[Coupe de France] Andolsheim / FC Mulhouse

Le FC Mulhouse déroule

ANDOLSHEIM 0
FC MULHOUSE 6

Mi-temps : 0-4. 350 spectateurs. Arbitre : M. Stoffelbach (Breitenbach). Les buts : Benali (11e', 32e', 40e'), Benlaredj (66e' sp), Chirouf (30e', 90e').

ANDOLSHEIM : Wittmann ; Cadot, Fari, Ledermann, Kalt, Wurtz, Oberlin, Schillinger, Jacob, Gaude, Wurtz (Bertrand, Bolcher, Meyer).

FCM : Schneider ; Matter, Demuth, Milazzo, Eglin, Mastroanni, Bourouina, Amzine, Chirouf, Crequit, Benali (Zaïen, Grosperrin, Benlaredj).



Mastroianni (balle au pied) et Amzine (au 2e plan) trop forts pour Andolsheim. (Photo DNA - Nicolas Pinot)

Pas de miracle à Andolsheim, où les Promotionnaires locaux ont subi tout à fait normalement la loi des Fécémistes dont la supériorité technique et manoeuvrière s'est développée tout au long de la rencontre dans tous les compartiments du jeu.
Après quelques minutes d'observation, la partie démarrait très vite sous l'impulsion des attaquants mulhousiens qui dès la 11e', ouvraient le score par Benali, au terme d'une action offensive classique.
Poursuivant sur sa lancée, le FCM multipliait très vite l'assaut du camp local grâce surtout à Amzine, plaque tournante de son équipe. Après un premier tir sur le poteau de Wittmann, Chirouf inscrivait le deuxième but mulhousien sur passe d'Amzine (30e'), alors que Benali, deux minutes plus tard, portait la marque à 0-3 sur exploit personnel.
A la 40e', le même Benali trompait Wittmann pour la 4e fois. En seconde période, le FCM tentait de forcer l'allure. La pression s'accentuait à la 66e' lorsque Fari fauchait son adversaire direct dans la surface de réparation. Le penalty qui s'ensuivait était transformé par Benlaredj. A l'ultime minute, Chirouf corsait l'addition et permettait au FCM de s'imposer avec autorité.

DNA du 06/10/2008

ANDOLSHEIM 0 FC MULHOUSE 6

Stade de l’Ill. Mi-temps : 0-4. Arbitrage de M. Stoffelbach (Breitenbach) assisté par MM. Pedrosa (Horbourg) et Oudin (Kersfeld). 213 spectateurs payants. Temps venteux. Pelouse bosselée. Buts pour Mulhouse : Benali (10^e, 35^e, 44^e) ; Cherouf (30^e et 90^e) ; Benlaredj (66^e sp). Avertissements à Andolsheim : Bolschert (88^e), à Mulhouse : Demuth (83^e).

Andolsheim : Dietmann, Cadot (46^e Meyer), Fari, Ledermann, Kalt, Norman Wurtz, Oberlin, Schillinger (Bertrand, 77^e), Jacob, Gaude, Yannick Wurtz (Bolchert à la 60e). Entraîneur : M. Maier.

FC Mulhouse : Schneider, Matter, Eglin, Demuth, Milazzo, (Grosperin, 73^e), Amzine, Mastroiani (Zaien, 66^e), Belali (Benlaredj ,48^e), Crequit, Bourouina, Cherouf, Wurtzel, Potel. Entraîneur : Fallette.


Cinq divisions d’écart au coup d’envoi, six buts de différence au coup de sifflet final : les joueurs mulhousiens n’ont pas laissé la place au doute hier après-midi à Andolsheim.
La vague bleue mulhousienne, qui n’avait rien de romantique, a envahi le stade de l’Ill d’Andolsheim ce dimanche pour finalement engloutir les vaillants joueurs locaux. Ces derniers ont démontré beaucoup de courage pour ce rendez-vous de prestige face au FC Mulhouse, pensionnaire du championnat de France amateurs (CFA). Mais la différence de niveau était bien trop importante pour que l’on assiste à un miracle. La logique a donc été respectée à la lettre par les hommes d’Albert Falette dont le mérite aura été d’avoir pris le match avec le sérieux nécessaire.
Ainsi, dès les premières minutes, les visiteurs mulhousiens se facilitaient la tâche et s’ouvraient les portes du 5^e tour en débloquant leur compteur. L’ouverture du score était l’œuvre de Benali. À la réception d’un premier tir repoussé de Crequit, l’attaquant mulhousien ne se fait pas prier (0-1). Il faut ensuite vingt bonnes minutes aux Mulhousiens pour alimenter le tableau d’affichage. Le temps de poser quelques banderilles, entre autres par Eglin (tête au-dessus à la 17^e) et Amzine (coup franc sur le poteau à la 27^e). Mais c’est grâce à ce même Amzine, présent aux quatre coins du terrain, que le FCM parvient à enclencher la vitesse supérieure. L’ex joueur pro de Troyes trouve ainsi Chirouf au bout de son centre (30^e) juste avant que Benali, sur un service de Crequit, ne marque son deuxième but personnel avant celui du… hat-trick. En la circonstance il a tout le temps de fixer Wittmann, le portier local, et cadrer sa frappe après un premier essai d’Eglin (44^e).
À la reprise, plusieurs éléments - à savoir un vent toujours aussi violent et un terrain de plus en plus difficile - semblent embêter quelque peu des Mulhousiens qui échouent ainsi plusieurs fois devant l’excellent Wittmann. Le portier d’Andolsheim intervient à deux reprises (56^e et 58^e) face à Mastroianni mais également devant Chirouf (70^e). C’est ainsi que l’équipe d’Albert Fallette attend l’ultime minute pour concrétiser sa domination par l’intermédiaire de Chirouf (66e). Auparavant, elle avait bénéficié d’un penalty que Benlaredj s’était chargé de transformer sans sourciller.
Sûr qu’Andolsheim se servira prochainement de cette expérience pour se relancer en championnat. Les Mulhousiens, eux, tenteront de rester dans leur dynamique de succès face à Lille II samedi prochain. En championnat cette fois.


M.C.



L'Alsace du 06/10/2008

CRAN. - Vaincus, mais pas humiliés. Telle était la conclusion des supporters de l'AS Andolsheim après la défaite de leurs protégés face au FC Mulhouse, un des ténors du CFA. Les promotionnaires locaux ont, en effet, fait preuve d'un cran admirable face à un adversaire qui leur était supérieur à tous les niveaux : « Cela devrait redonner du punch, après notre début de saison très moyen », concluait un dirigeant.

PHILOSOPHIE. - Le coach de l'AS Andolsheim, Christophe Mayer, a accepté avec philosophie la défaite de son équipe face au FCM. « Ce fut en fait un bon match d'entraînement contre un rival beaucoup plus solide. Mais nous n'avons pas été ridicules, c'est l'essentiel », estimait-il en songeant probablement à la prochaine sortie de ses poulains à Widensolen, un autre mal classé de la Promotion. Une autre rencontre périlleuse...

KLIFA. - Malgré un état de santé précaire, Joseph Klifa, l'ex-président du FCM, avait tenu à accompagner son équipe à Andolsheim. « Les conditions de jeu étaient difficiles quoi qu'on en pense. A cause du vent violent qui balayait la pelouse et l'état de cette dernière qui, très bosselée, ne permettait guère la pratique d'un football académique », concluait-il sobrement.

DNA du 07/10/2008