Football
Le plan Besson pour la compétitivité du foot français
Vers une modernisation des stades
Le secrétaire d'Etat chargé de la Prospective, Eric Besson a dévoilé hier un rapport pour « accroître la compétitivité » du football français. Il préconise la modernisation des stades parmi plusieurs propositions, de nature parfois législative.
Concernant les stades, sur lesquels une commission présidée par Philippe Séguin dans l'optique de la candidature française à l'Euro-2016 doit se prononcer, le rapport Besson propose « d'encourager les investissements privés dans les stades et faciliter le recours aux partenariats public-privé ».
Il souhaite également que les collectivités locales, après aménagement législatif, puissent « financer tout ou partie des dessertes et accès au stade ». C'est d'ailleurs le point sur lequel achoppe la construction du grand stade de l'Olympique lyonnais, selon son président Jean-Michel Aulas.
Eric Besson propose d'autres modifications législatives, comme « rapprocher les statuts des sociétés sportives du droit commun » ou reverser aux clubs une partie de la manne dégagée par les paris en ligne.
Réduction du nombre
de centres de formation
Le secrétaire d'Etat estime en outre utile d'engager une réflexion sur « la réduction du nombre de centres de formation de joueurs pour les transformer en centres d'excellence ».
Il suggère également aux acteurs du football français (Fédération, Ligue et « familles ») de « réduire progressivement la contribution de la Ligue 1 vers la Ligue 2 », d'ajouter la gestion des agents sportifs et des arbitres du secteur professionnel aux « domaines de compétences exercées en commun par les fédérations et leurs ligues », et d'encourager le « naming » (donner un nom de marque à un stade).
Il préconise aussi de confier aux présidents de clubs la majorité au conseil d'administration de la Ligue (LFP), ce que ceux-ci souhaitaient alors que les « familles » (joueurs, entraîneurs, arbitres, etc) en faisaient un motif de grève. Un compromis a été trouvé.
Sur le plan fiscal, Eric Besson demande de « pérenniser » le droit à l'image collective (DIC, exonération d'une partie des charges sociales sur les salaires des joueurs) et suggère d'étudier « le coût et l'opportunité d'un étalement du paiement de l'impôt sur le revenu tenant compte de la brièveté de la carrière des footballeurs professionnels ».
Le secrétaire d'Etat chargé des Sports, Bernard Laporte, à qui était remis ce rapport, a détaillé le calendrier: présentation du rapport aux représentants du monde sportif le 12 novembre, consultation de ceux-ci, de parlementaires et de personnalités qualifiées fin décembre, et enfin annonce «fin mars 2009» de la réforme du sport professionnel.
Le plan Besson pour la compétitivité du foot français
Vers une modernisation des stades
Le secrétaire d'Etat chargé de la Prospective, Eric Besson a dévoilé hier un rapport pour « accroître la compétitivité » du football français. Il préconise la modernisation des stades parmi plusieurs propositions, de nature parfois législative.
Concernant les stades, sur lesquels une commission présidée par Philippe Séguin dans l'optique de la candidature française à l'Euro-2016 doit se prononcer, le rapport Besson propose « d'encourager les investissements privés dans les stades et faciliter le recours aux partenariats public-privé ».
Il souhaite également que les collectivités locales, après aménagement législatif, puissent « financer tout ou partie des dessertes et accès au stade ». C'est d'ailleurs le point sur lequel achoppe la construction du grand stade de l'Olympique lyonnais, selon son président Jean-Michel Aulas.
Eric Besson propose d'autres modifications législatives, comme « rapprocher les statuts des sociétés sportives du droit commun » ou reverser aux clubs une partie de la manne dégagée par les paris en ligne.
Réduction du nombre
de centres de formation
Le secrétaire d'Etat estime en outre utile d'engager une réflexion sur « la réduction du nombre de centres de formation de joueurs pour les transformer en centres d'excellence ».
Il suggère également aux acteurs du football français (Fédération, Ligue et « familles ») de « réduire progressivement la contribution de la Ligue 1 vers la Ligue 2 », d'ajouter la gestion des agents sportifs et des arbitres du secteur professionnel aux « domaines de compétences exercées en commun par les fédérations et leurs ligues », et d'encourager le « naming » (donner un nom de marque à un stade).
Il préconise aussi de confier aux présidents de clubs la majorité au conseil d'administration de la Ligue (LFP), ce que ceux-ci souhaitaient alors que les « familles » (joueurs, entraîneurs, arbitres, etc) en faisaient un motif de grève. Un compromis a été trouvé.
Sur le plan fiscal, Eric Besson demande de « pérenniser » le droit à l'image collective (DIC, exonération d'une partie des charges sociales sur les salaires des joueurs) et suggère d'étudier « le coût et l'opportunité d'un étalement du paiement de l'impôt sur le revenu tenant compte de la brièveté de la carrière des footballeurs professionnels ».
Le secrétaire d'Etat chargé des Sports, Bernard Laporte, à qui était remis ce rapport, a détaillé le calendrier: présentation du rapport aux représentants du monde sportif le 12 novembre, consultation de ceux-ci, de parlementaires et de personnalités qualifiées fin décembre, et enfin annonce «fin mars 2009» de la réforme du sport professionnel.
dna
Le plan Besson pour la compétitivité du foot français
Vers une modernisation des stades
Le secrétaire d'Etat chargé de la Prospective, Eric Besson a dévoilé hier un rapport pour « accroître la compétitivité » du football français. Il préconise la modernisation des stades parmi plusieurs propositions, de nature parfois législative.
Concernant les stades, sur lesquels une commission présidée par Philippe Séguin dans l'optique de la candidature française à l'Euro-2016 doit se prononcer, le rapport Besson propose « d'encourager les investissements privés dans les stades et faciliter le recours aux partenariats public-privé ».
Il souhaite également que les collectivités locales, après aménagement législatif, puissent « financer tout ou partie des dessertes et accès au stade ». C'est d'ailleurs le point sur lequel achoppe la construction du grand stade de l'Olympique lyonnais, selon son président Jean-Michel Aulas.
Eric Besson propose d'autres modifications législatives, comme « rapprocher les statuts des sociétés sportives du droit commun » ou reverser aux clubs une partie de la manne dégagée par les paris en ligne.
Réduction du nombre
de centres de formation
Le secrétaire d'Etat estime en outre utile d'engager une réflexion sur « la réduction du nombre de centres de formation de joueurs pour les transformer en centres d'excellence ».
Il suggère également aux acteurs du football français (Fédération, Ligue et « familles ») de « réduire progressivement la contribution de la Ligue 1 vers la Ligue 2 », d'ajouter la gestion des agents sportifs et des arbitres du secteur professionnel aux « domaines de compétences exercées en commun par les fédérations et leurs ligues », et d'encourager le « naming » (donner un nom de marque à un stade).
Il préconise aussi de confier aux présidents de clubs la majorité au conseil d'administration de la Ligue (LFP), ce que ceux-ci souhaitaient alors que les « familles » (joueurs, entraîneurs, arbitres, etc) en faisaient un motif de grève. Un compromis a été trouvé.
Sur le plan fiscal, Eric Besson demande de « pérenniser » le droit à l'image collective (DIC, exonération d'une partie des charges sociales sur les salaires des joueurs) et suggère d'étudier « le coût et l'opportunité d'un étalement du paiement de l'impôt sur le revenu tenant compte de la brièveté de la carrière des footballeurs professionnels ».
Le secrétaire d'Etat chargé des Sports, Bernard Laporte, à qui était remis ce rapport, a détaillé le calendrier: présentation du rapport aux représentants du monde sportif le 12 novembre, consultation de ceux-ci, de parlementaires et de personnalités qualifiées fin décembre, et enfin annonce «fin mars 2009» de la réforme du sport professionnel.
Le plan Besson pour la compétitivité du foot français
Vers une modernisation des stades
Le secrétaire d'Etat chargé de la Prospective, Eric Besson a dévoilé hier un rapport pour « accroître la compétitivité » du football français. Il préconise la modernisation des stades parmi plusieurs propositions, de nature parfois législative.
Concernant les stades, sur lesquels une commission présidée par Philippe Séguin dans l'optique de la candidature française à l'Euro-2016 doit se prononcer, le rapport Besson propose « d'encourager les investissements privés dans les stades et faciliter le recours aux partenariats public-privé ».
Il souhaite également que les collectivités locales, après aménagement législatif, puissent « financer tout ou partie des dessertes et accès au stade ». C'est d'ailleurs le point sur lequel achoppe la construction du grand stade de l'Olympique lyonnais, selon son président Jean-Michel Aulas.
Eric Besson propose d'autres modifications législatives, comme « rapprocher les statuts des sociétés sportives du droit commun » ou reverser aux clubs une partie de la manne dégagée par les paris en ligne.
Réduction du nombre
de centres de formation
Le secrétaire d'Etat estime en outre utile d'engager une réflexion sur « la réduction du nombre de centres de formation de joueurs pour les transformer en centres d'excellence ».
Il suggère également aux acteurs du football français (Fédération, Ligue et « familles ») de « réduire progressivement la contribution de la Ligue 1 vers la Ligue 2 », d'ajouter la gestion des agents sportifs et des arbitres du secteur professionnel aux « domaines de compétences exercées en commun par les fédérations et leurs ligues », et d'encourager le « naming » (donner un nom de marque à un stade).
Il préconise aussi de confier aux présidents de clubs la majorité au conseil d'administration de la Ligue (LFP), ce que ceux-ci souhaitaient alors que les « familles » (joueurs, entraîneurs, arbitres, etc) en faisaient un motif de grève. Un compromis a été trouvé.
Sur le plan fiscal, Eric Besson demande de « pérenniser » le droit à l'image collective (DIC, exonération d'une partie des charges sociales sur les salaires des joueurs) et suggère d'étudier « le coût et l'opportunité d'un étalement du paiement de l'impôt sur le revenu tenant compte de la brièveté de la carrière des footballeurs professionnels ».
Le secrétaire d'Etat chargé des Sports, Bernard Laporte, à qui était remis ce rapport, a détaillé le calendrier: présentation du rapport aux représentants du monde sportif le 12 novembre, consultation de ceux-ci, de parlementaires et de personnalités qualifiées fin décembre, et enfin annonce «fin mars 2009» de la réforme du sport professionnel.
dna