqu'aux 32es de finale. Après, sur un match, on a des arguments. On fera le maximum pour se qualifier, surtout chez nous. L'important était d'éviter de jouer là-bas, on y a un syndrome, une bête noire. Face à l'équipe réserve, on a souvent perdu de manière très large. »


M.Pf., S.Ba.
dna

Coupe de France
Les SR Colmar tirent le gros lot

Trois ans après avoir sorti l’AS Monaco, les Verts colmariens vont tenter de créer la sensation face au FC Metz.

Le tirage au sort du 8 e tour de la Coupe de France a été effectué hier à Paris. Les Colmariens auront le privilège d’accueillir le FC Metz, club de L2. Pour les trois autres équipes alsaciennes, les adversaires seront certes moins prestigieux, donc plus abordables.

SR Colmar (CFA) - FC Metz (L2)
Actuel 4 e de Ligue 2, le FC Metz était hiérarchiquement le plus gros morceau du chapeau « Grand Est ». Au final, ce sont les Colmariens qui en ont hérité. Trois ans après leur exploit face à l’AS Monaco, les hommes du président Hunsinger ont donc une nouvelle occasion de créer une énorme sensation et de faire parler d’eux. Le rendez-vous sera également l’occasion pour le milieu de terrain messin Pascal Johansen de retrouver sa ville de Colmar et son club de cœur.

Dominique Lihrmann (directeur sportif des SRC) : « Sur un plan strictement sportif, on dira que ce n’est pas un très bon tirage puisque le FC Metz était tout simplement le plus gros poisson du chapeau. Mais la Coupe de France offre la merveilleuse opportunité pour des amateurs de se frotter à des professionnels. Et nous allons avoir cette chance. C’est notre cadeau de Noël avant l’heure. À nous désormais de préparer au mieux ce rendez-vous et de rendre l’impossible possible. Nous n’aurons que 10 ou 15 % de chance de qualification, mais comptez sur nous pour tout donner. En tout état de cause, nous aurons le bon rôle puisque nous n’aurons rien à perdre. Mais plutôt tout à gagner. »


Pierre Chatelus
journal l'alsace

Si Colmar joue samedi dimanche le FCM aura sur 3 supporters joueurs de Colmar MOULKIL,DIEYE,MEZRICHE anciens joueurs de La chapelle.

Football - Alsace
Football / CFA : Nancy II - Sr Colmar (SA. 14H30)

Dans l'antre nancéien
Toujours sur le podium du groupe A de CFA mais avec un match en plus que bon nombre d'équipes, les SR Colmar se déplacent chez un leader nancéien qui n'a jamais connu que la victoire sur sa pelouse.
EXTÉRIEUR. - Rien de neuf à Colmar où le bilan à l'extérieur (1v, 2n, 4d) fait toujours pâle figure à côté de celui des matchs à domicile (5v, 2n). « Que ce soit dans l'optique d'une montée ou d'un maintien, on a besoin d'aller prendre des points à l'extérieur, dit Damien Ott, l'entraîneur colmarien. Actuellement, on n'en prend pas beaucoup alors que le contenu de nos matchs est cohérent. Je préférerai l'inverse. Et si on peut concilier les deux, je suis preneur. »

« Ramener deux points
serait déjà intéressant »


DOMICILE. - En comparaison, le bilan des jeunes Lorrains entraînés par Rachid Maatar, ancien international algérien, est impressionnant : six matchs, six victoires (16 bp, 7 bc).
« Dans ce contexte-là, ramener deux points serait déjà intéressant. »
HORAIRE. - C'est inhabituel, mais les Verts disputeront leur rencontre en début d'après-midi (14h30) en raison du match de L1 Nancy - Bordeaux qui se tiendra demain à 17h.
« Au moins, on n'aura pas les pros qui n'ont pas joué la veille puisqu'ils n'auront pas encore disputé leur rencontre », note Ott.
SUPPORTERS. - Les Green Panthers n'ont pas réussi à mobiliser suffisamment de monde pour déplacer un bus. Une vingtaine d'entre eux fera toutefois le voyage en voiture pour encourager leur équipe.
EFFECTIF. - Régis Kittler et Abdel Moukhlil sont de retour de suspension, ils remplacent Mathieu Wagner (légèrement touché à la cheville et out pout quelques jours) et Cyril Bagnost. Loïc Meyer a été opéré des ligaments croisés et du ménisque par le Pr Lutz samedi dernier.
LES GROUPES. - Colmar: Aupic, Fedrigo - M'Tir, Bontemps, Meslien, Fortuna, Kerssane - Grimm, Mezriche, Michon, Kittler, Faivre, Feutchine - Zerbini, Moukhlil, Dieye.
Nancy II: Lapeyre*, Pillot* - Bras, Sami*, N'Diaye*, Marange*, Diakité - Boudiaf Pastel, - Sideny, Hadji, Curbelo* (Bayeul, Diakota, Rachid, Joachim). (*=joueurs pros)
COUPE. - Le match de Coupe contre Metz pourrait être fixé au dimanche 15 décembre


M.Pf.
Le match de Coupe contre Metz pourrait être fixé au dimanche 13 décembre (15h) et retransmis sur Eurosport.
dna

CFA
Dix minutes pour corriger le leader

Auteur du troisième but, à l’origine du deuxième, Moukhlil (à gauche) a une nouvelle fois été l’un des grands artisans du succès des Colmariens.
Les joueurs des SR Colmar ont réalisé une prestation haut de gamme, hier à Nancy, où ils ont mis au pas les réservistes de l’ASNL en l’espace de dix petites minutes (0-3). Revoilà les Verts au sommet du classement général !
Ils n’avaient plus trouvé la clé du succès en championnat depuis le 24 octobre dernier et un match face à Raon l’Étape au Stadium. À l’extérieur, ils restaient même sur six rendez-vous sans la moindre victoire (Ndlr : la dernière remontait au 8 août dernier, lors de la 1 re journée). Autant dire que les joueurs colmariens misaient beaucoup sur ce week-end pour retrouver quelques bonnes habitudes et se relancer dans une dynamique positive. A priori, l’adversaire n’avait évidemment rien du sparring-partner idéal puisque la réserve de l’AS Nancy n’était autre que le leader du championnat à l’heure du coup d’envoi.

Mezriche lance l’assaut

Mais cette saison, encore plus qua la dernière, aucun défi ne semble véritablement trop grand pour ces petits hommes verts. Ainsi les coéquipiers de Régis Kittler ont réussi hier soir la remarquable performance d’infliger aux Lorrains leur toute première défaite de la saison à domicile. Et ce grâce à une seconde période parfaitement gérée.

Le tournant de la rencontre intervenait peu avant l’heure de jeu, alors que les Colmariens imprimaient avec de plus en plus d’insistance leur propre rythme aux débats. Bien placé aux abords de la surface, Mezriche décochait une frappe puissante que Lapeyre ne pouvait que suivre du regard (0-1, 58 e). Quasiment dans la foulée, Moukhlil était accroché dans la surface de réparation et obtenait un penalty indiscutable pour Colmar. Grimm se chargeait de transformer la sentence et d’assommer pour de bon l’athlétique formation nancéienne.

Ott : « Quand on cadre les frappes, ça change tout… »

Désormais dominateurs dans tous les compartiments du jeu, les Colmariens pouvaient dérouler leur jeu et corser l’addition au sortir d’une action d’école conclue par un plat du peid de Moukhlil (0-3, 78 e). La suite n’était qu’anecdotique, pour le plus grand plaisir de Damien Ott : « On avait besoin de ce succès. On l’a cherché avec la manière ! Après une première période équilibrée, durant laquelle on a manqué une belle occasion d’ouvrir le score (Dieye manqua un duel face au gardien lorrain à la 40 e), j’ai eu peur de revivre le scénario des semaines précédentes. Mais cette fois, on a su cadrer nos frappes et se montrer réalistes. A l’arrivée, ça change tout ! Une fois de plus, je suis fier de mes joueurs.. Mais je souhaite que l’on continue de garder le même sérieux pour cette fin d’année qui s’annonce riche en grands rendez-vous. Pour le moment, il n’est toujours pas question de regarder le classement. »



NANCY II 0 SR COLMAR 3
Mi-temps 0-0. Stade Picot (annexe). Arbitre : M. Wernert. Terrain en bon état. Temps pluvieux. Buts à Colmar : Mezriche (58 e), Grimm (65 e s.p.), Moukhlil (78 e). Avertissements à Nancy : Sami (45 e), Boudiaf (57 e), Diakité (88 e). Expulsion à Nancy : Ndiaye (64 e).

Nancy II : Lapeyre, Diakité, Sami, Brat, Marange, Boudiaf (Diakota, 76 e), Sidney, Curbelo, S. Hadji (Joachim, 70 e), Ndiaye, Pastel.

SR Colmar : Aupic, M’tir, Fortuna, Meslien, Kerssane, Grimm, Moukhlil, Mezriche, Dieye, Zerbini (Feutchine, 45 e), Kittler.

journal l'alsace

BONNE rentrée de feutchine bon match de kerssane.

Football - Alsace
CFA: Après Nancy II - SR Colmar (0-3)

« Solidité retrouvée »
Première équipe à battre Nancy II sur sa pelouse, avec la manière, qui plus est, Colmar a frappé un grand coup, samedi. Les Verts, à nouveau leaders, n'auront plus d'excuse lors de leurs prochains déplacements : ils savent bel et bien voyager.
C'est de toute évidence une sacrée performance que les SR Colmar ont réalisé en allant s'imposer sur le terrain de l'ancien leader nancéien. Une sacrée performance, certes, mais pas un aboutissement, estime le milieu de terrain colmarien, Salim Mezriche.
« C'est une grande satisfaction. J'ai vraiment l'impression d'avoir retrouvé la solidité qui était la nôtre à l'extérieur la saison dernière », savourait l'auteur du premier but de la rencontre en visionnant le résumé de la victoire de Liverpool, son équipe favorite, à Everton. A l'instar des Reds, les Verts de Colmar ont maîtrisé la rencontre de bout en bout.

« On a été capable
de se projeter
très vite vers l'avant »


« La première mi-temps était plutôt équilibrée, mais on n'a jamais vraiment été en danger. On s'est rendu coup pour coup. En deuxième mi-temps, on a poussé, inscrit le premier but (le 3e de la saison pour Mezriche)... et ils ont craqué. »
En l'espace d'une petite dizaine de minutes, les SRC ont fait plier une équipe qui comptait pourtant cinq joueurs pros dans son onze de départ (Lapeyre, Sami, Marange, N'Diaye et Curbelo).
« On a été capable de se projeter très vite vers l'avant. En face, c'est du centre de formation : 1,85m de taille moyenne. Quand des joueurs comme Thomas (Zerbini) ou Abdel (Moukhlil) arrivent à les prendre de vitesse, ils sont en grande difficulté. »
Cette victoire tombe à point nommé pour les SRC qui traversaient une période de turbulences, d'un point de vue comptable s'entend (dernière victoire le 24 octobre face à Raon L'Etape). « Le nul contre Villemomble nous avait peut-être mis un coup au moral. Quand on mène 2-0, qu'on domine un match comme ça et qu'on se fait rejoindre à al dernière minute, c'est difficile à digérer. L'équipe a réagi, mais ça n'est pas vu tout de suite au niveau des résultats. »
C'est n'est pas le cas depuis samedi. Les SRC retrouvent la première place du championnat avec - il est vrai- un match de plus que la plupart de ses poursuivants (Villemomble, Besançon, Alfortville, Amnéville).

Seul point noir du week-end,
la blessure au genou
de Thomas Zerbini


Seul point noir du week-end, la blessure au genou de Thomas Zerbini, remplacé à la pause par Guy-Armand Feutchine. « J'ai eu des nouvelles par téléphone tout à l'heure, expliquait Damien Ott, hier soir. Elles n'étaient pas très bonnes : le genou avait encore enflé. Mais on ne sait encore rien sur la nature de la blessure. J'espère bien le récupérer rapidement, poursuit le coach colmarien. Nous avons besoin de lui pour les échéances de décembre. »


Mathieu Pfeffer
dna

SR Colmar
« On s’est relancé »

Salim Mezriche, ici face au Nancéien Curbelo, a ouvert la voie à son équipe.Photo PQR/L’Est Républicain Patrice Saucourt
Les SR Colmar ont réalisé une belle performance, samedi à Nancy, en surclassant l’ex leader du groupe (0-3). Salim Mezriche a ouvert la voie à son équipe.

Avec son compère Jérémy Grimm, le milieu de terrain des Verts a débloqué la partie à Nancy. Salim Mezriche a en effet ouvert la marque à la 58 e d’une reprise sur un centre en retrait de Grimm, ce dernier faisant le break sept minutes plus tard en transformant un penalty consécutif à une faute sur Abdel Moukhlil.

Ce succès à Nancy, qui n’a pas lâché un point sur son terrain en six matches, relève-t-il de l’exploit ?

Franchement, on était confiant et on y croyait avant le match. On s’est bien préparé pour ramener quelque chose de Lorraine. Il fallait qu’on se relance après nos derniers résultats en championnat.

Votre équipe restait en effet sur quatre matches sans victoire, ne craigniez-vous pas ce déplacement chez le leader ?

Sincèrement, le doute ne s’est jamais installé. On vit bien ensemble et on a la chance d’avoir un bon staff et un coach qui trouve les bons mots au bon moment. Après Villemomble (N.D.L.R. : le 7 novembre dernier, les Verts, qui menaient 2-0, ont été rejoints durant les arrêts de jeu), on a vécu ce match comme une défaite, mais Damien nous a bien relancés. En fait, ce qu’on véhicule sur le terrain est à son image. C’est un compétiteur qui ne lâche jamais rien.

Et dans la foulée vous remportez votre deuxième victoire à l’extérieur.

Pour prétendre à autre chose, on sait qu’il faut chercher des points hors de nos bases. Samedi, on était costaud face à une équipe pourtant très athlétique. On a réussi à faire basculer le match en deuxième mi-temps grâce à notre vivacité en contre-attaque. C’est ce qui faisait notre force la saison dernière.

« Prétendre à autre chose », sous-entendez vous que vos ambitions ont changé ? Évoquez-vous, entre vous, une éventuelle accession ?

Pas du tout. Que les choses soient claires, notre premier objectif est toujours d’atteindre les dix victoires qui assurent notre maintien en CFA. Ensuite, on veut faire le maximum pour rester dans le haut du classement de notre poule. On joue chaque match pour le gagner. Et entre nous, il n’est absolument pas question d’accession. On cherche à faire notre job correctement avec beaucoup d’humilité.

Il reste que vous avez débuté de la meilleure des manières cette série de quatre matches face à de gros adversaires (Nancy, Besançon, Metz et le FCM). C’est plutôt encourageant, non ?

Disons qu’on a réussi à rattraper une partie des points perdus à domicile. Mais bien débuter une série ne veut pas dire qu’on va bien la terminer. De ce match contre Nancy, on va garder ce qu’il y a de positif et se remettre au travail. On sait qu’on va désormais être attendus.

Recueilli par Hubert Himburg


journal l'alsace

SR Colmar : rupture des ligaments du genou pour Thomas Zerbini

Thomas Zerbini est out jusqu'à la fin de la saison. Archives Yannick Bohn
Comme le craignait le staff des Verts, c’est bien d’une rupture des ligaments du genou droit dont Thomas Zerbini a été victime lors d’un choc face à un adversaire, à une minute de la mi-temps du match, samedi dernier à Nancy (0-3).

L’attaquant de poche colmarien a eu la confirmation aujourd’hui, après avoir passé une IRM à l’Hôpital Schweitzer à Colmar.

Comme Mathieu Guy (à deux reprises) et Loïc Meyer, Zerbini devrait être opéré par le professeur Lutz à Strasbourg.

C’est un sacré coup dur pour le joueur, mais aussi pour l’équipe qui perd ainsi son troisième élément jusqu’à la fin de la saison.

Source l'Alsace du 03/12/09

uops vraiment pas de chance,bon retablicement quand même a lui

Football - Alsace
Football / CFA : Besançon - SR Colmar (sa. 18h)

En pensant à Thomas
Forcément affectés par le (nouveau) coup du sort qui frappe l'équipe avec la grave blessure de Thomas Zerbini (DNA d'hier), les SR Colmar vont défendre leur fauteuil de leader provisoire sur le terrain du 3e, Besançon.
Les Colmariens espéraient célébrer autrement leur première place provisoire (*) retrouvée samedi dernier à la faveur d'un superbe succès à Nancy (0-3). Dans la foulée d'un tirage au sort qui leur offrira la possibilité de se mesurer à Metz la semaine prochaine au Stadium, les Verts avaient de quoi savourer ce début du mois de décembre.

Leader de vestiaire


Et puis le verdict de l'IRM est tombé : Thomas Zerbini, touché au genou après le tacle appuyé d'un défenseur lorrain, a été touché aux ligaments croisés.
L'ancien stagiaire du Racing devra très probablement être opéré et ne rejouera plus cette saison. « Thomas va nous manquer, sur le terrain comme en dehors », résume le dirigeant Jean-Louis Jaegly.
« C'était le leader du vestiaire », confirme Damien Ott. « Quand on a appris la gravité de sa blessure, ç'a refroidi tout le monde. Ça me désole pour Thomas, pour Math (Guy) et Loïc (Meyer), qui souffrent de la même blessure. A nous de le soutenir, à lui d'affronter cette épreuve ».
Sur un strict plan sportif, l'absence de Zerbini met fin à une spécificité du jeu colmarien : une animation offensive avec deux « lutins » - Zerbini et Moukhlil - qui ont passé le début de saison à martyriser les athlétiques défenseurs de CFA.
« C'est vrai que j'aimais bien proposer ce genre de stratégie. Maintenant on ne va pas s'apitoyer, c'est un gros coup au moral mais il faut qu'on continue. »

Craintes mutuelles


A Faivre - suspendu samedi -, Feutchine, Bagnost de prendre le relais. L'international camerounais part a priori avec une petite longueur d'avance. C'est lui qui a joué la probante deuxième mi-temps contre Nancy, qui servira de rampe de lancement au déplacement à Besançon.
« Il faut qu'on soit dans cette continuité », confirme le coach colmarien, forcément satisfait du 0-3 rapporté de Lorraine. « Besançon est un candidat très compétitif, ils ont conservé leurs principaux atouts et sont dans une belle dynamique. »
Le BRC est invaincu depuis dix matchs (6 victoires 4 nuls), ce qui n'empêchera pas les SRC d'être ambitieux. « On a toutes les raisons de les craindre, mais eux aussi ont des raison de nous craindre ».
LE GROUPE. - Wagner (retour de blessure) et Bagnost remplacent Faivre et Zerbini dans le groupe constitué d'Aupic, Fedrigo ; M'Tir, Kerssane, Meslien, Fortuna, Bontemps ; Grimm, Mezriche, Kittler, Michon, Wagner ; Moukhlil, Dieye, Feutchine, Bagnost.


C.T.
(*) Les SRC sont actuellement 1ers avec 40 points en 15 matchs. Villemomble et Besançon complètent le podium avec respectivement un et deux points de retard (la valeur d'un nul) mais un match de moins.
dna

Colmar puissance 5
BESANÇON 3
SR COLMAR 5
Stade Leo Lagrange. Mi-temps : 1-3.- 1400 spectateurs. Arbitre : M. Crampon.
Les buts : Ahamadi (20e'), Di Pinto (54e'), Perrin (73e') pour Besançon. Dieye (10e', 90e + 2'), Kittler (23e'), Mezriche (37e'), Moukhlil (78e') pour Colmar.
Avertissements : Golliard (9e'), Gegout (48e'), Vuillemot (61e'), Ahamadi (79e') à Besançon. Boukhil (34e'), Fortuna (67e') à Colmar.
BESANÇON : Bouchard - Di Pinto, Prétot, Golliard, Dequaire (Tondele 40e') - Ahamadi, Boillon (Louhkiar 58e'), Rangdet, Vuillemot - Perrin, Gegout.
COLMAR : Aupic - M'Tir, Meslien, Kersanne, Fortuna - Feutchine (Wagner 79e'), Mezriche, Grimm, Kittler - Dieye, Moukhlil (Bagnost 89e').
Quatre buts dans les premières quarante cinq minutes. Un régal ! Comment résister au plaisir d'assister à un tel festival offensif. Les puristes ont apprécié. Entre les fautes de placement d'une défense fébrile et les errements de Bouchard, il y a avait de quoi voir rouge. Mais n'oublions pas la qualité d'une équipe colmarienne bien en place, qui a délibérément choisi de jouer tous les coups à fond sur un terrain gras et glissant.
Sur un des premiers corners, tiré par Kittler, Dieye (10e'), de la tête, coupait la trajectoire et devancait Bouchard statique. Ce but était le point de départ d'une véritable sarabande qui restera longtemps dans les mémoires. Après que Boillon, face au but, a envoyé le ballon au-dessus (19e'), Ahamadi, prenait le meilleur sur Fortuna pour s'en aller égaliser tout seul avec une belle maîtrise.
Besançon n'avait pas réalisé que Kittler (23e'), auteur d'un splendide coup franc brossé à 25 mètres, redonnait l'avantage à Colmar. Les actions fusaient de toute part. La preuve, Ahamadi (36e'), servi par Perrin, égalisait mais l'arbitre refusait le but pour hors jeu. Dans la minute qui suivait, Mezriche (37e') profitait d'une nouvelle hésitation de Bouchard pour ajouter un troisième but.
L'avalanche allait-elle s'arrêter là ? Impossible dans un scénario totalement débridé. Ahamadi, le meilleur bisontin glissait à Di Pinto qui marquait d'un tir croisé (54e'). La réplique alsacienne fusait. Avec sa « patte » gauche, Kittler (61e') trouvait la transversale avant que Mezriche (68e') ne voit le ballon frôler le poteau.
Lorsque Perrin (73e'), de la tête, égalisait, c'était du délire. Mais Colmar n'avait pas encore tiré ses dernières cartouches. Conscients de la menace, Colmar, qui s'était un peu trop replié sur son but, repartait à l'assaut d'une défense bisontine perdue. Sur un corner, Bouchard commettait une nouvelle bévue dont profitait Boukhlil (78e'). Dans le temps additionnel, Dieye ajoutait même un cinquième but. Presque un score de tennis...
Si Colmar venait de présenter un visage extrémement séduisant, il n'en demeure pas moins que sa tâche a été largement facilité par un adversaire qui a encaissé trois buts sur des coups de pied arrêtés.


dna

CFA
Le patron, c’est Colmar !

Dès la 10e minute, Pape Dieye reprend de la tête un corner de Régis Kittler pour l’ouverture du score. C’est le début d’une sacrée soirée pour Colmar.
Les SR Colmar ont consolidé leur place de leader en s’imposant hier soir à Besançon au terme d’un match époustouflant (3-5). Joué comme ça, le football, c’est du bonheur !
Énorme ! Fabuleux ! Exceptionnel ! Les qualificatifs manquent pour parler de ce match au sommet du CFA, disputé hier soir à Besançon. L’équipe locale, qui restait sur dix rencontres sans défaite en championnat (13 avec la Coupe), a subi la loi des SR Colmar, qui consolide sa place de leader au terme d’un match complètement fou (5-3).

Les supporters colmariens qui ont fait le déplacement ne le regrettent pas. Ils ont assisté à une des plus belles rencontres de CFA de ces dernières années. Huit buts entre deux formations de très haut niveau, qui se sont rendu coup pour coup, qui ont toujours cherché à attaquer.

« Marquer cinq fois, c’est quelque chose de terrible »

Les perfectionnistes pourront toujours rétorquer que les défenses n’ont pas fait preuve de la plus grande solidité. Mais rayon spectacle, on peut difficilement mieux faire. Pourtant, dans le vestiaire colmarien, Damien Ott faisait preuve hier soir de la plus grande sérénité. Pas une once d’euphorie, alors que son équipe venait de montrer à tout le monde qu’elle avait le talent, le mental, la foi pour aller au bout d’une aventure qui s’appelle « National ». « J’essaye de rester lucide, surtout de ne pas m’enflammer, sourit l’entraîneur. Je pensais que mon équipe était capable de réaliser ce genre de truc. Ici, c’est encore mieux. Qu’on retienne bien cette leçon pour l’avenir. Quand Besançon est revenu à 3-3, je me suis égosillé sur le banc en demandant à mes joueurs d’attaquer, de prendre les Francs-Comtois sur leur point faible, la défense. Mais marquer cinq fois à l’extérieur, c’est quelque chose de terrible ».

« Nous ne sommes pas leader par hasard »

Régis Kittler, le capitaine, en a été un grand artisan. « Il a été flamboyant », suggère son coach. 10 e : corner et tête de Dieye pour l’ouverture du score. 23 e : coup franc qui heurte le poteau intérieur dans la lucarne et fait mouche (1-2). 67 e : coup franc de 17 m qui heurte la barre et rebondit devant la ligne. 78 e : corner et tête victorieuse au second poteau de Moukhlil pour le 4-3. N’en jetez plus, Kittler, comme ses camarades, a été exceptionnel hier soir. « On sort content d’un match comme ça, savoure-t-il. Nous avons encore une fois fait preuve de notre volonté de ne rien lâcher, de nous défoncer pour atteindre notre objectif. »

Comme son entraîneur, Régis Kittler ne s’était encore jamais imposé sur cette pelouse bisontine. « Nous avons encaissé trois buts, c’est un peu le tarif ici, remarque-t-il. Mais en mettre cinq, ce n’est jamais évident. Nous avons un jeu cohérent et efficace. Nous ne sommes pas leader par hasard ».

Désormais, les SR Colmar auront la pancarte du favori, avec Villemomble, inscrite dans leur dos. « Nous, on envoie des signes aux adversaires, indique Damien Ott. Mais pas question de se projeter sur des objectifs lointains, ça va nous jouer des tours. On se sert des leçons et des échecs, on retient tout. Il n’y a pas d’euphorie. Maintenant, on peut préparer sereinement la venue de Metz dimanche prochain en Coupe de France. La semaine à vivre va être géniale ». Comme l’a été cette prestation, hier soir à Besançon. Franchement, on en redemande.

De l’un de nos envoyés spéciaux Marc Wilb
SURFER

Revivez dans les conditions du direct toutes les actions du match Besançon – Colmar sur www.lalsace.fr, rubrique matches en direct.


BESANÇON RC 3 SR COLMAR 5
BESANÇON. Stade Léo Lagrange. Temps doux. Pelouse grasse. 1400 spectateurs. Arbitrage de M. Crampon, assisté de MM. Tsatsas et Mercier. Mi-temps 1-3.

Buts : Ahamadi (20 e), Di Pinto (54 e), Perrin (73 e) pour Besançon ; Dieye (10 e, 90 e+3), Kittler (23 e), Mezriche (38 e), Moukhlil (78 e) pour Colmar.

Avertissements : Golliard (9 e), Gegout (48 e), Vuillemot (61 e), Ahamadi (79 e) pour Besançon ; Moukhlil (34 e), Fortuna (67 e) pour Colmar.

Besançon : Bouchard – Di Pinto, Golliard (cap), Fretot, Dequaire (puis Tondele 39 e) – Boillon (puis Loukhiar 54 e), Vuillemot – Ahamadi, Perrin, Gegout, Rangdet. Ent : Genet.

Colmar : Aupic – M’Tir, Kerssane, Meslien, Fortuna – Grimm, Mezriche, Feutchine (puis Wagner 84 e), Kittler (cap) – Moukhlil (puis Bagnost 89 e), Dieye. Ent : Ott.


journal l'alsace

Football - Alsace
Coupe de France / 8e tour: SR Colmar - Metz (dimanche 14h30)

«Pas là pour les maillots»
Vainqueurs à Besançon (3-5), les leaders du CFA restent dans une excellente dynamique avant de recevoir le FC Metz (dimanche 14h30).
PLACES. - Pour la rencontre face à Metz, la capacité du Stadium sera de 5400 places. Il y aura donc 4900 billets mis en vente (1300 en tribunes) puisqu'il faut enlever 10% pour des raisons de sécurité...
BILLETTERIE. - Les billets devraient être mis en vente à partir de demain, à l'hypermarché Leclerc de Colmar. Les tarifs sont de 13€ (tribunes) et 7€ (pelouse). Gratuit pour les -16 ans. Le jour du match, les guichets ouvriront à 13h.
MERGUEZ. - Le choix du dimanche 14h30 pour disputer le match face à Metz ne satisfait personne. Les deux clubs voulaient jouer samedi soir mais Eurosport a imposé ses vues. « Dimanche, il y aura la coupe d'Alsace », rappelle Jean-Louis Jaegly.
« Sans parler de la proximité de Noël et de l'ouverture des magasins ce jour-là. Tout un public amateur de football que nous aurions accueilli au Stadium ». Le dirigeant ajoute dans un sourire « et puis ce n'est pas évident de vendre des merguez un dimanche à 14h30... »
PRÉPARATION. - Damien Ott a décidé de procéder à quelques aménagements pour cette semaine d'entraînement, afin de tenir compte du décalage de la rencontre à dimanche. Au repos hier, les Verts s'entraîneront ce matin, mercredi et jeudi. Les joueurs récupéreront vendredi, à la veille de la dernière séance de préparation.
MAILLOTS. - Contre Metz, les SR Colmar ne nourrissent pas de complexe. « L'objectif, ce n'est pas de jouer, c'est de gagner. On n'est pas là pour prendre des maillots », assure Pape Dieye, auteur d'un doublé samedi à Besançon.
ATTAQUE. - 5-2 contre Baume-les-Dames, 0-3 à Nancy, 3-5 à Besançon, l'attaque colmarienne tourne à plein régime depuis trois semaines. Au point de figurer en tête des attaques du groupe A de CFA, avec 27 buts marqués. a la moyenne de buts marqués (pour tenir compte des matchs en retard), les Colmariens sont 3es, derrière Amnéville et Lille.

35 000 € dans les caisses


DOTATION. - En se qualifiant pour le 8e tour, les Colmariens sont assurés de recevoir 7 500 €. S'ils se qualifient pour les 32es de finale, 35 000 € supplémentaires tomberont dans les caisses du club, soit 42 500 € au cumul.
CHIFFRES. - En attendant l'entrée en lice des clubs de L1, au prochain tour, Colmariens et Messins font partie des 86 équipes engagées à l'occasion de ce 8e tour. Les 43 vainqueurs rejoindront en 32es de finale les 20 clubs de L1 ainsi que l'En Avant Guingamp, directement qualifié pour ce tour grâce à son succès dans l'édition 2008/2009.
SONDAGE. - Le forum non-officiel des SRC (http ://srcolmar.boosterforum.com/) propose aux internautes de répondre là la question suivante : « pensez-vous que les SRC peuvent éliminer le FC Metz ». Ils sont 91% à répondre oui, ça c'est de la confiance !
GAMBARDELLA. - Une autre équipe du club sera engagée en coupe ce week-end. Les U19 se déplacent à Dijon, samedi (14h30) pour le 1er tour fédéral de la coupe Gambardella.


C.T.
dna

Football
Football / Régis Kittler avant SR Colmar - FC Metz (dimanche 14 h 30)

« On a mûri »
Seul rescapé de l'épopée de la Coupe de France 2005/2006 qui avait vu Rennes stopper l'épopée des SRC en 8es de finale, Régis Kittler évoque un contexte complètement différent cette saison. Dimanche, Colmar jouera pour la gagne.
Les yeux écarquillés, les Colmariens avaient tous sauté de joie quand ils avaient appris qu'il recevraient Monaco en 16es de finale de cette Coupe de France 2005/2006. Défier Gaël Givet, neutraliser Christian Vieri : la tâche semblait insurmontable.
Grâce à un penalty de François Bader, les Verts avaient franchi la montagne, avant de céder un tour plus tard devant Rennes et John Utaka, rebaptisé "Utakatre" par Dominique Lihrmann après son quadruplé. Un pur bonheur.

« On a joué deux équipes
de L 1, c'est inoubliable »


« Forcément, cela laisse de bons souvenirs », sourit Régis Kittler presque quatre ans plus tard. « La Coupe procure des joies d'une intensité que ne permet pas la longueur du championnat. On a eu la chance de rencontrer deux équipes de Ligue 1, c'est inoubliable », poursuit le seul rescapé de cette épopée.
Dimanche, sur cette même pelouse du Stadium qui avait accueilli les stars monégasques, les Colmariens rencontreront à nouveau une équipe professionnelle. Mais le contexte ne sera pas le même, et la différence de division entre l'ASM et le FC Metz n'y est pas pour grand-chose.
« Il aura une saveur particulière, concède Kittler. Metz est une équipe de haut de tableau de L2, qui oscille entre L1 et L2, cette rencontre va marquer les esprits. C'est super pour notre public, de plus en plus nombreux. Mais nous, joueurs, ne l'aborderons pas de manière différente d'un match de championnat ».
Les Colmariens n'ont d'ailleurs rien changé à la semaine de préparation - si ce n'est un réaménagement des horaires pour tenir compte du décalage au dimanche. « Comme d'habitude, on n'a pas abordé l'adversaire, le contenu reste le même. On parlera de Metz à la veille du match, pas avant. En attendant, on travaille sur ce qui doit être notre force : nous ».
Et de ce côté-là, les Colmariens disposent d'une base solide. Depuis la deuxième mi-temps contre Baume-les-Dames, au 7e tour de la Coupe, les Verts ont inscrit douze buts, alors qu'ils restaient sur deux nuls et une défaite.

« On avait fixé l'objectif
aux 32es de finale »


« Ce match nous a fait du bien. Dans la foulée, on est allé gagner à Nancy, invaincu à domicile puis à Besançon. Les deux fois, on a joué deux gros matchs de CFA et le résultat était au bout. C'est aussi ce qui nous permet d'être sereins, de travailler en confiance, d'avancer. On sait de quoi on est capable, de quoi on n'est pas capable ».
Et franchir l'obstacle messin entre visiblement dans la première catégorie. « Il ne faut pas inverser les choses, nuance le capitaine. Si on gagne, c'est un exploit parce qu'eux ne nous prendront certainement pas à la légère. Ils nous respecterons comme nous avons respecté tous nos adversaires hiérarchiquement inférieurs. Ce qui nous a permis de nous hisser jusqu'à ce 8e tour. »
« Mais en même temps, on avait fixé l'objectif aux 32es de finale, donc on a besoin de passer ce tour pour l'atteindre », glisse malicieusement un capitaine auteur d'un but et deux passes à Besançon samedi dernier.
Cette confiance - à ne pas confondre avec de l'arrogance ! -, Kittler la justifie par un changement fondamental opéré au cours de ces quatre dernières saisons. « On a mûri... Quand on a joué Monaco, on était en CFA 2. On avait failli descendre en DH peu de temps auparavant. »
« Aujourd'hui, on est en CFA, l'équipe dispose de joueurs d'expérience, qui en ont connus d'autres. Cédric Faivre a joué en L1, ça ne le perturbera pas de jouer Metz... On ne peut pas se satisfaire de la défaite. Qu'on joue Metz, un club de National, de CFA, on n'a pas envie de s'arrêter là ! »


Cyril Tromson
dna

Football
« Les SR Colmar sont comme un pont-levis »

Pape Dieye qui rigole devant Sylvain Meslien, l’image de SR Colmar qui respirent la joie de vivre et qui obtiennent des résultats de plus en plus flatteurs.
Colmar est sans aucun doute le club qui monte en Alsace : spectateurs de plus en plus nombreux, nouveau club des supporters, résultats en hausse. Il dégage aujourd’hui beaucoup de sympathie.
Il y a deux ans à peine, les SR Colmar évoluaient encore en CFA 2, dans une certaine indifférence. Il y avait bien eu l’épopée de la Coupe de France 2005-2006 qui les avait conduits jusqu’en 8 es de finale, mais sans plus. Alors qu’ils accueilleront dimanche (14 h 30) le FC Metz au 8 e tour de la même épreuve, les SRC ont aujourd’hui changé de statut. Leur place de leader de CFA n’est pas due au hasard.

« On sent qu’il y a eu un déclic, se félicite le président Roland Hunsinger, à la barre du club depuis 11 ans. Le club se construit tout doucement. Je le vois comme un pont-levis qui se lève, avec tout le monde dessus. Je sens qu’il se prépare quelque chose de superbe ».

« Oui, ici, il se passe quelque chose, témoigne Régis Kittler, le capitaine au club depuis six ans. On sent un travail accompli dans la continuité, qui part de tout en bas et va jusqu’à tout en haut. Il y a une réelle volonté de faire progresser le club dans son ensemble. Personne ne s’enflamme, que ce soit le président, l’entraîneur, le directeur sportif. Tout le monde se pose dans une dynamique de progression ».

« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin »
La progression est au cœur du projet colmarien, avec la ferme volonté de ne laisser personne au bord du chemin. Tout le monde adhère aujourd’hui, que ce soient les dirigeants, les joueurs, mais aussi les supporters, de plus en plus nombreux. Ils sont ainsi plus de 1000 à se presser au Stadium les soirs de championnats, contre 300 il y a deux ans. « Il y a un réel engouement autour du club, constate Roland Hunsinger, car tout le monde y parle le même langage. Au club, nous avons un proverbe : seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. Nous n’avons jamais mis la charrue avant les bœufs. Et je ne me suis jamais senti seul. Il faut laisser travailler les hommes, donner des responsabilités, laisser mûrir les projets. Tout le monde a envie de prouver et de bien faire. On en voit le résultat. »

« On progresse, c’est une évidence, renchérit Régis Kittler. Ceux qui nous rejoignent se fondent dans le moule, la greffe prend rapidement, à l’image de Khalid Kerssane, arrivé il y a deux mois, alors qu’on a l’impression qu’il est avec nous depuis des années. Cela est dû avant tout à un club sain. Et cela se répercute vers l’extérieur, vers le public, qui nous soutient de plus en plus. Petit à petit, les gens se transforment de spectateurs en supporters. Ils font de plus en plus de bruit, certains nous suivent même à l’extérieur. C’est important pour nous et pour la vie du club. Mais il ne faut pas s’arrêter là-dessus, car cela peut vite partir dans l’autre sens ».

« Nous progressons sans nous enflammer »
Tout est cependant fait dans le club pour que cela n’arrive pas. Il y fait tout simplement bon vivre, les joueurs forment un vrai groupe, vivent en harmonie et ne manqueraient pour rien le déjeuner en commun le jeudi midi après l’entraînement. « Notre bonne passe actuelle n’est pas un hasard, se délecte Damien Ott, entraîneur depuis l’année dernière. Je peux demander énormément aux garçons, c’est génial. Nous progressons sans nous enflammer, c’est notre ligne de conduite. »

Le président Hunsinger veut raison garder, mais il est convaincu que les SR Colmar « peuvent aller plus haut, devenir le grand club du Centre-Alsace qui fera l’unanimité. » Il compte sur l’indéniable élan de sympathie généré ces derniers mois, « au point que je reçois des messages de toute la France me demandant de battre Metz ».

Un exploit dimanche, devant un Stadium sans doute archi-comble et les caméras d’Eurosport, fera peut-être franchir un nouveau cap à ces SR Colmar, qui ne craignent pas de renverser les montagnes.

Marc Wilb
journal l'alsace

Kittler et pas le seul rescapés il y a bontemps et ali nemouchi encore chez les verts........

Football
J-3 avant SR Colmar - FC Metz (dimanche 14 h 30)

Souffrir pour être bon
La perspective d'accueillir Metz pour une place en 32es de finale de la Coupe de France n'est pas de nature à bouleverser les habitudes des Colmariens. Le mercredi, on travaille le physique...
Stadium, 18 h 45. Pendant que Robert Pavlinic et Dédé Hermann ajustent le placement des plots sur la pelouse, Damien Ott s'impatiente doucement. L'entraînement devait débuter à 18 h 30.
« Quelle heure est-il ? », interroge-t-il. « Déjà ? Les joueurs récupèrent leurs billets pour le match. Non, un quart d'heure de retard, ça ne risque pas d'arriver en temps normal », se marre l'entraîneur colmarien.

« Si on avait joué samedi soir,
on n'aurait absolument
rien changé »


Sur la pelouse tout est fin prêt pour accueillir les joueurs. Comme d'habitude, la deuxième séance de la semaine est consacrée au travail physique. Et ce n'est pas la perspective de rencontrer une équipe professionnelle qui y change quelque chose.
Ce match face à Metz, il n'en est d'ailleurs même pas encore question. « On en a parlé après le tirage au sort et depuis plus rien... Si on avait joué samedi soir comme on le souhaitait, on n'aurait absolument rien changé à notre semaine de préparation. Là, par la force des choses, on a donné repos aux joueurs vendredi et on passera la nuit ensemble à cause de l'horaire inhabituel... »
Damien Ott concède tout de même que le match de dimanche a peut-être donné des idées à certains. « Ce n'est pas plus mal d'avoir tiré un "gros". Cela a obligé tout le monde à donner encore plus à Nancy ou Besançon. » Les deux matches face à des prétendants au haut de tableau se sont soldés par huit points et autant de buts inscrits.

Les Colmariens ont fini
le match bien plus fort
que leurs adversaires


18h55. Un bruit de crampons se fait enfin entendre, là-haut, sur la passerelle qui relie le terrain d'honneur à l'un des deux terrains annexes où a lieu l'entraînement. Les premiers survêtements noir et vert apparaissent dans la nuit.
Tout le monde est là, cadres de l'équipe 1, quelques jeunes de l'équipe 2. Tout le monde, sauf les trois grands absents colmariens, bien sûr. Mathieu Guy, Loïc Meyer et Thomas Zerbini, tous victimes d'une rupture des ligaments croisés. Les trois maudits, qui auront forcément un gros pincement au coeur, dimanche, quand ils verront leurs copains s'échauffer.
Un à un, les joueurs passent sous la main courante, saluent le staff. Le sourire est de rigueur. La perspective de souffrir n'en rebute aucun : la variété des séances de Dédé Hermann transformerait presque les souffrances en plaisir !
Et surtout, les résultats sur le terrain sont évidents. A Nancy ou Besançon, comme si souvent cette saison, les Colmariens ont fini le match bien plus fort que leurs adversaires.
Après un bref échauffement, la séance débute par des oppositions de course. Aupic contre Fedrigo, Kittler face à M'Tir. On chambre pas mal, on triche un peu, on rigole beaucoup mais on travaille, aussi. Le plaisir d'être ensemble saute aux yeux.
Les différents ateliers qui suivent confirment l'impression. Ce groupe vit bien, reste à l'écoute et c'est aussi ce qui explique sa réussite actuelle.
Les minutes s'égrènent, les exercices se succèdent, la température continue de baisser. Les Colmariens suent dans la nuit, avec le même sérieux, la même bonne humeur. Ils savent qu'au bout de l'effort, ils y aura peut-être une place de titulaire dans l'équipe qui jouera dimanche. Contre qui, déjà ?


Cyril Tromson
Retrouvez également nos vidéos sur l'avant-match de SRC-Metz sur www.colmar.dna.fr ou www.dna.fr
dna


Avant SR Colmar - FC Metz
TRIBUNE PRESQUE COMPLÈTE. - Hier matin, il ne restait plus qu'une centaine de billets « tribune » en vente pour le match de dimanche (14 h 30) face à Metz. Les joueurs en ont acheté 150 pour leurs proches et amis.
Les partenaires du club colmarien ne se sont, eux, pas précipités. 60 % du quota réservé a été alloué, le choix imposé par la télévision de jouer dimanche 14 h 30 ayant largement refroidi les ardeurs !
La vente se poursuit aujourd'hui à l'hypermarché Leclerc de Colmar. Tarifs : tribune 13 €, pelouse 7 €.
ALLEMAGNE. - L'entraînement de ce soir laissera la part belle aux oppositions. Demain, les Colmariens seront au repos. Samedi, ils se retrouveront à 10 h pour la dernière séance de préparation.
Le groupe effectuera ensuite une courte mise au vert de l'autre côté du Rhin, passant la nuit à... Vieux-Brisach, tous les hôtels dans le secteur colmarien affichant complet. Ce choix n'a rien à voir avec le prestige de la Coupe de France mais a directement trait à l'horaire inhabituel de la rencontre.
« Avec un match à 14 h 30, il faut manger tôt, effectuer le réveil musculaire, c'était plus simple de procéder de la sorte », explique le dirigeant Jean-Louis Jaegly.
DE LA TÊTE. - La mémoire joue parfois de vilains tours. Si un penalty avait bien été décisif lors du match SRC - Monaco du 1er février 2006, il n'avait pas été marqué par François Bader pour les SRC (DNA d'hier) mais manqué par David Gigliotti pour Monaco, à huit minutes de la fin du temps règlementaire.
Bader avait lui marqué de la tête à la 113e' après une ouverture de Vincent Milliet, ouvrant la route des 8es de finale aux SRC.


C.T.