Football
Football / Coupe de France (8es de finale)
L'exploit pour Quevilly
Quevilly, club de CFA, a créé hier la grosse sensation des 8es de finale de la Coupe de France en éliminant Rennes 1-0, alors que les trois autres clubs de Ligue 1 en lice (PSG, Boulogne, Sochaux) n'ont pas failli et ont su faire respecter la hiérarchie.
Empêtré dans une terrible crise sportive, le PSG, sans particulièrement briller, a évité le pire face aux amateurs de Vesoul (CFA), battus 1-0 sur un but de Giuly (15e'), et poursuit sa route dans une compétition qui constitue désormais sa dernière chance de sauver une saison catastrophique.
Les Parisiens, tancés par leur président Robin Leproux lundi, n'avaient de toute façon pas le choix et tout autre résultat qu'une victoire n'aurait fait qu'aggraver une situation presque déjà désespérée (15e de L1).
« C'est un énorme soulagement. C'est une victoire qui permet de retrouver la confiance, de retrouver des sourires et de la joie dans le vestiaire. J'espère que c'est le début d'un nouveau cycle. Gagner fait du bien à la tête et ça permet de casser la spirale négative », analysait Antoine Kombouaré, l'entraîneur parisien.
« Nous avons gagné ce match intellectuellement... »
Si le PSG s'est épargné une nouvelle humiliation, ce sont les Rennais qui ont mordu la poussière, incapables de se défaire de Quevilly, nouveau Petit Poucet de la Coupe. Le héros se nomme Beaugrard, lequel a inscrit le but de la victoire juste avant la pause (44e').
Les Bretons se sont peut-être sentis invulnérables après leur large succès face à Bordeaux (4-2), samedi en Ligue 1, et ont sans doute sous-estimé le potentiel d'une équipe qui n'est pourtant classée qu'à la 9e place du groupe D de CFA.
« Quand on gagne contre une équipe de Rennes qui venait de marquer huit buts en deux matches en L1, on peut parler d'exploit de notre part. Je tire un grand coup de chapeau à mes joueurs pour avoir respecté les choses que nous avions mises en place. Nous avons gagné ce match intellectuellement... C'est énorme, vous ne pouvez même pas vous en rendre compte», jubilait Régis Brouard, l'entraîneur de l'US Quevilly.
« L'élimination tombe sur nous...C'est vraiment très très dur mais il faut rester dignes dans un tel moment et féliciter cette équipe de Quevilly. Nous n'avons pas su assez créer de jeu pour déstabiliser cet adversaire qui nous attendait », regrettait son homologue Frédéric Antonetti.
Les Sochaliens ont eux été sans pitié avec Beauvais (National), corrigé 4-1, grâce notamment à un doublé de Martin (14e' et 28e'), un penalty de Maurice-Belay (55e') et une réalisation de Mikari (83e'), quand Canales a inscrit un penalty pour Beauvais (43e').
Enfin, Boulogne, distancé quasi irrémédiablement en L1 (19e) et promis à la relégation, s'est offert une petite bouffée d'air frais en écartant le tenant du titre guingampais (1-0), grâce à un but de Cuvillier (60e').
« Il faut retenir la qualification. C'est important après une défaite à domicile face à Montpellier. C'était un match magnifique avec un brin de chance. On avait besoin d'enthousiasme et de plaisir, on les a retrouvés ce soir. Pourquoi pas rêver du Stade de France ? », souriait le défenseur de Boulogne Yoann Lachor.
Pour l'En Avant, 18e de L2, la fin de saison risque de paraître bien fade et les fastes du Stade de France ne sont déjà plus qu'un lointain souvenir.
« Je m'étais fixé comme objectif d'aller au moins jusqu'aux quarts de finale, soupire Victor Zvunka, l'entraîneur breton. Il faut être réaliste : aller deux fois de suite en finale, pour une équipe de Ligue 2, faut pas trop rêver. Maintenant, on a un match par semaine jusqu'à la fin de saison pour prendre les points et vite se sortir de la zone de relégation. On sait ce qui nous attend. »
dna
Football / Coupe de France (8es de finale)
L'exploit pour Quevilly
Quevilly, club de CFA, a créé hier la grosse sensation des 8es de finale de la Coupe de France en éliminant Rennes 1-0, alors que les trois autres clubs de Ligue 1 en lice (PSG, Boulogne, Sochaux) n'ont pas failli et ont su faire respecter la hiérarchie.
Empêtré dans une terrible crise sportive, le PSG, sans particulièrement briller, a évité le pire face aux amateurs de Vesoul (CFA), battus 1-0 sur un but de Giuly (15e'), et poursuit sa route dans une compétition qui constitue désormais sa dernière chance de sauver une saison catastrophique.
Les Parisiens, tancés par leur président Robin Leproux lundi, n'avaient de toute façon pas le choix et tout autre résultat qu'une victoire n'aurait fait qu'aggraver une situation presque déjà désespérée (15e de L1).
« C'est un énorme soulagement. C'est une victoire qui permet de retrouver la confiance, de retrouver des sourires et de la joie dans le vestiaire. J'espère que c'est le début d'un nouveau cycle. Gagner fait du bien à la tête et ça permet de casser la spirale négative », analysait Antoine Kombouaré, l'entraîneur parisien.
« Nous avons gagné ce match intellectuellement... »
Si le PSG s'est épargné une nouvelle humiliation, ce sont les Rennais qui ont mordu la poussière, incapables de se défaire de Quevilly, nouveau Petit Poucet de la Coupe. Le héros se nomme Beaugrard, lequel a inscrit le but de la victoire juste avant la pause (44e').
Les Bretons se sont peut-être sentis invulnérables après leur large succès face à Bordeaux (4-2), samedi en Ligue 1, et ont sans doute sous-estimé le potentiel d'une équipe qui n'est pourtant classée qu'à la 9e place du groupe D de CFA.
« Quand on gagne contre une équipe de Rennes qui venait de marquer huit buts en deux matches en L1, on peut parler d'exploit de notre part. Je tire un grand coup de chapeau à mes joueurs pour avoir respecté les choses que nous avions mises en place. Nous avons gagné ce match intellectuellement... C'est énorme, vous ne pouvez même pas vous en rendre compte», jubilait Régis Brouard, l'entraîneur de l'US Quevilly.
« L'élimination tombe sur nous...C'est vraiment très très dur mais il faut rester dignes dans un tel moment et féliciter cette équipe de Quevilly. Nous n'avons pas su assez créer de jeu pour déstabiliser cet adversaire qui nous attendait », regrettait son homologue Frédéric Antonetti.
Les Sochaliens ont eux été sans pitié avec Beauvais (National), corrigé 4-1, grâce notamment à un doublé de Martin (14e' et 28e'), un penalty de Maurice-Belay (55e') et une réalisation de Mikari (83e'), quand Canales a inscrit un penalty pour Beauvais (43e').
Enfin, Boulogne, distancé quasi irrémédiablement en L1 (19e) et promis à la relégation, s'est offert une petite bouffée d'air frais en écartant le tenant du titre guingampais (1-0), grâce à un but de Cuvillier (60e').
« Il faut retenir la qualification. C'est important après une défaite à domicile face à Montpellier. C'était un match magnifique avec un brin de chance. On avait besoin d'enthousiasme et de plaisir, on les a retrouvés ce soir. Pourquoi pas rêver du Stade de France ? », souriait le défenseur de Boulogne Yoann Lachor.
Pour l'En Avant, 18e de L2, la fin de saison risque de paraître bien fade et les fastes du Stade de France ne sont déjà plus qu'un lointain souvenir.
« Je m'étais fixé comme objectif d'aller au moins jusqu'aux quarts de finale, soupire Victor Zvunka, l'entraîneur breton. Il faut être réaliste : aller deux fois de suite en finale, pour une équipe de Ligue 2, faut pas trop rêver. Maintenant, on a un match par semaine jusqu'à la fin de saison pour prendre les points et vite se sortir de la zone de relégation. On sait ce qui nous attend. »
dna