Avis aux amateurs »
Ignazio GENUARDI - jeudi 25 septembre 2008 - 15h06
A la recherche d’un club, Yann Lachuer (36 ans) lance un appel. Libre, l’ex-Auxerrois a soif de terrain mais l’heure n’est pas à la précipitation. Il n’est pas question de revivre une saison comme celle de l’an passé à Châteauroux.
Yann Lachuer, vous êtes sans club depuis votre départ de Châteauroux en juin dernier. Que devenez-vous ?
Je m’entraîne avec les jeunes de l’AJ Auxerre depuis plus de deux mois. Ça me permet de rester en forme. Et de pouvoir être rapidement opérationnel si un club devait faire appel à moi. Je pense encore avoir de beaux restes (sourire). Avis aux amateurs.
Quels souvenirs gardez-vous de cette saison passée à la Berrichonne ?
Ça a été une mauvaise saison. J’ai un peu galéré. Mais ça va aussi me servir pour cette année. Je ne vais pas accepter n’importe quoi sous prétexte que je suis sans club.
Comment expliquez-vous cet échec ?
On avait un objectif, à savoir la montée parmi l’élite, et on s’est planté. C’est aussi simple que ça. On m’avait fait venir pour mon expérience. On voulait s’appuyer sur moi mais, à la fin, ça m’a un peu desservi. J’étais en première ligne. Mais aujourd’hui c’est le passé. Ça fait partie des saisons un peu ratées dans ma carrière. Il n’y en a pas eues beaucoup, mais celle-ci en fait bien partie. C’est un peu à l’image de mon passage au Paris Saint-Germain, deux clubs qui sont presque de la même famille, non ? Après, il ne faut pas oublier que les Castelroussins m’avaient proposé de rempiler. Ça prouve aussi que mon passage n’a pas été aussi négatif que certains ont bien voulu le dire.
« Pas envie de retomber dans une galère »
Où en êtes-vous aujourd’hui ?
Je cherche un autre projet, un autre défi. J’ai déjà refusé quelques propositions de Ligue 2. Ça ressemblait trop à ce que j’avais vécu la saison passée. Je n’ai pas envie de retomber dans une galère.
Avez-vous d’autres pistes qui se dégagent ?
J’ai quelques contacts, surtout à l’étranger (Ndlr : en Grèce et dans les pays du Golfe, notamment). Je ne suis pas contre, mais j’ai aussi mes critères de sélection. Il faut voir.
On évoque aussi l’existence d’une piste avec Montpellier. Qu’en est-il ?
Je me déplace pour aller voir des matchs le week-end. J’ai récemment assisté à la rencontre entre Montpellier et Dijon (Ndlr : 4-2 a.p, 2eme tour de la Coupe de la Ligue). J’en ai profité pour discuter avec Louis Nicollin. Il n’y a rien de plus. Mais on reste en contacts. On va voir s’ils jugent avoir besoin d’un joueur de mon profil, mais il n’y a rien d’arrêté.
Et parmi l’élite ?
Il y a eu quelques touches, mais ça ne s‘est pas concrétisé. Aujourd’hui, je prends mon mal en patience. J’en profite aussi pour passer mes diplômes d’entraîneur. Là, je me suis inscrit pour passer le premier degré. Tout doucement, je prépare ma reconversion. Je me vois bien devenir directeur sportif. J’ai eu la chance de croiser Jean-Marc Furlan, de travailler avec lui pendant un an (Ndlr : à Troyes). Et c’est lui qui m’a donné cette passion, et l’envie de passer mes diplômes. Par rapport à mon expérience et mon vécu, j’ai des choses à transmettre. Ça m’intéresse
football 365
Ignazio GENUARDI - jeudi 25 septembre 2008 - 15h06
A la recherche d’un club, Yann Lachuer (36 ans) lance un appel. Libre, l’ex-Auxerrois a soif de terrain mais l’heure n’est pas à la précipitation. Il n’est pas question de revivre une saison comme celle de l’an passé à Châteauroux.
Yann Lachuer, vous êtes sans club depuis votre départ de Châteauroux en juin dernier. Que devenez-vous ?
Je m’entraîne avec les jeunes de l’AJ Auxerre depuis plus de deux mois. Ça me permet de rester en forme. Et de pouvoir être rapidement opérationnel si un club devait faire appel à moi. Je pense encore avoir de beaux restes (sourire). Avis aux amateurs.
Quels souvenirs gardez-vous de cette saison passée à la Berrichonne ?
Ça a été une mauvaise saison. J’ai un peu galéré. Mais ça va aussi me servir pour cette année. Je ne vais pas accepter n’importe quoi sous prétexte que je suis sans club.
Comment expliquez-vous cet échec ?
On avait un objectif, à savoir la montée parmi l’élite, et on s’est planté. C’est aussi simple que ça. On m’avait fait venir pour mon expérience. On voulait s’appuyer sur moi mais, à la fin, ça m’a un peu desservi. J’étais en première ligne. Mais aujourd’hui c’est le passé. Ça fait partie des saisons un peu ratées dans ma carrière. Il n’y en a pas eues beaucoup, mais celle-ci en fait bien partie. C’est un peu à l’image de mon passage au Paris Saint-Germain, deux clubs qui sont presque de la même famille, non ? Après, il ne faut pas oublier que les Castelroussins m’avaient proposé de rempiler. Ça prouve aussi que mon passage n’a pas été aussi négatif que certains ont bien voulu le dire.
« Pas envie de retomber dans une galère »
Où en êtes-vous aujourd’hui ?
Je cherche un autre projet, un autre défi. J’ai déjà refusé quelques propositions de Ligue 2. Ça ressemblait trop à ce que j’avais vécu la saison passée. Je n’ai pas envie de retomber dans une galère.
Avez-vous d’autres pistes qui se dégagent ?
J’ai quelques contacts, surtout à l’étranger (Ndlr : en Grèce et dans les pays du Golfe, notamment). Je ne suis pas contre, mais j’ai aussi mes critères de sélection. Il faut voir.
On évoque aussi l’existence d’une piste avec Montpellier. Qu’en est-il ?
Je me déplace pour aller voir des matchs le week-end. J’ai récemment assisté à la rencontre entre Montpellier et Dijon (Ndlr : 4-2 a.p, 2eme tour de la Coupe de la Ligue). J’en ai profité pour discuter avec Louis Nicollin. Il n’y a rien de plus. Mais on reste en contacts. On va voir s’ils jugent avoir besoin d’un joueur de mon profil, mais il n’y a rien d’arrêté.
Et parmi l’élite ?
Il y a eu quelques touches, mais ça ne s‘est pas concrétisé. Aujourd’hui, je prends mon mal en patience. J’en profite aussi pour passer mes diplômes d’entraîneur. Là, je me suis inscrit pour passer le premier degré. Tout doucement, je prépare ma reconversion. Je me vois bien devenir directeur sportif. J’ai eu la chance de croiser Jean-Marc Furlan, de travailler avec lui pendant un an (Ndlr : à Troyes). Et c’est lui qui m’a donné cette passion, et l’envie de passer mes diplômes. Par rapport à mon expérience et mon vécu, j’ai des choses à transmettre. Ça m’intéresse
football 365