[CDF] 6ème tour : Anatolie Mulhouse / FCM

« Objectif la DH dans les trois ans »


A l'occasion de la qualification de son équipe pour le 6e tour de la coupe de France, Aldas Yuksel le président adjoint de l'Anatolie Mulhouse ne cache pas les ambitions d'un club qui veut monter très haut, avec l'appui d'un nouvel entraîneur, Karaaslan surkru (photo).

Le club de l'Anatolie a été crée en 1989 et s'est hissé jusqu'en promotion d'excellence sans jamais avoir connu de rétrogradation. Après une saison dernière en demi-teinte le club mulhousien veut reprendre sa marche en avant. « L'année dernière c'était une catastrophe générale, précise Aldas Yuksel, les recrues et les anciens joueurs n'ont jamais réussi à former une vrai équipe. Même si individuellement on était bons, on n'a jamais réussi à trouver un collectif. »

Cette année le club a forte consonance turque a fait le pari de la jeunesse. « On est actuellement en phase de rajeunissement. L'équipe est en place pour le long terme. Nos joueurs ont une moyenne d'âge entre vingt deux et vingt trois ans et ce sont pour la plupart des joueurs à très fort potentiel. » Le moins que l'on puisse dire c'est que la mayonnaise semble avoir pris. Invaincu jusque là en championnat, les mulhousiens ont battu facilement Burnauhpt le Haut par trois buts à zéro lors du récent sommet de la promotion d'excellence.

Le club vient également de se qualifier pour le 6ème tour de la coupe de France à Lauterbourg au terme d'un match ou les joueurs du nouvel entraîneur Karaaslan surkru ont énormément souffert avant de se qualifier aux tirs aux buts. Ce dernier se réjouissait néanmoins de cette victoire étriquée. "ça a été très difficile pour nous aujourd'hui. Je tiens à féliciter nos adversaire du jours. je crois qu'on doit cette victoire à notre gardien Yildirim qui a été énorme lors de la série des tirs aux buts".

Laurent Hickel

Source lafa

Leur dernier match de coupe :

LAUTERBOURG 1

MULHOUSE ANATOLIA 1

3 tab à 4

Stade de la Lauter. Mi-temps 1-0. Arbitre M.Wahl. Lest buts : Policarpo (26 e) pour Lauterbourg ; Yardimci (59 e) pour Mulhouse. Avertissements : Anokho (27 e), Gurel (48 e), Yildirim (90 e) à Mulhouse.

LAUTERBOURG : Risser, Pollet, Richter, Policarpo, Debgrange, S.Megat, O.Megat, H.Khazomi, Bluntz, M.Khazomi, Fetsch (Lamrani, Da Costa, Teixeira, Gattoli, Oliveira)

MULHOUSE : Yildirim, Durkal, Ilhan, Yucel, Akgul, Yardimci, Anokho, Gurel, Guleryoz, Parlak, Yllmar (Absuan, Ylldririm, Arsuan, Korwan, Aslan)

Lauterbourg est passé tout près de l’exploit mais s’est incliné aux tirs au but face à des Mulhousiens qui ont souffert le martyr tout au long de la partie. Laurent Brengel était comme ses joueurs très déçu à l’issue de la rencontre et avait sans aucun doute le sentiment d’avoir laissé passer une belle chance de franchir encore un tour. Dès l’entame, les locaux prennent le dessus sur un adversaire qui pêchait sans doute un peu par excès de confiance. Les coups francs cadrés (4 e) puis contrés (5 e) de Debgrange sèment d’entrée le trouble dans l’esprit des visiteurs mais ce n’est qu’un début. La frappe contrée de H.Khazomi (11 e) le centre-tir de Bluntz (13 e), la demi-volée au-dessus de S.Megat (15 e) puis le tir contré de Policarpo (17 e) illustrent la très nette domination des locaux.

La domination de Lauterbourg

Au fil des minutes, Lautebourg, qui joue en mode offensif avec trois attaquants, assoit son emprise sur le match et ouvre logiquement le score. Kewin Policarpo est la réception d’un ballon de contre aux 25 mètres. Il s’avance et envoie un missile incroyable dans la lucarne opposée de Yildrim qui ne peut que constater les dégâts. Les haut-rhinois subissent le jeu et commettent de nombreuses fautes pour tenter d’endiguer les vagues offensives des « Blancs ». Après la pause, le scénario est peu ou prou le même, mais sur un de ses temps forts, Mulhouse égalise par l’entremise de Yardimci. Yllmar obtient un coup-franc bien placé aux 25 mètres dans l’axe du but. Yardimci s’avance et contourne le mur d’une frappe enroulée pour une égalisation qui galvanise son équipe. Le combat est rude jusqu’au bout avec toujours un net avantage pour Lauterbourg en termes de possession de balle. Au bout du suspense, il faut attendre une longue série de tirs au buts pour départager les protagonistes. Le héros du soir est le gardien des visiteurs puisqu’il réussira l’exploit de stopper consécutivement les tentatives de Policarpo, de Bluntz, de Gattoli, puis de S.Megat qualifiant ainsi son équipe pour le 6 e tour de la coupe de France.

LH

DNA 17/10/2011

Déjà une certitude, au prochain tour il y aura un club mulhousien !
Voici le site du club: http://www.club2foot.com/public_html/index.php?module=accueil&actiontype=index&club=2185

Voici le parcours de cette année de l'Anatolie Mulhouse :

Amical : CERNAY SC (PE) 0 - 2 ANATOLIE
Amical : MONTREUX (PH) 1 - 3 ANATOLIE
Amical : KINGERSHEIM (EX) 2 - 3 ANATOLIE
Coupe du Crédit Mutuel SUD : STEINBRUNN (D1) 0 - 2 ANATOLIE
Amical : ISSENHEIM (PH) 1 - 1 ANATOLIE
Coupe de France : SENTHEIM (PH) 0 - 2 ANATOLIE
Seniors I - Promotion d'Excellence : ANATOLIE 0 - 0 MULHOUSE RC
Coupe de France : UNGERSHEIM (D1) 0 - 4 ANATOLIE
Seniors I - Promotion d'Excellence : MERTZEN 1 - 4 ANATOLIE
Coupe de France : HESINGUE (D1) 0 - 2 ANATOLIE
Seniors I - Promotion d'Excellence : ANATOLIE 3 - 0 PFASTATT
Coupe de France : WIHR AU VAL (D2) 0 - 4 ANATOLIE
Seniors I - Promotion d'Excellence : BURNHAUPT/HAUT 0 - 3 ANATOLIE
Coupe de France / LAUTERBOURG (D2) 1 - 1 ANATOLIE (3 tab à 4)

Ils marquent beaucoup de but... après ce sont contre des équipes de PH, PE, D1 et D2...

A noter que pour l'instant ils n'ont jouer que 2 match sur 14 à domicile !

Méfiance tout de même...d'après ce que j'ai pu lire l'état du terrain est du moins ''quasi'' impraticable pour jouer au football !

Peut importe la manière, mais j'espère que le résultat sera du côté du FCM !

Le dernier match de l'Anatolie

L’Anatolie échoue face à sa bête noire

Anatolie Mulhouse - Illfurth 1-2. Mi-temps : 0-2. Arbitre : M. Da Silva Marco, assisté de MM. Augusto et M. Diankha. Les buts : Yucel (54 e) pour l’Anatolie ; Lobrace (21 e), Sauvageot (43 e) pour Illfurth.

Une semaine avant d’affronter le FC Mulhouse en Coupe de France, l’Anatolie a connu sa première défaite de la saison face à Illfurth. Les locaux essayent d’entrée de développer un jeu au sol et rapide. À la 10 e, alors que Parlak récupère un ballon dans la surface adverse, Gattesco le fauche et l’arbitre désigne le point de penalty. Arslan se présente face au portier illfurthois qui gagne son duel. Mais il en faut beaucoup plus pour décourager des Turcs qui ont soif de victoire, et six minutes plus tard, Yardimci lance en profondeur Yildirim qui centre pour Parlak dont la volée échoue sur la transversale de Gattesco.

Si les Mulhousiens font le jeu, c’est bien Illfurth qui ouvre le score à la 21 e par Lobrace. L’Anatolie réagit mais la tête de Parlak passe juste à côté des buts (33 e). Et alors qu’on se dirige vers la mi-temps, Lekcir tombe dans la surface et l’arbitre désigne, à la surprise générale, pour la deuxième fois de la rencontre le point de penalty. Le capitaine Sauvageot ne fait pas prier pour inscrire le 2-0.

Au retour des vestiaires, les Turcs sont beaucoup plus tranchants dans leurs interventions et mettent plus de rythme dans le jeu. Sanokho récupère le cuir et centre en première intention mais Meyer dégage le ballon sur sa ligne (48 e). Quelques minutes plus tard, c’est au tour d’Arslan de centrer pour Sanokho qui voit sa tentative détournée par Gattesco (53 e). La domination des Mulhousiens va être récompensée par ce missile de Yucel, sur lequel Gattesco ne peut absolument rien faire (60 e). Les Turcs poussent mais les Illfurthois résistent et le score en restera là. Les joueurs de l’Anatolie pensaient sans doute au match de Coupe de France face au FCM. Rendez-vous dans une semaine…

le 24/10/2011 - L'Alsace

Football Anatolie Mulhouse perd son invincibilité avant son tour de Coupe de France, contre le FC Mulhouse
« Jouer chez nous »


Anatolie Mulhouse ne veut jouer qu’aux Coteaux ! Photo DNA — Cathy Kohler

Anatolie Mulhouse concède sa première défaite de la saison à domicile face à Illfurth (1-2). Les « Turcs » perdent cette invincibilité mais préparent mal la venue du FC Mulhouse en Coupe de France dimanche.


Coup de bambou. – Toute série est faite pour se terminer. Celle des partenaires du gardien Serat a pris fin au bout de la cinquième journée. Auparavant, Anatolie Mulhouse avait démarré le championnat sur les chapeaux de roues.

Illfurth a tempéré ces ardeurs. Chukru Karaarslan revient sur cet épisode : « Ce revers est anormal et immérité. Cela étant, on a quand même fait deux grosses erreurs défensives. Sur un long ballon, le libero touche le ballon et lobe le gardien. »

« Des occasions nous en avons eues »

« Ensuite, un attaquant visiteur rentre dans la surface et notre capitaine le tacle… (penalty !) Il a fallu courir après le score. En première période, mes joueurs n’y étaient pas. On a joué sur un but ensuite.

« Des occasions, nous en avons eues. Habituellement, on parvient à faire la différence et là non. Le penalty raté au bout d’un quart de jeu a fait mal. Si on marque, on en met plein derrière. Sans parler du tir de Parlak repoussé par la barre… »

L’esprit ailleurs. – Depuis le tirage au sort en Coupe de France (6 e tour dimanche), toutes les discussions aux alentours du stade Bruno-Barina évoquent ce derby. Un match inédit pour les locaux qui n’ont pas réussi à l’évacuer avant d’affronter Illfurth.

« J’ai fait en sorte d’éviter de penser au FC Mulhouse. Les joueurs devaient être concentrés sur Illfurth notre bête noire qui venait de battre Burnhaupt-le-Haut. Certains n’ont peut-être inconsciemment pas voulu s’engager ou éviter des avertissements.

« En deuxième période, on a réalisé de belles phases de jeu. L’équipe s’est soudain réveillée. Elle a montré son véritable visage mais le résultat n’était pas au rendez-vous. »

Euphorie passagère. – Certains dirigeants ont commencé à voir grand. Un comportement pas du goût de l’entraîneur, qui a vite remis les choses à l’endroit. « Tout le monde était sur un nuage après notre excellent début de saison et ce superbe parcours en Coupe de France.

« J’essaie de remettre en place les idées des uns et des autres. Il n’est pas question de s’enflammer. On est loin d’être champion. C’est bien beau d’être premier, le plus dur est de le rester.

« Cette défaite doit nous remettre les pieds sur terre. Le retour à la réalité ne peut être que salutaire. L’équipe doit se servir de ce contre temps pour rebondir. J’aurais été déçu si on avait vraiment été mauvais. Ce n’est pas le cas. »

Irrégularité. – Ce n’est pas nouveau, Anatolie Mulhouse a la fâcheuse habitude de vaincre les plus forts et de s’emmêler les crayons face aux (prétendus) faibles. Chukru Karaarslan, depuis trois ans au club, connaît le mal.

« J’essaie de leur faire comprendre cet aspect. Je leur ai dit d’arrêter de choisir les matchs. Quand l’adversaire est en dessous au classement, on tombe dans la facilité.

« Si on pense monter, il faut être régulier. Ce mental se travaille à l’entraînement. Je suis passé par là. Ce n’est pas en battant le leader et en perdant contre le dernier que l’on y arrivera. Je fais avec mes moyens et mon expérience.

« Mon équipe n’a pas beaucoup changé ces derniers temps. Quelques joueurs mélangent l’envie avec la rage de vaincre. Ils commettent des fautes inutiles. On doit revenir aux fondamentaux. Nous sommes capables du meilleur comme du pire. »

L’événement. – Chukru Karaarslan ne veut rien modifier : « Je ne leur mets pas la pression. On fera deux entraînements par semaine, comme d’habitude. On conserve le même rythme. Tactiquement, il y aura un système à mettre en place.

« Mes joueurs sont mobilisés. Si je devais emmener vingt-cinq gars, je n’aurais pas de soucis mais il n’y aura que seize joueurs sur la feuille de match. J’espère que ce sera une belle fête, quel que soit le résultat. »

« On joue chez nous. » – Anatolie Mulhouse doit, en principe, recevoir le FC Mulhouse à domicile dimanche 30 octobre au stade Bruno-Barina, mais en coulisses les choses sont différentes.

« Si le match change d’endroit, je ne joue pas »

Chukrkru Kararsalan n’apprécie pas. « Je suis déçu. Au tirage, le FCM a proposé de jouer chez eux (au stade de l’Ill). Nous avons catégoriquement répondu non !

« La Ligue aussi nous a contactés au sujet du stade qui n’est pas aux normes. Les SR Colmar ont bien joué à Issenheim et il n’y a pas eu de soucis. Ils n’ont pas changé de terrain. Je reconnais que le terrain n’est pas très bon mais cela peut constituer un avantage pour nous.

« Personnellement, si le match change d’endroit, je ne joue pas. À la rigueur s’ils étaient pros d’accord, mais ce sont des amateurs, comme nous. Le charme de la coupe c’est de jouer devant nos supporteurs. On a préparé des affiches dans ce sens. Tout est prêt. »

par N.S., publié le 25/10/2011 - DNA

Ouais, ce qu il oubli de dire le coach, c est qu a issenheim c est un terrain de foot digne de ce nom.... Encore une fois, j ai eu le plaisir, pardon la misère d aller sur le terrain des coteaux cette saison, c est le pire terrain a Mulhouse avec celui qui se trouve devant le stade de l ill ou joue les portugais!!!!
C est indigne d un 6 eme tour... Mais bon c est de bonne guère, il sait que faire 3 passe d affiles c est compliquer... Normal a certain endroit, il y a plus d herbe juste des trous...

Je confirme que le terrain d'Issenheim est lui dans un état correct ...
Après comme tu le dis c'est de bonne guerre ...

ça n'a qu'un rapport indirect avec le match: il y a très longtemps quand j'étais au collège Jean-Macé nous allions souvent au stade des Coteaux pour nos heures de sport. Bon, je dois dire que nous faisions plutôt de longs footing que du foot là bas . Je me rappelle avoir vu, un tout petit peu plus tard, le centre de formation du FCM s'y entrainer avec de jeunes (d'alors !) comme Keller, Peuget etc...

oui mais a cette époque les terrains étaient moins utilisé il n'y avait pas otant de club qu'aujourd'hui, les terrains souffraient moins et il y avait plus de personnel pour les entretenir...
les époques changent, regardes notre terrain d'honneur aujourd'hui c'est une galette et c'était un champs de patates y a 3 ans ......
certaines choses s'améliorent d'autre se dégrade c'est comme ca.....

Me rappel encore du billard de l'ancien stade Bonal! Les derby en D2 contre Sochaux c'etait quelque chose!

Si le premier match de Johansen c'est Anatolie-FCM ça va lui faire drôle...

C'est clair ça va le changer de la pelouse du stade des Alpes

Arslan Serdal, le plus ancien d’Anatolie Mulhouse, parle du match contre le FCM
« On doit être fier »

C’est un derby mulhousien complètement inégal entre Anatolie Mulhouse évoluant en Promotion d’Excellence et le FC Mulhouse (CFA) qui se déroulera dimanche au stade Bruno-Barina.


Pour les « Turcs », ce sera surtout un moment particulier, une page d’histoire unique à vivre. L’un des plus anciens de l’effectif, Arslan Serdal témoigne.

Votre carte de visite ne se résume pas à ces sept ans passés chez les Turcs…

Je suis quasiment le plus ancien de l’équipe. J’ai signé ici en 2004. Auparavant, j’ai fréquenté l’ASIM, des -15 jusqu’à vingt-trois ans.

J’ai joué en équipes Une et Deux et il me semble que j’ai disputé un 5 e tour de Coupe de France mais je ne me souviens plus contre qui…

Là, je vais avoir trente ans et je mesure réellement l’importance de l’événement.

Au club, on ne parle plus que de la Coupe ?

Je suis le premier étonné par notre parcours. Personne ne s’attendait à aller aussi loin. On a été aidé par le tirage. Nous n’avons pas eu de difficultés majeures pour se qualifier.

« Notre rêve à nous serait de figurer au 7 e tour. Là, il y a carrément la Ligue 2 en lice !

Ce sont des matchs pièges contre des adversaires hiérarchiquement inférieurs. L’équipe a su rester sérieuse et mérite d’être présente au sixième tour. Tout peut arriver dans une carrière.

Jusqu’à présent, Anatolie Mulhouse s’arrêtait toujours au deuxième tour et, régulièrement, on affrontait des équipes d’Excellence. La chance a tourné.

Comment expliquer la récente défaite face à Illfurth en championnat ?

On possède une équipe jeune. Les gars sont excités à l’idée de livrer ce genre de match. Ils ne se rendent pas compte qu’ils n’auront peut-être plus jamais cette possibilité.

Lorsqu’on s’aperçoit que des grandes équipes de la région n’ont jamais franchi le cap du 5 e tour, on doit être fier. C’est historique. Nous devons en profiter et savourer. Moi aussi, je n’ai jamais joué à ce niveau.

Ce ne sera qu’une fois et il faut saisir sa chance. Notre rêve à nous serait de figurer au 7 e tour. Là, il y a carrément la Ligue 2 en lice !

Le soutien sera immense dimanche ?

On attend beaucoup de monde. Les proches des joueurs viendront de Paris, Lyon et d’Allemagne. Ce match à part, la presse turque présente en Allemagne en parle.

Nos dirigeants sont catégoriques : ils veulent jouer à domicile (le FCM a approché le club d’Anatolie pour faire jouer la rencontre au Stade de l’Ill). D’ailleurs, c’est la première fois en Coupe de France qu’on jouera devant notre public.

Par rapport au FC Mulhouse, on n’a pas eu besoin d’aller les voir jouer. Nous savons qu’ils sont supérieurs dans tous les domaines.

Vous aurez une pensée aux victimes du tremblement de terre en Turquie…

On a déjà observé une minute de silence dimanche dernier. Cet événement nous touche énormément. La communauté turque est affectée. Une minute de silence est prévue à cet égard dimanche aussi.

On est solidaire, cela renforce nos liens. Nous y pensons et cela va nous motiver encore davantage.

«Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir»

À ce sujet, l’entraîneur, Chukru Karaarslan, ajoute : « Cette tragédie a eu lieu près de la Turquie. Un bébé de quinze jours a été retrouvé miraculeusement quarante-huit heures après le drame.

« Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. »

par N.S., publié le 27/10/2011 - DNA

Actualité : Coupe de France
« Faire abstraction du contexte »



C'est finalement sur la pelouse du stade Barina que se jouera le derby mulhousien entre l'Anatolie (PE) et le FC Mulhouse (CFA). Un déplacement à haut risque pour les coéquipiers de Loïc Fortuna (photo), qui ne devront pas sous-estimer la formation entraînée par Karaaslan Surkru.

Il n'existe pas de derbies sans petites polémiques d'avant match. Pour cet Anatolie Mulhouse – FCM, c'est le lieu de la rencontre qui a tendu les échanges entre les deux camps. « Ils voulaient nous faire jouer au stade de l'Ill, sur une pelouse où nous n'avons aucun repères », clame Karaaslan Surkru, l'entraîneur des Anatoliens. « C'est leurs dirigeants qui nous ont demandé le stade de l'Ill. Comme nous sommes un club qui sait recevoir, nous avons accepté », se défend Laurent Croci, le coach du FCM. Finalement, ce derby mulhousien se déroulera aux Coteaux, comme le tirage au sort en a décidé.

Les deux entraîneurs restent convaincus que ce petit désaccord ne déteindra pas sur la pelouse après le coup d'envoi. « Pour nous qui ne sommes jamais allés aussi loin dans la compétition, c'est un honneur de tomber contre eux. Cette rencontre doit être une fête du football mulhousien, quelque soit le résultat », affirme Karaaslan Surkru. « Nous serons face à des garçons intelligents. Seul le jeu comptera », ajoute Laurent Croci.

Pour les nouveaux coéquipiers de Pascal Johansen, ce court déplacement n'a rien d'une partie de plaisir. Septième de sa poule de PE à 4 points du leader et avec un match en retard, l'Anatolie Mulhouse s'appuie sur un groupe jeune, doté de quelques individualités comme l'attaquant Arslan Serdal, ancien de l'ASIM.

Autre élément à gérer, l'atmosphère, qui sera sans doute en défaveur des hommes de Laurent Croci : « Il faudra faire abstraction du contexte c'est-à-dire, de l'état du terrain, des supporters adverses, et se concentrer sur notre jeu », analyse l'ancien joueur du FC Sochaux. Concernant le onze titulaire, Laurent Croci ne devrait pas faire tourner son effectif pour ce 6e tour : « Un turn-over serait trop risqué et nous manquerions de respect à notre adversaire. Les meilleurs seront sur le terrain ». A eux de déjouer le piège anatolien.

Victor Bellaud

Site de la lafa

Pascal Johansen ne devrait pas jouer ce match

Vu aérienne avec le stade à gauche



Cliquez ici pour la voir en plus grand

http://www.estvideo.com/forum/upload/18-panorama01d.jpg

Photo du FC Anatolie Mulhouse

Football Le FC Mulhouse affronte Anatolie Mulhouse pour le 6 e tour de la Coupe de France
Une simple formalité ?


Le FCM se méfie du «petit» qui veut se faire plus grand... Photo DNA - Cathy Kohler

Inédit à ce stade de l’épreuve, ce derby s’annonce totalement déséquilibré. Le fossé entre les deux équipes est pratiquement insurmontable à combler pour Anatolie Mulhouse.

Le FC Mulhouse effectue le déplacement le plus court qui soit pour aller affronter son voisin pour le compte du 6 e tour de la Coupe de France demain (14 h15). Son statut de grandissime favori ne l’autorise à aucune erreur. L’entraîneur Laurent Croci demande du sérieux.

Après Chasselay (3-0), la semaine a dû bien se dérouler avant ce derby mulhousien ?

Le succès de Chasselay était important. Depuis fin août, nous n’avions plus gagné. Cette récolte chez la lanterne rouge, amputée de quelques cadres, est probante car Chasselay sortait d’un bon 0-0 à Nancy II.

À un moment donné, les Rhodaniens vont finir par se réveiller. Moulins et Valence se sont imposés 1-0. On a ramené un excellent résultat en y ajoutant la manière.

« Je le répète et mes paroles ne sont pas innovantes : la Coupe appartient aux joueurs »

Avez-vous axé vos séances d’entraînement uniquement sur la Coupe de France ?

Je n’ai pas préparé Lyon II. Maintenant, je le répète et mes paroles ne sont pas innovantes : la Coupe appartient aux joueurs. Cette compétition apporte du dynamisme, met en lumière.

Sans manquer de respect à l’Anatolie Mulhouse. L’objectif des joueurs demeure le cap des 32 es de finales. Il est toujours intéressant de briller, cette épreuve est enivrante.

Comment avez-vous senti vos joueurs avant cette rencontre ?

J’ai senti une certaine sérénité. On a travaillé les penalties. On va simplement essayer de jouer au ballon. Est-ce qu’on va se mettre à leur niveau ? En principe, les « Turcs » sont moins bons que nous.

Toutefois, les surprises en Coupe existent. On s’est bien loupé face à Bourg-Peronnas (0-3)... Nous ne sommes pas à l’abri d’un mauvais jour.

Quels sont les pièges à éviter aux Coteaux ?

Tout est parti d’un quiproquo le jour du tirage. Un dirigeant turc a demandé de jouer chez nous, sans demander l’avis de l’entraîneur. Je ne me berçais pas d’illusion car leur entraîneur a raison de vouloir jouer à domicile, où ils ont leurs repères.

Cela a provoqué des malentendus qui mettent une atmosphère qui déplaît. Il ne faut pas être perturbé par les éléments extérieurs. Il y aura l’état du terrain, un arbitre qui aura un penchant pour le plus petit et les supporters.

On doit être concentré sur notre jeu. Anatolie Mulhouse, avec son public derrière lui, voudra faire tomber le FC Mulhouse.

Vous avez déjà connu dans votre carrière des traquenards ?

La première fois que je fus éliminé en tant qu’entraîneur et joueur, c’est la saison écoulée à Schiltigheim aux tirs au but. C’est toujours un match couperet. Il n’y a pas de rattrapage. Les conséquences sont terribles.

En cas d’élimination, vous vous dites qu’on aurait pu hériter d’une équipe à notre portée, ou affronter carrément une équipe de L2. Cela aurait constitué une belle affiche.

Vous devez imposer votre puissance devant un rival hiérarchiquement inférieur ?

On doit imposer notre jeu et notre rythme. On a les qualités pour. Individuellement, les joueurs du FC Mulhouse sont meilleurs. C’est un état d’esprit à avoir. Ils peuvent être meilleurs que nous dans l’agressivité.

« La seule crainte est de se faire éliminer »

Craignez-vous ce déplacement ?

Non. On est content d’y aller. La seule crainte est de se faire éliminer. Nous n’avons aucun souci.

Donnerez-vous des consignes particulières à vos joueurs ?

Oui. je ne vais pas livrer des informations pour l’adversaire. Nous ne changerons pas notre façon de jouer. L’essentiel est de ne pas évoluer à leur niveau.

Quelle a été votre réflexion pour la composition d’équipe ?

J’aligne les meilleurs éléments. Je ne suis pas là pour distribuer des bons points. À un ou deux éléments près, c’est la même équipe qui a gagné à Chasselay.

De toute façon, je n’ai pas trop le choix. Quant à Pascal Johansen, il a besoin de temps de jeu. Si je le mets demain, il ne pourra pas jouer avec la réserve la semaine suivante.

Pascal Johansen doit être prêt pour le voyage de Lyon et Valence. La Coupe est importante, mais le championnat est notre pain quotidien.

par N.S., publié le 29/10/2011 - DNA

Avec Anatolie Mulhouse
« Faire la fête »

Anatalie Mulhouse s’apprête à célébrer une belle fête avec la réception du FC Mulhouse, comme l’indique le secrétaire, Cetin Servet convaincu que son club sera à la hauteur.

« Ce match représente un aboutissement de tous nos efforts, de notre engagement et de notre volonté. La Coupe de France porte bien son nom. Elle fait rêver mais le but cette saison demeure bel et bien le championnat.

« On a hérité cette fois d’un poids lourd avec le FC Mulhouse mais un match n’est jamais gagné d’avance. Notre plaisir est de faire la fête et de donner l’envie aux supporteurs de venir également nous encourager toute l’année.

« Malgré le contexte, c’est une rencontre comme les autres. Au niveau de l’intendance, on a multiplié par dix les boissons à vendre et les sandwichs.

En championnat, pour la sécurité classique d’un match de championnat, on mettait généralement trois personnes. Cette fois, la sécurité est renforcée, avec trente personnes dans le stade. Tout Mulhouse est invité cordialement à assister à ce derby inédit.

« Depuis Lundi, la pression est mise de tous les côtés pour jouer au stade de l’Ill. Nous, on veut rester droit et têtu comme un Turc ! Jusqu’à présent, on a joué cinq tours à l’extérieur. »

Le mot du coach

Chukru Karaarslan : « J’ai mon équipe en tête. La préparation est aussi mentale et pschychologique. Vu le niveau du FC Mulhouse, la pression n’est pas de notre côté. On travaille tactiquement certaines phases. On sera plus défensif. À nous d’utiliser rapidement l’arme du contre.

« Ils sont plus forts que nous au ballon. L’état du terrain ne permet pas trop de poser le jeu. On va faire le maximum devant beaucoup de monde et défendre nos chances. Nous ne devons pas mélanger motivation et envie. Il faudra avant tout rester bien organisé et en place.

« Le match sera filmé. J’espère qu’on fera la fête, mais après le match seulement. Il fera beau demain… »

publié le 29/10/2011 - DNA

Anatolie
« Une belle fête ! »


Les joueurs de l’Anatolie (en jaune) prêts pour l’exploit. Archives Vincent Voegtlin

Arrivé sur le banc de l’Anatolie Mulhouse l’été dernier, Sukru Karaarslan est un entraîneur ambitieux, mais qui sait aussi rester humble, surtout lorsque l’on évoque avec lui le rendez-vous face au FC Mulhouse, demain (14 h 15) au stade Barina.

Sukru Karaarslan, imaginiez-vous aller aussi loin en Coupe de France ?

Honnêtement, pas du tout. Quand je suis venu à l’Anatolie, on m’a surtout demandé de faire monter l’équipe en Excellence. On a pris les matches de la Coupe de France les uns après les autres, sans se poser de question. C’est une compétition où il y a énormément de surprises chaque année et où il faut aussi un peu de chance.

Comment vous sentez-vous avant cette rencontre ?

Je suis content. On va jouer contre la plus grosse équipe de la ville. D’autant plus que c’est la première fois de l’histoire du club que nous allons jouer à ce stade de la compétition (6 e tour). Notre réussite est également bien pour toute la communauté turque. Ce sera une belle fête.

Bien que le tirage ait désigné l’Anatolie comme équipe recevante, le FCM a souhaité changer le lieu du match. Cela vous a-t-il perturbé ?

Non. Et puis nous avons préféré ne rien dire aux joueurs. Après, c’est vrai que c’est dommage de la part d’un club comme le FCM de faire ce genre de demande. Il n’a pas besoin de cela. L’essentiel est que tout est rentré dans l’ordre et que ce dimanche, nous jouerons sur notre terrain comme prévu. Par contre, il y a autre chose que je note, c’est l’accélération des travaux au sein des vestiaires. Nous sommes tout de même plus de 100 licenciés avec ceux de l’AS Coteaux et des Espagnols à utiliser régulièrement les vestiaires du stade Bruno Barina, et comme par magie, parce que le FCM se déplace sur notre terrain, les travaux sont sur le point d’être finalisés…

Le week-end passé, votre équipe a été battue à domicile par Illfurth. Vos joueurs avaient-ils la tête à la Coupe de France ?

Ce serait un manque de respect envers les joueurs d’Illfurth si j’affirmais cela. On a eu les occasions et on n’a pas su les mettre au fond, c’est tout. On ne va pas tergiverser. On loupe un penalty puis on tire sur la transversale. Avec un peu plus de réussite dans le dernier geste, nous aurions pu mieux faire. Mais cette défaite doit pousser les joueurs à montrer un tout autre visage.

À votre avis, quelles sont vos chances face au FCM ?

Je dirais 40 % de chances. Nous avons l’avantage de jouer sur un terrain où nous avons nos repères. En plus de cela, le public sera acquis à notre cause. Bon, après, le FCM reste redoutable. Il réussit bien pour le moment en CFA et a gagné le week-end dernier. Et puis Laurent Croci (l’entraîneur du FCM) a affirmé qu’il allait venir avec l’équipe au complet.

Comment allez-vous aborder ce match ?

Nous n’allons pas changer nos habitudes. Nous allons lutter avec nos armes et essayer de faire bonne figure face à un club qui évolue en CFA. Nous savons que nous n’aurons pas mille occasions, c’est pour cela qu’il faudra jouer chaque coup à fond.

Qu’avez-vous dit à vos joueurs pour préparer ce match ?

Vous savez, quand vous êtes joueur et que vous affrontez le FCM, vous n’avez pas besoin qu’on vous motive. La motivation, ils l’ont tous, c’est automatique. Les joueurs sont conscients de ce qui est en train de leur arriver. S’ils venaient à gagner, on parlerait d’eux même en Turquie ! Après, moi, ce que je leur demande, c’est de jouer intelligemment.

Quelle est la principale qualité de votre équipe ?

Sans être langue de bois, je vais répondre le collectif. Les joueurs jouent vraiment les uns pour les autres. C’est ce qui fait notre force. En plus, ce sont des guerriers qui ont la rage de vaincre (rires).

Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter ?

Que le match se déroule dans une très bonne ambiance. Après, que l’on gagne ou que l’on perde, ça n’a pas d’importance. Nous sommes déjà tous fiers d’avoir atteint ce stade de la compétition. Que le meilleur gagne.

le 29/10/2011 - L'Alsace

FC Mulhouse
Il faudra contenir la fièvre turque


Comme face à Hirtzbach au tour précédent, Dorian Diring et les Mulhousiens devront pratiquer leur meilleur football pour se sortir du piège dressé par l’Anatolie. Archives Vincent Voegtlin

La logique voudrait que le FCM ne fasse qu’une bouchée cet après-midi (14h15) au stade Barina de l’Anatolie Mulhouse, modeste pensionnaire de Promotion d’excellence. Mais tous les ingrédients du parfait match piège seront réunis.

Un terrain difficile, un derby, un public qui s’annonce nombreux et tout acquis à la cause de l’adversaire, une équipe d’en face qui réussit un excellent début de saison et qui s’apprête à jouer le match de sa vie : s’il fallait donner l’exemple du traquenard parfait, du match piège par excellence, ce pourrait très bien être ce rendez-vous du jour entre l’Anatolie et le FCM.

En vieux routier des affaires du football, Laurent Croci l’a évidemment compris avant tout le monde. Et a donc ressorti le discours que tout entraîneur normalement constitué se doit obligatoirement de réciter avant un tel rendez-vous. « Ce match, on s’en méfie beaucoup. On s’attend logiquement à une partie difficile face à une équipe qui n’aura rien à perdre et qu’il faudra respecter comme il se doit. Le petit qui pousse le gros dans ses derniers retranchements et qui, parfois, le fait tomber, c’est le charme de cette compétition. À nous de faire abstraction du contexte, d’être le plus sérieux possible et de franchir l’obstacle. »

Tout est dit. La rengaine peut évidemment paraître cliché, mais les années passent et elle n’a toujours pas pris la moindre ride. Le FC Mulhouse a beau vivre sa vie quatre étages au-dessus de l’Anatolie au sein de la hiérarchie, il ne sera pas autorisé à s’offrir cet après-midi le moindre écart de conduite. Sous peine de voir très vite le temps jouer contre lui et l’adversaire prendre une confiance de plus en plus difficile à contrecarrer.

On l’a compris, ce 6 e tour de Coupe de France disputé sur la pelouse du stade Barina aura l’occasion de prendre des directions diamétralement opposées. Dans la lignée de ses deux succès autoritaires décrochés à Hirtzbach (1-3 en coupe) et à Chasselay (0-3), le FCM peut aussi très bien imprimer d’entrée son rythme aux débats, débloquer rapidement son compteur et infliger une petite correction à une équipe de l’Anatolie battue la semaine passée pour la première fois de la saison par Illfurth (1-2). « Mais cela dépendra de notre faculté à bien rentrer dans le match, à adopter un état d’esprit agressif dans le bon sens du terme et à jouer sur notre propre valeur, estime Laurent Croci. Si on pratique le football que nous sommes capables de produire, alors on devrait passer. On a réussi un match plein à Chasselay. L’objectif est de rééditer cette performance ce dimanche. »

Dans cette optique, Laurent Croci a logiquement décidé d’appliquer une autre bonne vieille recette. Celle qui consiste à ne pas changer une équipe qui gagne. Ceux qui ont vaincu dans le Rhône seront donc là cet après-midi, mis à part Loïc Fortuna, victime d’un petit problème musculaire.

le 30/10/2011 par Pierre Chatelus - L'Alsace

j étais au match voir la première mi temps, l équipe me parrait meilleur que celle de l année dernière, les joueurs en vue pastel, bolougui, et diring le collectif est meilleur, certain joueurs n ont pas le niveau pape dieng

Salut Kikico.

Je suis nouveau sur le forum. Sur quoi te bases-tu pour dire que Dieng n'a pas le niveau?

Salutation à toi et allez Mulhouse

Aie Aie Aie... 1 à 1

prolongation !

Allez FCM il faut qu'on passe ce tour !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!